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17 a F AM I L L È
848*. Opégraphe des cailloux. Opegfapha lithyrga.
O. lithyrga. Ach. Lich. «niv. 247.
jÊ. O. coiifitiens. AcU. loc. cit.
Sa croûte est d'un blanc de lait, très-mince , un peu pulvérulente
, et semble tin peu de couleur blanche appliquée sur le roc.
Ses réceptacles sont noirs, sessiles , petits , oblongs , un peu renflés ,
marqués en dessus par une petite fente, simples dans la var. «,
confluens ou irrégulièrement courbés dans la var. /3. Elle croît dans
les Alpes , sur les rochers les plus durs et de nature primitive.
Elle diffère de l'O. saxatilis (que M. Sclileielier a décrite sous le nom
d'O. saxicola, Ach. syn. ined.) par la présence de sa croûte, très-
blanche, et par ses réceptacles marqués en dessus d’une simple
fente longitudinale.
853. Yerrucaire olivâtre. Verrucaria olivacea.
V. olivacea. Pers. in Ust. aun. 7, p. 28, t. 6 , f. B , a. b. DC. Syn. n. 853.—
JV. punctiformis. Fl. fr. 11. 853. — V . analcptci. Acli. Metli. 119» Licli.
univ. 275.
La croûte est luisante; le noyau des réceptacles est blanc.
854- Yerrucaire du mar- Verrucaria hippocastani.
ronnier.
V. punctiformis, fi ptelæodes. Ach. Meth. 1 19. Lich. univ. 275.
Elle diffère de la vraie verrucaria punctiformis d’Acharius, par sa
croûte plus glauque , nullement luisante ; par ses réceptacles presque
planes, très-rapprochés, souvent percés d’un petit pore.
855. Yerrucaire du saule. Verrucaria salicina.
M. Acharius, dans sa Lichenographie universelle, l’a désignée sous
le nom A’opegrapha verrucarioïdes , p. 244-
858a. Yerrucaire sale. Verrucaria rhyponta.
V. rhyponta. Ach. Lich. tmiv. 282.
Sa croûte est noirâtre, extrêmement mince, et ne semble être
qu’une tache arrondie ou un peu irrégulière de 2 à 4 lignes de diamètre
; vue à la loupe, elle offre de très-légères rides à peine sensibles
; ses réceptacles sont en petit nombre vers le milieu de la taché,
convexes, noirs à l’extérieur, blancs à l’intérieur, tres-petits et à
peine visibles à l’oeil nu. M. Chaillet l’a trouvée au printemps, dans
le Jura , sur une écorce qui paroît être celle d’un peuplier.
M. Acharius l’a trouvée sur le tilleul et le frêne.
873*. Pertusaire à croûte lisse. Pertusaria leïoplaca.
Porina leiopluca. Ach. Lich. 309, t. 2, f. 2.
Sa croûte n’est ni ridée ni tuberculeuse comme dans la P. commune
, mais lisse, unie , blanche et contiguë ; ses verrues sont
convexes , de la même couleur que la croûte, lisses à leur surface,
un peu fendillées dans un âge avancé ; elles s’ouvrent le plus souvent
par une seule ouverture peu régulière et brunâtre. Elle croit sur
l’écorce des chênes et des hêtres.
873b. Pertusaire couleur de Pertusaria chionoea.
neige.
P, chionoea. DC. Syn. n. 878*. — Thelotrema chionoeum. Ach. Meth. i 3r,
t. 8, f. 2. — Porina chionoea. Ach. Lich. 3n.
Elle diffère de la pertusaire commune par sa teinte plus blanche, par
sa croûte grenue et non pas lisse, par ses réceptacles plus rapprochés,
et dont les orifices sont peu visibles dans leur jeunesse, et pins petits
même dans leur entier développement; elle croît sur les rochers
de grès siliceux à Fontainebleau.
FAMILLE DES LICHENS (').
876*. Lèpre trompeuse. Lepra leïphcema.
Lepraria leiphoema. Ach. Meth. 4 > L i , f. 2. Lich. uniY. 664.
fè. Virescem. Ach. loc. cit.
Cette espèce forme, sur l’écorce des arbres, des croûtes mince;
d’un blanc grisâtre, tantôt pâle, tantôt un peu verdâtre dans la var A,
(r) Dans cette famille, ainsi que dans la seconde section de celle des Hypo-
x y lo n s , je n’ai rien changé à la classification et à la nomenclature que jamais
admises dans la Flore ; je n’ai même fait qu’un petit nombre d anuitions pour les