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rieures , qui auparavant avaient leurs bords roulés en dedans ,
deviennent planes et paraissent par-là larges et ciliées.
44q5a. Hélianthème obscur. Helianthemum obscurum.
et. Ovatum-foliis omnibus subovatis.— H. obscurum. Pers. ench. 2 , j>. 7g. —
Lis tus hirsutus. ïh u il . Fl. par. 1, p. 266.— C. barbatus. Sav i , Fl. pis. 2 ,
p. i 3 , excl. syu. — Cistus ovatus. Viv. fragm. 1, p. 6, t. 8 , f. 2.
/S. Dtummu/ariutn-foliis inferioribus àrbiculatis superibribiis oblongis. —
H. nummulàrium. Mill. Dict. n. n . — Cistus nummularius. Lin. sp. 74 3*
Gonan, herb. 3 4 , non Dcsf. nec Cav. — J. Bauh. hist. 2 , p. 20, f. 3.
Cette espèce tient si exactement le milieu entre l’H. commun et
l’H. à grandes fleurs, qu’on pourrait sans inconvénient considérer ces
trois espèces, ainsi que l’a fait M. Bertoloni ( dec. 3 , p. 34 ), comme
de simples variétés d’un même type; cependant notre plante diffère de
l ’H. commun, parce que ses feuilles ne sont pas blanches en dessous,
mais d’un vert foncé sur les deux surfaces : elle se distingue de
I’H. à grandes fleurs en ce que ses fleurs ne sont pas plus grandes
que dans l’H.'commun; elle a d’ailleurs les feuilles plus larges , les
inférieures'plus arrondies, et les calices plus velus que dans ses v.oi-r
sines. %. Elle croit au bord des bois et des buissons, aux environs de
Paris (var. a), de Montpellier, dans les Cévennes, le Roussillon ,
l’Apennin génois , etc. J’ai préféré le nom spécifique Ôl obscurum à
celui de nummulàrium qui est plus ancien , soit parce qu’il fait à
la fois allusion et au vert foncé de la plante et à l’obscurité <(e sa
nomenclature, soit pour éviter l’ambiguifé qui résulte de ce que le
cistus nummularius de Cavanilles et de Desfontaines est différent de
celui de Linné.
4497- Hélianthème hérissé. Helianthemum hirtum.
Cette espèce est assez fréquente dans les lieux pierreux et exposés
au soleil du Languedoc et de la Provence , à Montpellier, Aix, etc. ;
sa souche est ligneuse ; ses tiges dressées ou peu étalées ; ses feuilles
oblongues ou à peine ovales, le plus souvent roulées en dessous par
leurs bords , velues en dessous , hérissées en dessus de poils qui naissent
disposés en étoile sur de très-petits tubercules ; les calices sont
très-poilus, à poils blancs, nombreux, serrés, un peu étalés ; les
pétales sont jaunes. Les Hel. aureum et teretifolium ( Thib. in Pers.
ench. 2,p. 79) appartiennent certainement à notre espèce, qui parait
bien celle de Linné ; au contraire, le cistus hirlus (Cav. ic. t. 146) et
par conséquent Hel. hirtum (Pers. ench. p. 79) est une espèce très-
distincte de celle-ci. — A la var. /3 , au lieu de C. hispiclus, lise*
C. barbatus.
Æm
DES V IO L A C É E S . 6 a5
4497a* Hélianthème mar- Helianthemum majoranoe-
jolaine. folium.
H. majçranoefoUum. Gou. ïierb. 36.
(è. Foliis anguscioribits. — Cistus hispidusf a,. Lam. Dict. 2 , p. 26.
Cet hélianthème a le port et tous les caractères de l’H. hérissé,
et lui ressemble en particulier par sa tige droite , ligneuse , par les
poils étoilés de la face supérieure de ses feuilles ; par les poils Jougs
et simples dont le calice est hérissé ; mais il s’en distingue par sa fleur
blanche et non pas jaune ; comme je ne connais aucun exemple
prouvé , que les couleurs des fleurs des cistes varient entre le jaune
d’un côté, et le blanc ou le rose de l’autre, je pense qu’on peut séparer
l’H. marjolaine de l’H. hérissé,; comme on a déjà distingué
l’H. rose de l’H. commun, d’après la couleur qui paraît constante. J) .
L’H. marjolaine croît dans les lieux secs et rocailleux du bas Languedoc;
à Viols ( Bouch.) ; Cambous et Saint-Jean-de-Buège ( Gou.) ;
Beaucaire (Dufour) ; au mont Major près Arles , etc.
FAMILLE DES MALYACÉES.
45o6. Mauve à petites fleurs. Malva parviflora.
Cette plante croît sur les rochers de la Clape près Narbonne. Elle
diffère de la M. nicoeensis par son calice externe, dont les lobes sont
linéaires et non ovales, et de la M. microcarpa par ses tiges étalées
et non dressées : cette dernière croît, en Egypte, et je persiste à
croire que c’est le malva parviflora, et non le M. microcarpa qu’on
trouve à Nice. Quant à la M. nicoeensis, il se trouve autour des habitations
, à Palavas près Montpellier, et M. Bouchet m’en a communiqué
un échantillon cueilli dans les Cévennes près’ Campestre.
45toa. Mauve élancée. Malva fastigiata.
M. fastigiata. Cav. diss. 2 , p. 7S , t. 23, f. 2, Lois. not. 99.
Sa tige est droite, élancée, rameuse, couverte, ainsi que la surface
inférieure des feuilles et des calices, de poils rayonnans qui lui donnent
un aspect un peu cotonneux ; ses stipules sont lancéolées-linéaires
poilues ; ses feuilles un peu en coeur à la base , à 5 lobes aigus, dentés,
peu profonds, et dont celui du milieu se prolonge plus que les autres ;
les rameaux floraux sont dressés ; de l’aisselle de chacune des feuilles
supérieures naît un pédicelle uniflore assez court ; ceux du sommet
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