varicelle ; ils en préparent l’amadou qui se vend à Orléans ; ce qu’ils
font en le mettant deux fois dans leur lessive et en le battant ensuite.
( Dub. )
3ogb. Bolet en conquè. Boletus conchatus *.
B. conchatus. Pers. Obs. raye, i j p. 24. Syn. 538.
Sa consistance est dure, presque ligneuse ; 'son diamètre est d’en-
viron un pouce et demi, ët son épàisséur de 2 à 3 lignes ; il est attaché
par le côté; sa surface supérieure est d’un brun foncé, marquée
de zones concentriques, surtout vers le bord qui est assez mince; la.
surface inférieure est un peu concave ou inégalement bosselée , d’un
gris tirant sur le roux, munie de pores très-fins et tous adbérens
entre eux. Ce champignon a été trouvé sur les troncs du saule et du
hêtre, par M. Persoon , qui me l’a communiqué.
322*. Bolet à pied noir. Boletus metanopus.
a. B. melanopus. Pers. Disp. 70. Ic. Pict. p. 9 , t. 4 , f. 2.
A B. infundibuliformis. Pers. Syn. 5 i 6. Ic. Pict. p. 8 , t. 4, f. 1. Âlb. et
Schw. fnng. Nisk. p. 242, n. 720. non Batsch.
Sa consistance est dure, coriace, presque subéreuse ; son pédicule
noirâtre, cylindrique, souvent un peu renflé à sa base ; il s’évase en
un chapeau mince en forme d’entonnoir, de forme irrégulière, Souvent
fendu latéralement ; de sorte que cette espèce pourrait appartenir
aux diverses coupes de la 3e section ; la surface supérieure est
brune, l’inférieure blanchâtre; les tubes sont très-courts ; il croit
aux environs de Paris, sur les, vieux troncs de saule.
328. Bolet a tubes rouges. Boletus rubeolarius.
A B. tubérosus. Bull. Champ, t. 160.
Cette variété ne se distingue du type ordinaire de IVspèce que par
son pédicule un peu renflé à la base. Bulliard l’a observée aux environs
de Paris ; je l’ai retrouvée à Montpellier, dans le petit bois du
Mas-rôugë, en octobre.
329. Bolet bronzé. Boletus cereus.
y. B. cràvettà. Bell. App! 279.
«T. B„ cepa. Thor. Chl. Land. 482. 1
La variété y se distingue seulement à son pédicule blanc ponctué
dé points obscurs, à sa chair blanche et qui noircit à la fin de sa vie.
On le mange en Piémont sous lé nom de cravetta. La variété qui
se mange dans les Landes, sous les noms de seth ou cep, ne Se
distingue du vrai bolet bronzé que par ses tubes blancs et non
jaunâtres.
343a : Mérule des brys. Merulius hryophilus.
M. bryophilus. Pers. Syn. 49®- Alb. etSchwein. Nisk. n, 697. - Aganeut
bryophilus. Pers. Obs. myc. 1, p. 8, t. 3 , f. t.
Cette petite espèce de mérule naît sur les grandes espèces de
mousses, ét ne dépasse guère 2 à 3 lignes de diamètre ; elle est de
couleur blanchâtre, de consistance membraneuse, de forme très-
variable,. tantôt sessile en forme de coupe comme une pezize, le plus
souvent munie d’un petit pédicelle, et évasée en un disque arrondi,
dirigé en en-bas ; le chapeau est très-légèrement velouté dans la
jeunesse de la plante ; les rides sont rameuses, toutes divergentes
du centre à la circonférence. On le trouve en été dans les bois de
sapins du Jura.
349a. Mérule alvéolaire. Merulius alveolaris.
Cette espèce ressemble au M. réticulé, mais elle en est certainement
distincte; sa consistance est sèche, ferme, coriace; sa couleur blanchâtre
Sale, son diamètre de I à 2 pouces, sa position horizontale ;
son pédicule est court, épais, latéral ; son chapeau orbiculaire très-
mincé , muni én-dessous de rides très-proéminentes ou de feuillets
tellement anastotnosés qu’ils imitent les mailles' d’un filet, et laissent
entre eux des cavités profondes : cette espèce est une de celles qui
■ finissent les mérüles d’fin côté aux agarics, de 1 autre aux bolets.
Elle croît sur les éçhalas dés vignes , dans le Haut-Languedoc.
35 i a. Mérule crépu. Merulius crispus. ■
M. crispus. Pers. Syn. 49^* ^2, t. 8 , f. 7*
Cette espèce est l’une des plus petites de ce genre : elle paraît
d’abord sous la forme d’un tubercule blanc , puis couleur d ocre ;
elle prend ensuite la forme d’une coupe à bord oblique entier, et
munie d’un petit pédicule cylindrique ; à sa maturité le chapeau est
horizontal, presque triangulaire, ondulé et un peu roule sur les
bords, large d’un demi-pouce ; il est couvert en dehors d’un duvet
court; sa couleur est d’abord celle de l’ocre , puis elle devient toute
brune, excepté le bord qui reste blanc ; sa consistance est seche ,
charnue, coriace';, ses rides sont étroites, peu rameuses, ondulées
sur les bords. Cette espèce croît aux environs de Paris, sur les troncs
de hêtre et de coudrier.
359a. Agaric transparent. Mgaricus translucens.
Il tient le milieu entre l'A. des troncs et le variable; son pédicule
est nul, ou très-court et latéral ; ses feuillets inégaux, libres, d abord