ses bords du côté supérieur. Enfin la'var. y, que M. Prost a trouvée
dans le Gévaudan sur le trèfle rampant,'ne paraît pas différer
des précédentes; il ne détermine pas de tache sur la feuille, et naît
souvent mêlé avec l’urédo des trèfles.
658«. Écidium du fdana. Æcidium phillyreoe.
11 ressemble a l’E. épais, et n’en est peut-être qu’une variété : il
croît à la surface inférieure des feuilles du philljrea latifolia, et attaque
aussi quelquefois les jeunes pousses, les pétioles et les
nervures; il déforme entièrement les parties qu’il attaque avant
leur développement complet; sur les feuilles déjà développées,
il forme des boursoufflures compactes, irrégulières, noirâtres;
les péridiums sont nombreux., rapprochés , et comme enfoncés
dans cette tumeur; les bords de leur orifice sont à peu près entiers
et un peu courbés en dedans , de sorte que l’entrée du péridium est '
très-petite. La poussière est d’uh jaune orangé. J’ai trouvé cette
espèce aux environs de Montpellier, où elle est rare
659a. Écidium de l ’hippo- Æcidium hippocrepidis.
crépis.
Il croit à la surface inférieure des feuilles de Yhippocrepiscomosa;
ses péridiums naissent d’abord épais, puis recouvrent en totalité la
surface des folioles qui sont un peu déformées et tendent à se plier
en^ dessus sur leur nervure moyenne ; ces péridiums sont blanchâtres
, orbiculaires , serrés , courts , d’abord clos , puis ouverts en
cupule , dont le bord est droit, épais , légèrement dentelé. La poussière
est d’un blanc jaunâtre. Cet écidium a été découvert en Savoie ,
par M. Bonjean, sur l’hippocrepis en ombelle.
6 6 1*. Écidium du bunium. Æcidium bunii.
*• Bunii bulbocastani. — Æ . bunii. DC. Syn. n. 6 6 i\ Enc. bot. 8, p. L .
jÊ. Ferulce sulcatce. r
y. Smyrnii olusatri.
Cet écidium attaque les pétioles , les nervures et même le limbe
des feuilles de plusieurs ombellifères; il naît surtout â leur face inférieure,
les boursouffle, les déforme, et souvent empêche l’accroissement
des parties supérieures de la feuille ; ses péridiums sont nombreux
, rapprochés en groupes irréguliers; leur forme est ovale ou
arrondie ; les bords sont à peine saillans , entiers , un peu rentrans.
La poussière est d’un jaune orangé. La var. « été trouvée dans les
Alpes par M. Schleicher, sur le bunium noix de terre ; la var. fl, que
M- Emile Ymcent a trouvée à Gênes, sur la férule sillonnée, ne diffère
point de la précédente ; la var. y , que M. Bouchet a cueillie à Montpellier,
sur le maceron commun, attaque davantage le limbe, et le
déforme moins que les précédentes.
66aa. Écidium des renoncu- Æcidium ranuncula-
lacées. ce arum.
cl. Ranunculi acris, Pers. Syn. 210.
fi- Ranunculi bulbosu DC. Syn. n. 662*.
y. Ranunculi gouani..
<P. Ranunculi platanifolii.
i. Ranunculi pjrenoei.
f . Aconiti napelli.
a. Thalictri flavi. ■
S. Aquilegiæ -vulgaris. — Æ . aquilegiæ.'Pers. ic. pict, 4, p. 58, t. a3 f. 4.
Il attaque la surface inférieure, et très-rarement la supérieure de la
plupart des renonculacées, et y forme de petits groupes arrondis,
ovales ou un peu irréguliers, qui ont a à 3 lignes de diamètre, et qui ne’
déforment ni ne tachent guère la feuille autour d’eux ; les péridiums
sont courts, cylindriques, d’un blanc jauifâtre ; leur bord est muni
de dents larges , réfléchies et caduques. La poussière est d’un jaune
orangé. Cette espèce eSt assez commune dans les montagnes. Outre
les nombreuses variétés que j ’ai citées, je soupçonne que Y JE. con-
fertum , var. « (Fl. fr. n. 659 ) , qui croît sur la ficaire , l’Æ. unilatérale
( Fl. fr. n. 661 ) , qui naît sué l’anémone à fleurs de narcisse
et peut-être Y Æ. bifrons \ Fl. fr. 11.662), qu’on trouve sur l’aconit
tue-loup , pourront rentrer encore comme de simples variétés dans
notre écidium des renonculacées.
665a. Écidium de l’amelan- Æcidium amelanchieris.
chier.
Cet écidium tient le milieu entre Y Æ. cornuturn et Y Æ. oxyacanihoe •
il naît à la surface inférieure des feuilles de l’alisier amelanchier;
ses péridiums naissent de 3 à 8 réunis en groupe : chacun d’eux
sort d’un tubercule charnu, compacte, soudé par sa base avec les
tubercules voisins ; ces tubercules sont d’abord roux, puis bruns;
la partie correspondante de la face supérieure de la feuille offre une
tache rouge au milieu de laquelle on compte à peu près autant de pe-
tits tubercules noirs qu’il y a de péridiums sur le côté opposé; chaque
péridium est membraneux ^cylindrique , d’un blanc sale', long d’une
.ligne et demie , d’abord entier, fermé et pointu, puis Ouvert et déchire
a son sommet en lanières fines, droites, peu ou point ouvertes.
La poussière est d’un roux bruri, composée de globules
T qme V . „