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rousse a 1 état de dessiccation, mais qui parait avoir été blanchâtre
lorsqu elle était fraîche. Peut-être quelques-unes des productions
décrites par les auteurs sous le nom de sclérotium, ne sont-elles
autre chose que des tubercules de clavaires analogues à celles-ci, et
ou la petite massue n’était pas encore développée ou était déjà
tombée. Notre clavaire sclerotmm parait très-analogue à la C. gra-
nulata;.nais; elle diffère trop de la figure que Wildenow en a publiée
(Prod. t. 7. f. 18.) pour pouvoir y être rapportée.
a 53a. Clavaire ? des crottes de chat. Clavaria? felina.
Cette singulière production a été observée par MM. Chaillet et
Coulon, croissant dans une cave sur des crottes de chat. On voit
dabord se former sur celles-ci des espèces de tubercules blancs,
arrondis peu réguliers, d’un aspect poudreux ou un peu barbu:
de la„ s elevent ensuite des faisceaux composés de filamens d’un beau
b anc, longs de 6 a 7 lignes, simples ou rarement rameux, grêles,
filiformes, aigus , nus a leur base, puis hérissés en tous sens par des
poils extrêmement délicats et qui, vus au microscope, paraissent
découpés comme les barbes des plumes: Est-ce une clavaire, un .
toyssus, ou quelque genre non encore décrit ?
260% Clavaire visqueuse. Clavaria viscosa.
c 'viscosa. Pers. Coram. p. 53, t. 1, f. 5. Syn. 594_
Elle est charnue, tenace, haute d’un pouce environ, visqueuse à sa
su face, d un jaune doré, ramifiée, tantôt dès sa base, tantôt vers
son sommet; les rameaux extrêmes sont tous bifurques, à ramifications
pointues, un peu divergentes , et semblables à des cornes • elle
croit dans le Jura, dans les forêts de sapin, sur les morceaux de bois
ou autres débris de cet arbre; sa racine, qui est assez longue, pénètre
dans le bois, d’après M. Persoon.
265*. Clavaire des herbes. Clavaria ? herbarum.
C. herbarum. Pers. Corara uomm. pn. 0tin9 , t,. 3» , fe. 4/ . Sc yn. 6c o5e. — Acrospermum
compressum. Tode Mekl, 1 , p. 8, t. 2, f. i3 . r
Cette petite espèce ne s’élève guère au-delà de , à 2 lignes de
ongueur ; elle est d’une consistance tenace, un peu dure, de couleur
noirâtre tirant sur le vert d’olive lorsqu’elle est fraîche , de la forme
d un ellipsoïde comprimé et aminci à sa base; elle croit droite, solitaire
ou disposée en très-petits groupes, sur l’écorce des tiges sèches
des herbes, au printemps.
des champ ig no n s . 3r
374». Auriculaire terrestre. Thelephora terrestns.
T. terrestris. Ehr. pl. exsic. n. 178, Pers. Syn. 566. Moug. et Nestl. vog.
n. 297- — T. mesenteriformis. Wild. Fl. berol. t. 7, f. 15.
Elle est presque absolument sessile, attachée par le côte, et se
soutient dans une position ordinairement oblique ; son chapeau est
arrondi ou lobé, un peu imbriqué, plane, de consistance un peu
charnue, de | à 1 f pouce de diamètre; sa surface supérieure est
hérissée de poils ou d’écailles piliformes couchées ; les deux surfaces
sont d’un brun assez foncé. Elle croît sur la terre sablonneuse, en
automne, dans les forêts. MM. Mougeot et Nestler l’ont trouvée dans
les Vosges.
275*. Auriculaire du pin. Thelephora pini.
T. pini. Schleich. pl. exsic. — T. abielina. fi. pinea. Alb. et Schw. Nisk.
î n . 820.
Sa consistance est mince, coriace ; son diamètre ne dépasse guère
2 à 4 lignes ; elle adhère par le centre de son disque ; ses bords sont
appliqués dans leur jeunesse et se relèvent ensuite; sa forme est
d’abord orbiculaire, et devient souvent ensuite ou oblongue ou
irrégulière par la soudure de plusieurs individus ; ses deux superficies
sont glabres ; celle qui est voisine de 1 ecorce est presque noire,
l’autre est d’un roux brun, presque point luisante et munie de quelques
petites papilles. Elle croît en sociétés nombreuses sur l’écorce
du pin sauvage, dans les Alpes et le Jura.
275b. Auriculaire rompue. Thelephora frustulata.
T. frustulata. Pers. Syn.A77.
Cette auriculaire est remarquable par sa consistance épaisse et
dure comme du bois; elle adhère par son centre, et forme des disques
arrondis , oblongs ou un peu sinueux , de 4 à 6 lignes de diamètre,
amincis sur les bords, et épais vers le centre; la surface inférieure
est noirâtre ; zonée, glabre ; la supérieure est plane, d’un roux pâle,
légèrement grisâtre, d’une apparence un peu plus'charnue e£ comme
poudreuse ; dans sa vieillesse, ce champignon se rompt de lui-mêmo
en fragmens arrondis. Il,croît sur les vieilles poutres de la machine
de Marly , où il a été observé au printemps, par M. Dufour.
275®. Auriculaire en disque. Thelephora discijbrmis.
Helvella disciformis. Vill. Dauph. 4, P- i °46 ? — T. acerina fi quercina.
Pers. Syn. 58a ? " . “ t - '
Elle est d’une consistance mince, coriace, seche, d une couleur
blanche, un peu. sale en-dessous ; elle adhère à 1 écorce par sa partie