a que 2-3 ; MM. Chaillet et Baslard l’ont trouvée n’ayant qu’une
seule fleur : dans cet état, elle pourrait se confondre avec VH. uni-
Jlora, Vill. ou helvetica, Jaeq. ; mais elle en diffère parce que son
involucre n’est pas hérissé de longs poils : il est probable que, lorsqu’on
a dit que VH. helvetica se transformait par la culture en
H. maculata, on avait mis en expérience cette variété uniflore de
VH. maculata.
2955. Porcelle de Suisse. Hypochceris Helvetica.
H. helvetica. Jacq. ic. iar. t. 4. — H. unifiera. Fl. fr. ed. 3 , vol. 4, p. 46,
Rapportez ici la description 2g55.
2956*. Porcelle de Balbis. Hypochceris Balbisii.
a.. Scapo ramoso multijloro.
fi. Scapo simplici unifloro. — H. minima. Balb. mise. ait. 29. — H. Balbisii.
Lois. not. 124-
Je n’indique cette plante comme espèce qu’avec doute, et plus
pour appeler sur elle l’attention des observateurs que pour la décrire
d’une manière définitive; elle a toutes les aigrettes pédiculées, ce qui
la classe dans la première section du genre, où elle est très-facile à
distinguer à cause de sa racine grêle et annuelle; elle ressemble absolument
à VH. glabra, et présente toutes les mêmes variétés pour la
forme de ses feuilles, la longueur, la direction, la division de ses
hampes, le nombre de ses fleurs : je pense qu’elle en est une simple
variété, et que peut-être les graines latérales avortent quelquefois de
manière que toutes les aigrettes paraissent pédiculées. ©. La var. a
croît aux environs de Lyon et de Nantes, et a été confondue avec
VH. glabra ; la var. fi à Fréjus, et a été prise pour VH. minima.
2957. Porcelle glabre. Hypochceris glabra.
fi. Uniflora. — H. simplex. Mér. Fl. par. 3io.
Cette variété . qui croît dans les lieux secs près Nantes , Angers,
Paris, diffère de l’étal ordinaire de la porcelle glabre en ce que sa
hampe est nue, simple, haute de deux pouces seulement,et terminée
par une seule fleur; on ne peut cependant la confondre avec Vhypo-
choeris minima , Desf., car elle a l’involucre glabre et non hérissé.
2964a. Sériole de l'Etna. Seriola Ætnensis.
S. ætnensis. Fl. fr. ed. 3 , vol. 5 , p. 922. — S. urens. Ail. ped. n. 85i ,
t. 29, f. 1, non Lin.
Elle est extrêmement commune sous les oliviers, dans les champs
entré Nice et Villefranche.
C D L X X X IX * * . R O B E R T IE . R O B E R T 1A.
Serioloe sp. Lois. — Nov. genus. Richard.
Car. L’involucre est composé d’un seul rang de folioles égales;
les graines sont entremêlées d’écailles, toutes couronnées d’une aigrette
sessile , plumeuse , à poils légèrement membraneux à la base.
Qbs. Ce genre diffère des sérioles, parce que l’aigrette est sessile et
non portée sur un pédicelle ; des thrincies et des liondents, parce que
le réceptacle est garni d’écailles et l’involucre simple; des porcelles,
parce que les aigrettes sont toutes sessiles , et l’involucre non embri-
qué. La convenance de l’établissement de ce genre a déjà été indiquée
par M. Richard : comme, la seule espèce qui le compose est
originaire de Corse , je lui ai donné le nom de M. Robert, auquel la
botanique doit la connaissance d’un grand nombre de plantes de
Corse : le genre Robertia de M. Mérat est le même que le Koettea,
décrit antécédemment par M. Biria.
2qô/[h. Robertie dent-de-lion. Robertia taraxacoïdes.
Seriola taraxaçoides?"Lois. Fl. gaîl. 53o, t. ï8.
Cette plante est entièrement glabre, et ressemble par son port
à certaines variétés de la dent-de-lion et à la sériole de l’Etna; scs
feuil'es naissent toutes de la racine ; elles sont pétiolées, roncinées, à
lobes inférieurs, étroits, pointus, recourbés du côté de la base; à
lobe terminal plus grand, ovale ou un peu échancré à sa base, de
manière à avoir deux petites oreillettes aiguës ; les hampes sont de
2 à 3 pouces de longueur, demi-etalées, nues ou chargées d e l à
2 folioles linéaires très-petites; chaque hampe se termine par une
fleur jaune, plus petite que dans la dent-de-lion ; l’involucre n’a
qu’un seul rang de folioles ; les écailles du réceptacle sont membraneuses
, de la longueur et de la forme de celles de l’involucre. If. Elle
croît dans l’île de Corse (Lois.), et très-abondamment dans la Ligurie
orientale, d’où elle m’a été envoyée par M. Bertoloni.
2972. Liondent hérissé. Leontodon hispidum.
L. hispidum. Lin. sp. 1124. — L. hispidum, rvar. et. Fl. fr- ed. 3 , n. 2972.
Apargia hispida. Wild. sp. i 5o2. — Redypnoïs hispida. Smith, Fl. b rit.
2 , p. 823_— Hieracium incamim. Poil. pal. n. 738. Savi, cent. 162.—
L, protéiforme , rvar. D. Vill. Dauph*. 3 , p. 88.
Sa racine est un peu oblique ou horizontale r tronquée à sou
sommet, et garnie de fibres nombreuses et cylindriques : ce caractère
la distingue très-bien des deux suivantes, mais la rapproche telle—
p a t du L. hasùle,, que peut-être elle n’en est qu’une variété ; elle