338oia. Gaillet sétacé. Gciliitm setaCeum.
G. setaceum. Lam. Dict. 2 , p. 5 8 4 . — G. microcarpum. Vahl. symb. a ,
p. 1 1. — G. capillare. Cav.
Ce gaillet est une des espaces les plus faciles à distinguer par son
port ; sa tige est grêle , fihe, droite , rameuse seulement par le
haut longue de 3-4 pouces. Les feuilles sont verticillées dè 4 à 6
à chaque verticille, fines et grêles comme des cheveux, beaucoup
plus courtes que les entre-noeuds ; les fleurs sont blanches ou rougeâtres,
très-petites, disposées en petits corymbes lâches aux sommités
des branches , plus courtes que les feuilles florales ; les fruits
sont presque globuleux, fortement hérissés de poils serrés, rôides
et blanchâtres. Q . Cette plante croit dans les lieux secs, pierreux
et exposés au soleil dans la basse Provence à Toulon , Aix , Salon,
Arles. Je doute fort qu’elle se trouve au sommet des Pyrénées ,
comme le dit M. Lapeyrouse , qui a sans doute désigné sous ce nom
quelque autre plante. -
3383a. Gaillet verticillé. Galium verticillatum.
G. 'verticillatum. Danth. in Lam. Dict. 2 , p. 5 8 5 . Lois. not. 33 , t. 2.
J’avais confondu cette espèce avec le G. des murs, auquel elle
ressemble en effet beaucoup , mais elle s’en distingue à ses tiges qui
ne sont rameuses qu’à la base ; à ses feuilles supérieures, qui sont
opposées au lieu d’être verticillées 3 ou 4 ensemble ; surtout à ses
fleurs presque absolument sessiles et à ses fruits plus arrondis, entièrement
couverts de poils, réunis 3 ou 4 à chaque aisselle de
manière à paraître verticillés, toujours dressés et non réfléchis à
leur maturité. 0 . Ce gaillet croît dans les champs en Provence, aux
environs de Salon ( Suff. ), et à Bédoin , au pied du mont Ventoux
( Requien ).
3385. Gaillet boréal. Galium boreale.
<*. Fructibus glabris. — G. hjssppifolium. Hoff. germ. 3 , p. 71. — G. ru-
bioides. Poil. pal. n. 148, excl. syn. — G. boreale, a. Lam. Dict. 2 ,
p. 576. — G. rubioides , fi. Fl. fr. ed. 3 , n. 3 3 5 cj.
fi. Fructibus subscabris. — G. boreale. Koch, in Litt.
y. Fructibus scaberrimis.— G. boreale. Lin. sp. i 5 6 . F l.fr . ed. 3 , n. 3 3 8 5 .
— G. boreale, fi. Lam. Dict. 2 , p . 5j6. — G. nervosum , a.. Lam. Fl.
fr. 3 , p. 378.
Cette espèce varie quant à l’aspect de ses fruits, qui sont glabres
dans la var. <*, hérissés de quelques poils dans la var. fi, et très-
hérissés dans la var. y ; le reste de la structure de ces plantes est
absolument semblable ; elles croissent dans les lieux montueux et
frais des Alpes,.des Cévennes, de la Lozère, du Jura. Quant au
vrai G. rubioides, je doute beaucoup qu’il se trouve en France.
3387. Vaillantie des murs. Vaillantia muralis.
Michel! avait bien décrit cette plante, dont des botanistes on*
ensuite négligé les vrais caractères, M“«. Lucie Dunal m’a fait observer
que ses fleurs naissent 3 à 3 entre les feuilles de chaque verti
cille : dans chaque groupe, la fleur centrale qui se déjette en en-bas
est seule fertile et a 4 divisions ; les deux latérales sont droites ,
stériles, à 3 divisions ; après la fleuraison, les bases des calices se
soudent, et leurs limbes grandissent et forment les 3 cornes dont le
fruit est couronné. Elle est commune en Provence, en Languedoc,
en Roussillon, dans toute la région des oliviers.
FAMILLE DES CAPRIFOLIACÉES.
3391. Linnée boréale. Linnoea borealis.
I l parait certain , quoi qu’en aient dit des autorités respectables,
que la Linnée ne se trouve ni aux Cévennes ni à la montagne des
Yoirons.
3392a. Chèvrefeuille des Baléares. Lonicera b a la n ça .
Caprifolium balearicum. Dum. Cours bot. cuit, ed. 2 , 3 , p. 3 3 8 .
. C e beau chèvrefeuille a des rapports avec les L. caprifolium et itn-
plexa, mais me paraît bien distinct de l’un et de l’autre : ses branches
ont une écorce presque violette, recouverte d’une teinte glauque
; les feuilles sont oblongues-lancéolées, tronquées , ou même un
peu' échancrées en coeur à leur base, pointues, entières, fermes,
toujours vertes , d’un vert foncé en dessus, extrêmement glauques
en dessous, entièrement glabres ; celles du haut sont soudées par
leur base ; celles qui approchent des fleurs sont plus larges que les
inférieures , et celles qui entourent immédiatement chaque petit bouquet
sont aussi larges que longues, toujo.urs pointues ; les fleurs sont
grandes, d’un blanc jaunâtre, de i 5 à 18 lignes de longueur, à
2 lèvres, réunies 4 à 6 ensemble en une petitè tête qui termine
chaque rameau; les fleurs sont sessiles dans l’espèce de réceptacle
que. forment les 2 feuilles supérieures soudées. T) • Cet arbuste a été
observé dans les Pyrénées orientales, aux environs de Prades, par
M. Coder.