à Montpellier (Degl.), à Bagnols en Roussillon (Lapeyr.); dans les
montagnes des Albères, et dans les environs de Prats de Mollo ,
d’où il m’a été envoyé par MM. Custer et Xatard. Le C. linchi de
Schkubr semble différer un peu du nôtre par la couleur brune
de ses glumes, et par ses capsulés qui atteignent la longueur des
écailles.
j rj 18". Car ex rapproché. Carex approximata.
C. leporina. Lin. Fl. lapp. 322? Schk. car. t.'F ff. f. 129. Wild. sp. 4 ,
p. 229. DC. syn. u. 1718*. — C. approximata. Hop. cent. exs. Hoffm.
germ. 4 , p. 201. Gaud. agr. 2 , p. 107. — C. Lachenalii. Schk. car. t. Y ,
f. 7Q. _ c , parviflora. Gaud. etr. Fl. 84, non Host.
Cette espèce ne s’élève qu’à 3 à 5 pouces; sa racine rampe; ses
feuilles sont étroites, presque lisses , de moitié plus courtes que la
hampe ; celle-ci est droite, triangulaire, un peu rude, au sommet
seulement ; les épis sont au nombre de 3 à 4 > rapprochés, sessiles,
ovales, le supérieur femelle dans sa moitié supérieure, les autres
souvent entièrement femelles; les bractées sont très-courtes; les
glumes ovales, presque obtuses, rousses, un peu scarieuses sur
les bords, à peine plus courtes que les fruits; ceux-ci sont ovales,
convexes d’un côté, planes de l’autre, prolongés en bec court et
entier. Sjf II croit dans les pelouses les plus élevées des Alpes, au
Saint-Bernard, au Mont-Cénis , en Dauphiné; dans les Pyrénées, à
Mont-Louis, Roya, et aux Sept-Hommes (Lapeyr.). D’après
M. Wahlemberg, le C. leporina, Lin. Fl. suec. 75, est le C. ovalis
(Fl. fr. n. 1718); et d’après M. Gaudin, le C. leporina, Lin. Fl. lap.
serait celui-ci. Dans le doute, j ’ai cru devoir rejeter ce nom , d’ailleurs
très insignifiant, et admettre celui de Hoppe , qui n’entraîne
aucune équivoque.
172 1 . Carex ceurt. Carex curta.
fi, C. brunnèscens. Pers. encli. 2 , p. 53$.
C e t t e v a r i é t é , q u ’ o n t r o u v e d a n s l e s A l p e s e t l e s m o n t a g n e s d e l a
L o z è r e , d i f f è r e d e l ’ e s p è c e o r d i n a i r e p a r s e s é c a i l l e s d e c o u l e u r r o u s s e ,
e t q u i s o n t p l u s o b t u s e s à l e u r s o m m e t . C ’ e s t a u C. curia q u o n d o i t
r a p p o r t e r l e C. cinerea, P o i l . p a l . n . 880, e t l e C. globularis, V i l l .
d a u p h . 2, p . 211, e x h e r b .
1724. Carex allongé. Carex elongata.
fi. C. Guebhardi. Schleich. pl. exs. an Wild. ?
Ce carex ne diffère du C. allongé que par ses écailles un peu plus
rousses, ses fruits un peu plus longs , et ses épis un peu plus
D E S C . Y P É R A C É E S . 2 9 1
serrés ; il m’en paraît une très-légère variété : on le trouve dans
le Jura.
I 7 2 5 a. CareX à petites fleurs. Carex parviflora.
C. parviflorà. Host. gram. 1, p. 64, t. 87. Wild. sp. 4, p. 253.
Il ressemble beaucoup au C. atrata et au C. nigra ; sa tige est
droite, ferme, triangulaire , et ne s’élève pas au-delà de 6 pouces ; les
feuilles sont linéaires, pointues, de moitié plus courtes que la tige ; les
épis sont noirs, ovales, petits, rapprochés en une espèce de tête ; la
bractée inférieure est droite, foliacée , plus longue que l’épi supérieur
; celui-ci est sessile, composé de fleurs mâles à sa base , et de
fleurs femelles à son sommet ; les autres, au nombre de 3 à 4 » sont
tous femelles; les capsules sont elliptiques, un peu triangulaires,
comprimées, terminées par un bec court et entier, égales aux
écailles , qui sont ovales , obtuses , ciliées pendant la fleuraison,
glabres et très-légèrement dentelées à la maturité. 2f II croît dans les
Alpes , au Mont-Cramont, où il a été cueilli par mon frère.
îySo». Carex à trois nervures. Carex trinervis.
C. trinervis. Degl. in Lois. Fl. gall. 7 Î i. Pers. encli. 2, p. 546.
Ses racines sont nombreuses, disposées en touffes, divisées en.
fibrilles nombreuses, et hérissées d’un duvet fin ; la hampe est triangulaire
, striée, lisse, longue de 3 à 4 pouces ; les feuilles sont roides,
à peu près lisses , de couleur glauque , courbées en carène, presque
triangulaires à leur sommet, aussi longues au moins que là tige ;
celle-ci se termine par 4 à 5 épis rapprochés, cylindriques , 1 à
2 mâles , situés au sommet, 3 à 4 femelles, situés au-dessous ; quelquefois
ceux du milieu sont femelles à la base , mâles au sommet; les
écailles sont oblongues, d’un roux pâle, à peine pointues; les capsules
sont glabres, comprimées, elliptiques, un peu rétrécies eu
pointe, marquées de 3 nervures sur leur face extérieure, entières au
sommet , de la longueur des écailles. 2f II croît dans les lieux
marécageux des sables maritimes le long de l’Océan , à Bayonne
(Lois. ) ; à la tête de Bueh ; et en Picardie, dans les dunes de Mar-
quenterre.
1739. Carex digité. Carex digitata.
a. C. digitata. Fl. fr. n. 1739. Wild. sp. 4 , P- 256. Bert. dec. it. 3 , p. 43.
fi. C. ornitkopoda. Wild. sp. 4 , P- 256. — C. pedata. Fl. fr. u. 1738 , non
Lin. — C. digitata, fi. Bert. loc. cit. Wahlemb. act. Lobn. i 8o3 ,
p. r58.
11 est aujourd’hui bien prouvé que le vrai C. pedata est une