13 6 9 . H y p n e b lan ch â tr e . Hypnum albicans.
fi. Fasciculatum. La ni. dict. 3 , p. 177. Dubois, Fl. orl. 228. — H. La-
marckii. Brid. suppl. 2 , p. 2 56, non Fl. fr.
Cette variété, toujours stérile, ou qui du moins n'a encore été
trouvée que dans cet état, ne diffère de l’espèce ordinaire , selon
l’observation de M. À. de Saint-Hilaire , que par ses jets un peu plus
épais, moins rameux, et dressés en forme de faisceau. Elle a été
trouvée aux environs de Paris, du Mans, d’Orléans, etc.
137 t . H y p n e p lum e u x . Hypnum plumosum.
H.plumosum. Lin. sp. i5g2. Fl. fr. n. 1371^ (Excl. syn. Hedw. et Brid.)
Turn. bdb. 172 , t. i 5 , f. 1. — H. pseudoplumosum. Brid. suppl. 2 ,
p. 109. — Dill. musc. t. 35, f. 16.
Ses feuilles supérieures tendent à se déjeter d’un seul côté ; elles
sont lancéolées, acérées , presque en alêne à leur sommet, très-légè-
rement dentelées, nullement striées , munies d’une nervure qui s’évanouit
un peu au-dessus du milieu de sa longueur.
1 3 7 1 * . H y p n e d if f ic ile . Hypnum salebrosum.
H. salebrosum. Hoffm, Fl. 2, p. 74. W eb. et Mohr. crypt. 3i2. Brid. suppl.
2', p. 172. — H. plumosum. Hedw. st. cr. 4 , t. i 5 , excl. syn. Brid.
musc. 3 , p. 65.
Sa tigê est couchée, diversement rameuse , à rameaux dressés ; ses
feuilles sont presque toujours étalées, égales dans leur direction,
lancéolées, acuminées, un peu striées, réfléchies sur les bords , dentelées
, munies d’une nervure qui dépasse le milieu et ne disparaît
qu’aux trois quarts de la longueur 4 tout le feuillage est d’un vert
décidé, et non jaunâtre comme dans l’espèce précédente ; le pédicelle
est lisse, et part du bas des rameaux ; la capsule est brune, ovale,
penchée ; l’opercule conique. If Cet hypne croit dans les lieux mon-
tueux et escarpés, sur les pierres, le longdes ruisseaux,dans les Vosges,
d’où il m’a été envoyé par MM. Mougeot et Nestler.
13 7 1b . H y p n e des p eu p lie r s . Hypnum populeum.
11. populeum. Hedw. sp. 273, t. 70. Web. et Mohr. cr. 3o5. Brid. suppl.
2 , p. 179. — H. implexum. Turn. hib. 173, t. 16. — H. ambiguum.
Schleich. exs.
Sa tige est couchée, rampante , divisée en rameaux courts et
dressés; ses feuilles sont embriquées, légèrement étalées, un peu
élargies à leur base, lancéolées, terminées en forme d’alêne, d’un
vert jaunâtre, luisantes, un peu deùtelées, avec les bords légèrement
réfléchis, munies d’une nervure qui se prolonge en pointe au smnmet
; celles du périchætium sont sans nervure ; le pédicelle est rougeâtre,
long de 8-ro lignes , et paraît un peu rude lorsqu’on le
voit avec une loupe très-forte; la capsule est ovale, piriforme, un
peu courbée ; l’opercule conique. If II croît sur les rochers et les
troncs d’arbres , principalement sur les peupliers, au pied des Alpes
(Schleich.); en Dauphiné, près Vienne ( Brid. ); dans les Vosges,
dans les forêts de sapins, au pied des arbres et sur les rochers
( Moug. et Nestl. ).
13 7 1e. Hypne réfléchi. Hypnum reflexum.
H. reflexum. Starck. in Web. et Mohr. crypt. 3o6. Brid. suppl. 2 , p. 170.
Moug. et Nestl. vog. n. 4*4.
Il ressemble un peu par son aspect aux ptérogones : sa tige est rampante
, très-rameuse ; ses rameaux sont rapprochés, grêles, cylindriques
, pointus, presque toujours courbés ou réfléchis, surtout
lorsqu’ils sont secs ; ses feuilles sont larges et en forme de coeur à
leur base, prolongées en une pointe longue, fine et réfléchie , munies
d’une nervure qui va de la base au sommet, très légèrement dentelées
sur les bords , d’un vert gai ; le pédicelle est rougeâtre, à peine
un peu tuberculeux , long de 6-10 lignes ; la capsule ovale, un peu
inclinée ; l’opercule conique, terminé en pointe mousse. If II croît
sur les branches de l’érable faux-platane , dans les forêts du sommet
des Vosges , où il a été observé par MM. Mougeot et Nestler.
1377®. Hypne à double forme. Hypnum dimorphum.
H. diversifolium. Schleich. cr. exs. cent. 3 , n. 45. — H. dimorphum. Brid.
suppl. 2 , p. 149.
Il a le port de certains ptérogones : sa tige est irrégulièrement ramifiée
, un peu rampante, à rameaux ascendans, pennés , souvent
fasciculés ; ses feuilles .sont de deux sortes : celles des jets principaux
sont un peu en coeur , acuminées, réfléchies au sommet, munies à
leur base d’un rudiment de nervure ; celles des rameaux sont serrées,
embriquées, un peu concaves à leur base, arrondies, sans nervure
toutes sont très-petites, entières sur leurs bords d’un vert foncé ; les
folioles intérieures du périchætium se prolongent en pointe acérée ;
lespédicelles sont droits , longs de 6-7 lignes; la capsule est obloii-
gue, penchée ; son opercule est conique; les 2 péristomes blanchâtres.
If II croit sur la terre, dans les montagnes. M. Schleicher l’a
trouvé d an s leS Alpes, et il se retrouve d an s le Jura ( Brid. ).