FAMILLE DES NAYADES.
1459. Charagne vulgaire. Chara vulgaris.
Otf doit ajouter aux nombreuses variétés de cette espèce les
cliara montana, Sehleich. exs.; Ch. fragilis , Desv. in Lois. not. 187,
et peut-être encore Ch. funicularis, Thuil. Fl. par. 1 , p. 47^5 Ch.
dclicatula, Desv. loc. cit. 137 ; et Ch. tomentosa, Sehleich. exs.
i 46i a. Charagne faux-gaillet. Chara galioïdes.
C. galioïdes. DC. Cat. lioit. Monsp. 9 1.
Sa tige est grêle, cylindrique , non sillonnée, rameuse , longue
de 6 à 8 pouces, blanchâtre , hérissée vers le sommet de petits
aiguillons ; ceux-ci sont rares, non disposés en faisceaux , étalés
et en forme d’alêne ; lès rameaux sont, grêles, d’un vert clair, au
nombre de 7 à 8 par verticilles , assez longs et écartés les uns des
autres, quoique leurs entre-noeuds soient èn général plus courts
qu’eux ; ces rameaux portent le plus souvent trois fruits sessiles et
disposés sur leur côté intérieur , à distances à peu près égales : ces
fruits sont solitaires , globuleux, de couleur rouge, non striés et de
la longueur des bractées qui les entourent, ou un peu plus courts.
0 J’ai trouvé cette charagne au mois de mai, dans les fossés d’eau
saumâtre, sur la plage, entre Cette èt Agde, mêlée avec la zanichelle.
i 463. Charagne flexible. Chara flexilis.
La plante que j ’ai décrite sous ce nom est bien sûrement la même
que le Ch. translucens, Pers. syn. 2 ^p. 53 l ; mais je ne vois pas de
preuve qu’elle diffère du Ch. flexilis, Linn.
i 463a. Charagne blanchissante. Chara canescens.
C. canescens. Lois. not. 189.
Ses tiges sont longues de 5 à 6 pouces, dichotomes dans leur partie
inférieure, blanchâtres , hérissées dans toute leur longueur de
poils nombreux, étalés, aigus, disposés' en faiseaux ou en faux
verticilles ; les rameaux sont courts, verticillés 7 à 8 ensemble , plus
courts que les entrs-noeuds dans le bas de la plante , plus longs
qü’eux dans la partie supérieure , tout hérissés de petites bractées
piliformes, deux fois plus longues que les fruits ; ceux-ci sont sessiles
entre trois bractées, ovoïdes, jaunes, puis noirâtres : toute la plante,
dans son état de vie , est d’un vert pâle, avec les sommités de chaque
jet roussâtres et'fort semblables, en petit, aux jeunes pousses des
myrionhyllum. Lorsque la plante est morte ou mourante, elle blanchit
complètement : c’est dans cet état quelle a été trouvée par
M. Robert, et décrite par M. Loiseleur : mais les chara , comme les
algues, ne sont blanches que par décoloration. © Elle croît dans les
pelitesmarres d’eau douce , situées dans le sable, le long de la Mediterranée.
M. Robert l’a trouvée à Toulon : je l’ai cueillie au mois
de septembre , près Montpellier, entre Ralestras et Maguelone.
i 464a. Charagne transparente. Chara hjalina.
Sa tige est grêle , rameuse , blanche , luisante , transparente ,
longue de trois pouces , parfaitement lisse et dépourvue d’aiguillons ;
les entre-noeuds inférieurs |pnt très-longs ; les verticilles supérieurs
sont rapprochés : chacun d’eux est composé de 6 à 8 rameaux ; ceux-
ci se divisent, vers leur sommet, en 7 à 8 petites branches qui partent
du même point : chacune de ces branches se divise ordinairement en
trois filets cylindriques très-grêles et terminés par une arete tres-
fine ; du milieu de ces trois filets sort un fruit ovoïde , noira re ,
plus court que les filets, et porté sur un pédicelle très-court et
recourbé ; toutes les ramifications, sont d’un vert sale et luisant^
réunies de manière à former des espèces de faisceaux verticilles. ©
Cette singulière espèce de chara croît dans l’eau tranquille Elle a ete
trouvée aux environs de Lausanne, par M. Gay ; du Mans , par
M. Desportes ; de Nantes , par M. Hectot.
FAMILLLE DES GRAMINÉES.
1473. Flotive odorante. Anthoxanthum odoratum.
0. villosum. Lois. not. p. 7*
y. Nanum.
<T. Subramosum. Gilib. Elem. bot. i , p. 600.
La v a r . fi se d is t in g u e p a r ses fe u ille s e t ses g lum e s m êm e p u b e s -
c e n te s ; elle a é té t r o u v é e a u x e n v i ro n s d e N ic e , d ’A v ig n o n , d e
D r e u x , d u M a n s , e n A u v e r g n e , e tc . L a v a r . y , q u e j ’a i cu e illie
s u r le s b o rd s de la m e r , à Q u ib e r o n e t à B e l l e - I l e - e n -M e r , n a q u u n
p o u c e e n v i r o n de h a u t e u r ; ses g a in e s s o n t c o u r t e s , r e n fle e s , . t r e s -
s tr ié e s , m u n ie s d e q u e lq u e s p o ils à le u r o r ific e , l ’ep i e s t o v a l e , e t
d épa s se à p e in e le som m e t de la g lum e s u p é r i e u r e . en n , ans a