797b. Sphérie hispide. Sphceria hispida.
S. hispida. Tode Mekl. 2 , p. 17 , t. 10, f. 84. Pers. Syn. 74.
S. subrotunda.
Elle naît eparse sur le bois des branches de chêne mortes et demi-
dées d’écorce ; ses sphérules sont noirâtres, presque globuleuses »
un peu amincies au sommet en forme de poire ovoïde , terminées par
un orifice tres-peu saillant, hérissées de poils roides, épars, un peu
écartés , courts, d’un brun luisant, et également distribués sur toute
la surface. M. Chaillet l’a trouvée dans le Jura au mois de septembre.
M. Dufour a trouvé, au printemps, sur les bois de la machine de
Marly , la var. /3, qui paraît la même que celle-ci, quoiqu’elle soit
un peu plus globuleuse, plus hérissée, plus noire et plus petite.
797e. Sphérie à toupet. Sphceria comata.
S. comata. Tode Mekl. a , p. iS , t. io , f. 81. Pers. Syn. 88. Alb. et Schw.
Nisk. n. i 3a.
Elle naît éparse sur l’épiderme des jeunes branches d’arbres et des.
tiges ou des feuilles dè gramens mortes et tombées à terre : elle est
d un brun presque noir ; sa sphérule est ovoïde, presque globuleuse,
assez petite, surmontée par une houppe de poils nombreux, longs
comme la sphérule elle-même, dressés et un peu infléchis à leur
sommet. Sur les mêmes pailles je vois des individus dont la loge a la
forme d’un petit tubercule clos ou d’une petite coupe ouverte, hérissés
de poils semblables aux précédens, mais déjetés sur la base,
et qui semblent une^matière bissoïde qui entourerait la sphérie. Je l’ai
trouvée aux environs de Paris, sur des feuilles mortes de carex ; et
M. Desvaux, sur delà paille. M. Chaillet l’a rencontrée sur des sar-
mens de vigne, au printemps.
798®. Sphérie des nervures. Sphceria nervîsequa.
Cette espece est fort remarquable par sa position; elle naît à la
face inférieure des feuilles vivantes du mélampyre des prés, à l’époque
de la maturité de ses graines, mais avec cette bizarrerie que ses
sphérules naissent rangées par raies le long des nervures secondaires
de la feuille , suivent leurs anastomoses , et forment par conséquent
sur le disque un réseau noir et grenu, qui ne ressemble pas mal aux
fructifications des diplaziums. Ces raies sont formées par de très-
petites sphéries insérées, à ce qu’il semble, sur l’épiderme, globuleuses
, lisses, et dépourvues de tout orifice sensible. Elle a été découverte,
dans le Jura, par M. Chaillet. Elle est quelquefois mélangée
avec l’urédo des rhinanthacées.
^pgb. Sphérie mobile. Sphceria mobilis.
/ S. mobilis. Tode Mekl. 2, p. 11, t. 9, f. 71. Pers.Syn. 82.
Elle croît sur le bois de chêne pouri et dénudé d’écorce ; c’est l’une
des plus petites espèces de ce genre. Elle ne paraît, à l’oeil nu, que
comme des points noirs épars sur le bois; vue à une forte loupe,
elle offre des sphérules éparses, globuleuses, noires, presque lisses ,
surmontées d’un petit mamelon obtus. Tode, qui paraît l’avoir vue
jeune, dit qu’elle commence par être rouge, puis brune : la mienne
est d’un brun noir, et plusieurs individus sont un peu déprimés à
leur sommet. Je l’ai reçue de M. Chaillet.
799a< Sphérie en forme de mûre. Sphceria moriformis.
S. moriformis. Tod. Mekl. 2, p. 22, t. 11, f. 90,91, Pers. Syn. 86. Moug.
et Nestl. vog. n. 382.
a. S. ovalis. Tode, 1. c. f. 90.
$ . S. globosa. Tode, 1. c. f. 91.
Elle naît sur les bois dénudés d’écorce ; ses sphérules sont nombreuses
, éparses , d’un noir intense et mat, ovales dans la var. «,
globuleuses dans la var. /S, uniloculaires , reposant sur une espèce
de petit disque plane et peu apparent, remarquables, parce que
leur surface est toute tuberculeuse ou chagrinée de protubérances
arrondies, qui leur donnent une grande ressemblance avec les fruits
du mûrier ou de la ronce : on n’y distingue pas d’ouverture ; quelquefois
2-3 sphérules naissent rapprochées, et semblent sortir d’une
basé commune, peut-être à cause de la soudure de leurs disques.
M. Chaillet a trouvé cette espèce dans le Jura, et MM. Mougeot et
Nestler dans les Vosges; la var. «,'au printemps, sur les petites
branches mortes de sapin : la var. /3, en automne, sur le bois de
saule pouri.
#0 i a. Sphérie poudre à Sphceria p u h is p jr iu s.
canon.
S. pulvis pjrius. Pers. Syn. 86. Moug. et Nestl. vog. n. 3 8 1. — S. pulvis.
Pers. Disp. 5 i.
Depressa.
Elle est commune sur les bois et les écorces qu’elle couvre de petits
globules , qui semblent des traînées de poudre à canon ; chacun de
ces globules, vus à la loupe, présente un corpuscule noir sphérique
un peu ridé , surtout en dessus, où il offre souvent une ride ou une
raie assez prononcée pour lui donner quelques rapports avec les
histériums ; on n’y voit point d’autre orifice distinct. Dans la var.