
en carène , munies d’une forte nervure, pliées sur elles-mêmes lorsqu’elles
sont sèches, un peu jaunâtres à l’extrémité , très-légèrement
dentelées ou corrodées sur les bords ; le pédicelle est long de 8 à
10 lignes , le plus souvent terminal, droit et d’un roux jaunâtre; la
capsule est droite, brune, ovale ; l’opercule est un bec grêle un
peu courbé, d’un roux brun. If Elle croît dans les lieux marécageux
du Jura, près des Plans.
1267“. T o r tu le ro u lé e . Tortula revoluta.
T. revoluta. Web. et Mohr. cr. 210. Brid. suppl. i , p. 262. Schleich. exs.
.s— Barbula revoluta. Schwoegr. suppl. i , p. 127, t. 33.
Sa tige est grêle , droite , longue de 5 à 6 lignes , un peu rameuse ;
ses feuilles sont épaisses , droites, lancéolées , très-entières , courbées
en carène, avec les bords roulés en dehors, caractère qui fait
reconnaître cette espèce au milieu de toutes les autres ; le pédicelle
est le plus souvent latéral, long de 8 à lo lignes, un peu flexueux,
d’un roux brun ; la capsule est cylindrique, brune , très-légèrement
courbée, presque droite ; l’opercule est conique, en alêne, presque
aussi long que la capsule. If Elle croît parmi les rochers, dans les
Alpes et au Mont-Tonnerre.
1270. P o ly t r ic à gros pédi- Poljtrichufn crassisetum.
celle.
Ajoutez en synonyme : P. sexangulare, Hoppe , Bot. tasch. 1800,
P- i 5o; Sturm. Fl. germ. ic. ; Brid. suppl. i,p . 52.~ O n l’a retrouvé
dans les Alpes de Savoie, au mont Brevent (Brid. )
i2 73a. P o ly tr ic g enév rier. Poljtrichum juniperifolium.
P. juniper folium. Hedw. sp. 89, t. 18. Mentz. tr. soc. lin. 4, p.' 76, t. 6,
f- 4- — P- commune , jl. Lin. sp. 1573, Bill. musc. t. 54, f. 2 , ex SA.
Il est plus grand que le P. à poil blanc , et plus petit que le P. commun
; sa tige est droite , simple, longue d’un pouce , quelquefois de
deux dans les individus stériles ; ses feuilles sont d’un vert foncé,
linéaires—lanceolees , pointues, dépourvues de poil, entières sur les
bords , qui tendent à se rouler en dedans et non en dehors ; le pédicelle
est rougeâtre, droit, roide , long de 2 pouces ; la capsule est
droite, un peu penchée dans sa vieillesse, ovoïde , presque télra-
gone, posée sur une apophyse déprimée et en forme de disque orbi-
culaire. If II croît dans les landes et les bruyères montagneuses.
1279. P o ly tr ic no irâtre. Poljtrichum nigrescens.
Ajoutez comme synonyme : P. aurantiacum, Hoppe, Bot. tasch.
1800 . p. 5 i ; Sturm. FJ. germ. ic.
ïa 85a. Orthotric obtus. Orthotrichum ohtusifolium.
O. o b tu s fo lium . Schrad. Ann. bot. 110. Sw. maso. spec. 42, t. 4, f. 8.
Il a presque tous les caractères de Y O. affine ; mais il en diffère
par sa stature plus petite, et surtout par ses feuilles ovales et non
lancéolées, concaves et non pliées en carène , obtuses et non pointues
, presque de moitié plus courtes , et munies d’une nervure qui
disparaît subitement avant d’atteindre le sommet de la feuille ; ses
capsules sont presque sessiles, oblongues ; l’opercule est conique, un
peu obtus ; la coiffe, à peu près nue ; le péristome externe est à
16 dents , l’intérieur a 8 cils. If II croit sur le tronc des saules et des
peupliers : M. Koch l’a trouvé à Kaiserslautern.
I 2 8 5 b . Orthotric nàin. Orthotrichum pumilum.
O. pumilum. Sw. musc. suec. 42, t. 4 , f- 9.
Ses tiges sont nombreuses, rameuses seulement à leur base, et
forment une touffe très-petite et très-serrée ; les feuilles sont embri-
quées , lancéolées , JS intues , pliées en carène , munies d’une nervure
dans toute leur longueur, et d’un vert foncé; la capsule est
portée sur un court pédicelle, oblongue, marquée de 8 stries très-
prononcées ; l’opercule est petit, convexe, de couleur pâle ; la coiffe
;est striée , presque glabre ; le péristome externe a 16 dents , l’intérieur
a 8 cils. If II croit sur les vieux troncs de peuplier, dans les
provinces orientales , souvent mêlé avec l’O. diaphane. MM. Mougeot
et Nestler l’ont trouvé dans les Vosges; M. Koch , à Kaiserslautern,
où il est commun.
1296®. Bry à long col. Brjum longicollum.
B. longicollum. Sw. musc. suec. p. 49 et 99, t. 6 , f. i 3. — TVebera longi-
colla. Hedw. sp. p. 169, t. 4t. — Hrpnum longicollum. Web. et Mohr.
cr. 291.
Sa tige est droite, simple ; ses feuilles oblongues-lancéolées, un peu
étalées lorsqu’elles sont fraîches , entières , très-légèrement dentelées
au sommet , munies d’une nervure qui disparaît à l’extrémité ; les
supérieures sont plus longues et plus acérées ; le pédicelle est rougeâtre
, long de 19 à i5 lignes; la capsule est un peu oblique,
presque droite, oblongue, munie à sa base d’un col presque cylindrique
aussi long qu’elle ; l’opercule est convexe, aigu. Cette mousse
croît parmi les rochers, dans les forêts montueuses ; elle a été trouvée
dans les Alpes par M. Schleicher ; autour de Kaiserslautern,
par M. Koch; de Liège , par M. Dossin ; dans les Vosges, par
MM. Mougeot et Nestler.
Tome V. i 5