d’un aspect un peu cotonneux ; ses stipules sont entières, glabres
ou un peu -velues, souvent terminées par un poil, plus longues
que le pétiole ; les 3 folioles sont insérées au même point, ovales-
oblongues , dentelées, glabres ; les pédicules ont a peine un pouce
de longueur ; les têtes sont ovoïdes, grosses , composées au moins
de 5o fleurs d’un jaune un peu doré, mais plus pâle que dans le
T. de Paris, et qui deviennent d’un brun très—pâle après la fleu-
raison : les calices sont glabres , à 5 dents , 2 supérieures courtes,
3 inférieures longues, souvent terminées par un poil. ©. Il croît
dans les pâturages et les bois secs et montueux dans les Alpes, à
Sassenage près Grenoble , Royat près Clermont, etc., et probablement
dans toute la France.
38q ia. Trèfle de Paris. Trifolium Parisiense.
T. atireum. Thuil. FI. par. ed. 2 , p. 385, non Poil. — T. aureum, fi.
Sa v i, trif. 10g. — T, agrarium, Fl. dan. t. 558 ? Mé ra t, Fl. paris.
202 , non Lin. — T. proeumbens. Sm itli, Fl. brit. 792. Lois. Fl. gall.
487 , var. a. — Vaill. bot. t. 20, f. 4-
Ses tiges sont étalées, nombreuses, peu rameuses, très-légèrement
poilues , ou presque glabres à leur base ; ses stipules sont glabres ,
dentées en scie , plus courtes que le pétiole : les 3 folioles sont insérées
au même point, oblongues , iin peu en forme de coin , dentées
en scie ; les inférieures un peu échancrées au sommet ; les pédicules
sont un peu poilus , longs d’un pouce au moins ; la tête est petite,
composée de 8 à 10 fleurs d’un jaune doré ; le calice est glabre , à
5 dents , 2 supérieures courtes , 3 inférieures longues , quelquefois
terminées par un poil. ©. Il croît dans les prairies un peu humides ,
à Saint-Gratien près Paris ; la figure de Vaillant représente les tiges
trop droites ; celle de la Flore danoise les feuilles trop pointues.
Le T. patens de Sturm. diffère de notre plante par les tiges et les
pédoncules très-glabres , et surtout par son port plus serré, moins
étalé et moins allongé , et par ses fleurs d’un jaune plus pâle.
38q rb. Trèfle champêtre. Trifolium campestre.
T. campestre. Smith, Fl. brit. 792. Schreb. in Sturm. Fl. germ. ic. Pers.
encb. 2 , p. 352. — T. erectum. Poir. l) ir i. cnc. 8, p. 28. — T. spadi-
ceum. Thuil. Fl. par. ed. 2 , p. 385, non Lin. — T. proeumbens, fi.
F l. fr. n. 3892. — T. agrarium. Vill. Dauph. 3 , p. 492, non Lin.
fi. Pallidum.
Cette plante diffère des 4 précédentes ( et notamment du T. agrarium,
dont elle a le port), parce que sa foliole moyenne est comme
pétiolée, c’est-à-dire qu’elle est seule au sommet du pétiole , et les
2 latérales attachées deux lignes environ plus bas. Ce caractère la
rapproche du T. proeumbens , et m’avait engagé à l’y réunir comme
vanete; mais elle s’en distingue constamment, t0. par ses tiges droites
et non couchées ; 2°. par ses calices glabres et non pubescens, à 5 dents
très-inégales et non presque égales. La var. fi a la fleur un peu pâle
et s’approche par-là du T. filiforme ; mais son port, le nombre et
la grandeur de ses fleurs, les stries de son étendard, la rapprochent
du vrai T. champêtre. ©. Ce trèfle croît dans les champs, après la
moisson , dans presque toute la France.
3892. Trèfle couché. Trifolium proeumbens.
T. proeumbens, var. a. I l fr. n. 3892 (e x cl. Smith, syn. ). Schreb. in
Sturm. Fl. germ. ic. opt.
fi. T. minus. Smith, Fl. brit. i 4o3. — T. dubium. Abbot. bedf. i 63.
Ses tiges sont étalées ou couchées ; ses folioles latérales insérées
au-dessous de celle du milieu qui est ainsi pétiolée ; son calice pu-
bescent a 5 dents presque égales : ses fleurs réunies i 5 à 20 ensemble
, d’un jaune moins vif que dans le T. de Paris , moins pâle
que dans le T. filiforme ; l’étendard est sensiblement rayé. 0 . Il est
assez commun au bord des bois.
3 8 9 3 . Trèfle filiforme. Trifolium filiform e.
Excluez de la var. fi la synonymie, et substituez-y, T. filiforme
Schreb. in Sturm. Fl. germ. ic. (1).
3894. Mélilot offieinaJ. Melilotus officinalis.
Excluez la var. fi décrite ci-après, sous le nom de M. leucantha :
ajoutez à la description que la tige est droite , les fleurs jaunes , les
(x) Comme les espèces de cette section sont très-difficiles, je vais présenter ic i
leurs caractères sons forme analytique.
Trèfles à étendard ƒ Foliole-impaire sessile, on insérée avec les 2 la téra les ... 2
persistant j Foliole-impaire pétiolée, ou les 2 latérales insérées aû-'des-
ou Lupulins. v. sons d’e lle............................................. -
2 ..............
3 1 ...........
f Tige droite; 20 à 40 fleurs par tête
1 Tige couchee; 8 a io fleurs par têf<>
f Stipules plus courtes que le pétiole; fleurs
1 devenant brunes. . . .
• T. parisiense.
t d’un jaune v if
] StJImles au moins aussi longues que le pétiole ; fleurs d’un
V jaune un peu pale devenant rousses.. .
fTetes de fleurs ovoïdes-globuleuses.. , ,
( Tètes de fleurs ovales-oblongues.. . T. spadiceum.
S ............. fEtendards rayés longitudinalement..
| Étendards lisses... . . . . .
fi........ (■ Tiges droites; dents du calice très-inégales . T. campestre.
l Tiges couchées ; dents du calice presque égales. T.proeumbens,