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aspect blanchâtre ; les stipules sont membraneuses, un peu velues ,
soudées en une seule qui est bifide, opposée à la feuille; celle-ci se
compose de 11 à 19 folioles petites, oblongues, pliées ou courbées en
gouttière ; les pédoncules sont de la longueur des feuilles , et portent
4 à 6 fleurs bleuâtres ; les bractées sont petites, scarieuses ; le calice
a 5 dents courtes, couvertes de poils noirâtres ; la gousse est sessile
dans le calice, cylindrique, longue de 5 lignes, pubescente, surmontée
par le style, à 4 ou 6 graines dans chaque loge. Cet astragale
diffère de VA. arenarius Lin. par ses gousses plus courtes , sessiles et
non pédiculées dans le calice, et par ses folioles plus nombreuses. If.
H croit dans les sables maritimes de l’Ouest, et a été trouvé à
Bayonne par M. Loiseleur ; à la Teste, le long du bassin d’Arcachon,
par M. Thore ; à l’ile d’Oleron, par M. Bonpland; dans le Finistère,
par M. Bonnemaison.
3984“. Gesse clymène. Lathjrus cljmenum.
L. cljmenum. Lin. sp. io 3o. — Cljmenum uncinatum. Moench. meth.
i 5q. — Pluk. alno. t. n 4 > f . 6, male.
Toute la plante est glabre ; ses tiges sont droites , grêles , un peu
aflées; les pétioles inférieurs ne portent point de folioles, les supérieurs
en ont 5 ou 6 linéaires ou un peu -oblongues, pointues, le
plus souvent alternes ; ils sont munis de stipule en demi-fer de flèche,
et se terminent par une vrille rameuse; les pédoncules sont pluI
longs que les feuilles , et portent de i à 6 fleurs bleues avec l’étendard
pourpre ; les gousses sont glabres, comprimées, non relevées de nervures
, oblongues, terminées par un petit bec crochu, munies d’une
suture gonflée sur le bord supérieur. ©. Elle croît parmi les moissons
et sur les collines aux environs de Toulon (Rob.), d’Hyères (Leuk.)
et de Perpignan. ' *
3g88. Gesse sphérique. Lathjrus sphoericus.
Excluez le synonyme de Lamarck. Voyez la figure que j ’ai donnée
de cette plante, le. gall. pl. rar. p, 10, t. 32.
3988a. Gesse axillaire. Lathjrus axillaris.
L. axillaris. Lam. Dict. 2, p. 906. Pers. ench. 2, p. 3o4. — L.~inconspi-
cuus. Lin. sp. 1020 ? r
Cette espèce ressemble beaucoup à la G. sphérique ; mais elle en
différé par sa fleur blanchâtre, presque sessile , de moitié au moins
plus petite, et dont le calice est presque égal à la longueur de la
corolle. ©. Elle se trouve dans les lieux pierreux et exposés au soleil
des provinces méridionales ; à la plaine de la Crau en Provence, d’où
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elle m’a été envoyé par M. de Suffren; à Villeneuve d’Ardèche, par
M. Prost.
3988b. Gesse à petite fleur. Lathjrus micranthus.
L. micranthus. Gérard, in Lois., not. 106.
Je ne connais point cette espèce ; mais, d’âprès la description de
M. Gérard, elle paraît bien distincte de toutes les autres, et notamment
de la G. axillaire, dont elle est voisine; ses tiges sont redressées,
menues, anguleuses ; ses stipules plus longues que le pétiole^ celui ci
est très-court, chargé de 2 folioles lancéolées-linéaires , et terminé
en une petite vrille simple; les pédicelles sont axillaires, très-courts ;
les dents du calice presque égales à la corolle ; l’étendard est rouge ;
la gousse cylindrique, un peu velue , plus étroite que les folioles , à
8 ou io graines : elle est comprimée, glabre, plus large que les
folioles. © ? M. Gérard a trouvé cette plante dans les champs en
Provence.
3994. Gesse des prés. Lathjrus pratensis.
fi. Velutinus.
L’état ordinaire de cette plante est d’avoir la surface glabre; la
var. £, qu’on trouve dans les lieux secs, est toute couverte d’un
duvet court, couché et serré.
4oo6. Orobe tubéreux. Orohus tuberosus.
fi. O. tenuifdtius. Roth. germ. 1 , 3o5. Bast. snppl. p. 9. — Lathjrus
attenuatus. Pers. ench. 2 , p. 3o5. Lois. Fl. gall. 930.
•y. O. pjrenaicus. Lin. sp. 1029. Lapeyr. Abr. 6 i 3. — Pluk. t. 210 , f. 2.
Cette espèce se distingue toujours à ce que sa racine est munie cà
et là de petits renflemens tuberculeux, et à ce que sa tige est bordée
d’une aile étroite et foliacée ; mais il paraît que la forme de ses
feuilles est très-variable : dans la var. es, qui est le type de l’espèce,
les folioles sont oblongues; dans la var. fS, elles sont linéaires; dans
la var. y au contraire, elles sont ovales et les inférieures presque
arrondies ; la longueur des pédicules est pi-oportionnée à la largeur
des feuilles : ainsi ils sont plus longs que la feuille dans la var. y ,
égaux à sa longueur dans la var. «, plus courts qu’elle dans la.
yar. /3, qui est tellement tranchée, qu’on a peine à ne pas la regarder
comme une espèce distincte. M. Bertoloni, qui les a toutes observées
dans les Apennins, assure qu’elles ne sont réellement que des
variétés. Elles croissent dans les collines et les bois : la var. £, qui
est la plus i-are , se trouve à la forêt de Beaugé en Anjou (Bast.).