disposées en corymbe ; les pédicules ont de très-petits poils glanduleux
à peine visibles, et ceux des rameaux centraux portent vers
leur base 2 bractées oblongues, aiguës et opposées : ces bractées
manquent dans les branches inférieures, R . Ce rosier a été découvert
par M. Bastard, dans les environs d’Angers. La var. fi, que
M. Prost m’a envoyée des environs de Mende, ne diffère de celle
d’Angers que par ses aiguillons moins élargis à leur base.
3716. Rosier des chiens. Rosa canina.
A canina. a. Fl. fr. n. 3 7 16 , excl. var. fi et €y. Desv. Journ. bot.
i 8 i 3 , 2 , p. 1 14 , excl. var. plurib.
Sous le nom de A. canina, je comprends avec M. Bastard tous les
rosiers à fruit ovoïde , glabre, ainsi que le pédicule ; à folioles glabres,
simplement dentées en scie; à tige et pétioles munis d’aiguillons
crochus , à styles libres, à fleurs variant du rose vif au rose le
plus pâle. Quoique ce caractère exclue plusieurs des variétés réunies
à cette espèce par divers auteurs, il en reste encore un nombre
très-considérable, et parmi lesquels il se trouvera très-probablement
quelques espèces dignes d’être admises : le R. glauca , Vill. in Lois,
not. 80, remarquable par son feuillage glauque et le rose \if de ses
fleurs, parait être de ce nombre; les R. nitens, Desv. in Mer. Fl.
par. 192 ; R. glaucescens, Desv. in Mer. par. iga ; R. vert cillacantha,
Mer. Fl. 90, ne sont, d’après M. Desvaux, que de simples variétés
du R. canina. C’est encore parmi ces variétés qu’il faut ,• selon moi,
ranger le rosier à petites fleurs blanches que M. Bastard a indiqué
comme variété sauvage du R. alba ( Ess. p. 189).
3716*. Rosier des haies. Rosa sepium.
R. sepium. Thuil. Fl. par. ed. 2 , p. 2Î2. DC. syn. 333. — P . canina,
fi* F l fr. ed. 3 , n. 3716. — R. myrtifolia. Hall. fil. ex Schl. pl. exs
— R. agrestis. Sa vï, Fl. pis. x , p. 475- Mat. med. t. 27, non Gmel.
Cette espèce diffère du R. des chiens par ses feuilles plus petites,
couvertes en dessous de poils glanduleux , et du R. rouillé par sçs
ovaires beaucoup plus allongés et parfaitement glabres, ainsi que
les pédicelles ; les feuilles sont plus pointues ; les fleurs d’un rose
pâle , quelquefois blanches. R . Ce rosier est l’un des plus communs
dans les haies et les buissons dans toute la France. M. Desvaux
pense que les rosa stipularis, biserrata et macrocarpa, Merat. Fl.
par. 190, rentrent comme de simples variétés dans le R. sepium.
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DES r o s a c é e s . 53g
3717». Rosier glanduleux. Rosa glandulosa.
R. glandulosa. Bell. act. acad. Tnr. 1790, p. a3o. — R. pimpinelli-
folia. Vill. Daupb. 3 , p. 553, non Lin.
Cette élégante espèce de rosier forme un arbrisseau touffu de
5 à 7 pieds de hauteur ; les aiguillons de la tige sont rares, droits ,
assez grêles; ceux des pétioles sont petits, crochus, entremêlés de
quelques poils glanduleux ; les folioles sont au nombre de 5 à 7 parfaitement
glabres, un peu glauques, ovales, obtuses, petites, deux
fois dentées et à dents glanduleuses , en tout assez semblables à celles
de la pimprenelle ; les fleurs sont solitaires, d’un rose vif ; les
pédicelles et les ovaires sont hérissés de longs poils spiniformes et
glanduleux ; les stipules sont bordées de dents glanduleuses ; le
calice a son tube ovoïde , ses lobes presque toujours entiers, un
peu glanduleux en dessous. R • Ce beau rosier croît dans les haies et
les buissons, aux environs de Briançon , notamment sous la ville et
le long de la vallée qui conduit au Lantaret : il fleurit en juillet.
3717*. Rosier d’Anjou. Rosa Andegavensis.
R. andegavensis. Bast. ess. 189 , suppl. 29.
fi. R. sempervirens. Bast. ess. 188, non. Lin.
Cette espèce ressemble à la précédente : c’est un arbuste rameux,
à aiguillons rares, épars, droits sur les rameaux fleuris, ou un
peu crochus sur les rameaux stériles ; ses pétioles sont presque toujours
nus,; ses folioles ovales, très - glabres ; ses fleurs d un rose
'pâle, ou blanchâtres, solitaires; ses pédicelles et ses ovaires hérissés
de poils glanduleux, quelquefois glabres ; les fruits sont ovales; les
styles courts, distincts, pubescens ; les lobes du calice pinnatifides ,
à l’exception de 1 ou 2 qui sont entiers. T). Il croît dans les haies
et les buissons en Anjou, à la Brissac, la Romagne, Pruniers et
Angers (Bast.); dans le haut Poitou (Desv.), aux environs d Orléans
(St.-Hil.). — La var. fi, que M. Bastard a aussi trouvée aux
environs d’Angers , et que lui-même soupçonne être une simple variété
du rosier d’Anjou, a le feuillage moins glauque, les fleurs
blanches , l’ovaire un peu plus ovoïde et les styles quelquefois un
peu soudés.
3717e. Rosier à petites fleurs. Rosa micrantha.
Cette espèce s’approche beaucoup du R. glanduleux ; mais elle en
est certainement distincte à cause de ses ovaires glabres et de ses
aiguillons crochus ; elle forme un buisson garni d’aiguillons droits à
leur base, crochus, au sommet : on trouve encore de petits aiguillons