i 5 2 7°. Calamagrostis de Calamagrostis Halleriana.
Haller.
Arundo calamagrostis. Hall. Fil. in Rcem. arch. r , p. 2 , p. 10. —- Arundo
pseudo-pkragmites. Schrad. Fl. germ. 1 , p. 213 , t. 4» & 3 (excl. syn.).,
Lejeune , Spa. 1 , p. 43. — Arundo Halleriana, Gaud. Agr. helv. 1 ,
P- 97-
Elle ressemble beaucoup à la précédente ; mais son arête part du
dos et non du sommet de la valve externe des balles ; cette arête est
fort courte, et se confond presque avec les poils ; la languette des
feuilles est courte et obtuse ; les feuilles sont tantôt glabres, tantôt
un peu pubescentes en dessus ; le chaume tantôt lisse , comme je le
vois dans la plante du Valais ; tantôt très-rude, comme dans la plante
des Ardennes. Y aurait — il encore ici deux espèces confondues ?
Elle croît dans les lieux humides des bois et le long des rivières • je
ne sache pas qu’elle ait encore été trouvée en France ; mais elle croît
très-près de la frontière, à Theux , Juslonville et Malmedy , dans
les Ardennes, où elle a été trouvée par M. Lejeune ; dans le canton
de Berne , et dans le Valais (Gaudin).
1529. Calamagrostis lan- Calamagrostis lanceolata!
céolée. - ,
C. lanceolata. Roth. Fl. germ. i , p . 34. Fl. fr. ed. 3 , n. ïüttg, var. ■—
Arundo calamagrostis. Lin. sp. 12 1 ? Schrad. Fl. germ. 1 , p. 2 1 4 ,
t. 4, f- 4-
' Sa racine rampe ; sa tige s’élèvè à 2 à 3 pieds.; ses feuilles sont
linéaires, étroites, souvent roulées parleurs bords, lorsqu’elles sont
sèches ; la languette est courte, obtuse ; la panicule est lâche, étalée ;
les pédicelles sont flexueux, un peu rudes; les glumes lisses, un peu
rougeâtres dans leur fraîcheur, à 2 valves égales, lancéolées, acérées
, l’extérieure à 1 , l’intérieure à 3 petites nervures ; la balle est de
moitié plus courte, à 2 valves ; l’extérieure à 4 nervures, bifide et
dentelée au sommet, qui se prolonge en une très-petite arête partant
de l’échancrure , rude et un peu courbée ; les poils sont nombreux,
pins longs que‘la balle, plus courts que la glume. Tf'ElIe
croît dans les prés et les bois humides ; elle est indiquée dans la plupart
des provinces de France ; mais elle y paraît plus rare que la
suivante ; je ne la connais avec certitude qu’au pied des Alpes, voisines
de Genève , et dans les Ardennes, près Verriers et Malniédy.
2 529a. Calamagrostis terrestre, Calamagrostis epigeios.
C..epigeios. Roth. germ. 2 , p. 1 , p, g u — C. lanceolata, &. FI. fr. ed. 3 ,
n. i 52q. — Arundo epigeios. Lin. sp. 120. Schrad. Fl. germ. 1, p. 211,
t. 4 , f. r. Gaud. Agr. helv. t, p. 94.
Sa racine rampe ; sa tige s’élève à 2-4 pieds ; ses feuilles sont lan-
céolées-îinéaires , un peu rudes, sur les bords et sur le dos ; la languette
est longue ( pointue, déchirée à la fin de sa vie; la panicule est
étroite, roide , un peu étalée, divisée ou un peu lobée ; les pédicelles
sont rudes, les fleurs ramassées ; les glumes verdâtres, à 2 valves
grêles, lancéolées, acumiiïées, rudes sur le dos et sur les bords;
l’extérieure à une, l’intérieure à 3 petites nervures ; la halle est de
moitié plus courte, à 2 valves inégales 5 l’extérieure bifide au sommet,
à'4 nervures , émettant du milieu de son dos une arête droite et qui
dépasse à peine sa longueur ; les poils sont nombreux, presque aussi
longs que la glume. If Elle croît à peu près indifféremment dans les
lieux secs et humides, dans presque toufte la France.
i 5 3 i a. Stipe tortillée. Siipa tortilis.
S. tortilis. Desf. Fl. atl. 1, p. 99, t. 3 i , f. 1. — Agrostis s pic a oienti. Lapeyr.
. abr. 3 4 , var. foliis convoliitis (ex spec. ab ipso designato). — Spar-
tium, etc. Bocc. mus. p. i 3 8 , t. 97.
Elle ressemble à la St. jonc , et a comme elle , en particulier , ses
feuilles glabres, glauques et roulées en dessus, et ses arêtes tortillées
et pubescentes à leur partie inférieure , droites et rudes à leur partie
supérieure; niais elle en est évidemment distincte par sa stature moins
élevée, par sa panicule serrée, courte et enveloppée à sa base par la
feuille supérieure, qui s’élargit un peu et forme une espèce de gaîne
dont la longueur égale celle des arêtes, ip Elle croît sur les rochers
arides exposés au soleil, dans les points les plus méridionaux de la
France ; je l’ai trouvée à Villefrancheprès Nice,et à Coilioure* sur
les rochers de la forteresse; M. XatardTa aussi trouvée en Roussillon.
i 5 3 a. Stipe chevelue. Stipa capillata.
Elle forme une espèce bien distincte du St. j'uncea, en ce que ses
arêtes sont glabres dans toute leur longueur , et non pubescentes à
leur partie inférieure, droites à leur base , ondoyantes vers le sommet
, et non tortillées à la base et droites au sommet ; elle se retrouve
à Chaumont" et Millon, en Anjou (Bas!.); en Lorraine (Will.);
à l’hermitage de Pena, en Roussillon (Lapeyr. ) ; entre Martigni et
Saint-Branchier, dans le Yalais, etc.
T omk Y . 1 7