2 146a. Euphorbe faux-péplus. Euphorbia peploïdes.
E. peploïdes. Gouan, Flor. 174. — E, rotundifolia. Lois. not. p. -]5 , t. 5 ,
f. j . — Peplus minor. J. Bauh. hist. 3 , p. 670. Mag. bot. 200.—
E. peplus, f . Fl. fi\ ed. 3 , n. 2146. Wild. sp. 2 , p. 903. — Tit. an mais
svpinus folio rotundiare acuminato. Tourn. inst. aoo.
Cette plante a des rapports ayee Y euphorbia peplis et Y E. peplus.
Ses tiges sont grêles , ascendantes , glabres , deux fois plus petites
que celles de Y E. peplus. Ses feuilles sont arrondies , quelquefois
émarginées, rétrécies en pétioles à leur base. Les lobes extérieurs
de l’involucre sont rougeâtres ; les capsules sont glabres, et les
graines marquées de petites cavités roussâtres, disposées en sériés
longitudinales. 0 Cette plante croît aux environs de Montpellier
(Gouan) , d’Avignon ( Requien) , de Marseille ( Bouchet) , de Toulon
(Lois.), dans les lieux cultivés.
a 146b. Euphorbe obscure. Euphorbia obscurci.
E. obscura. Lois. not. 76, t. 5 , f. 2. — E. mucronata. Lam. Encycl. 2 ,
p. 427 ? — Barr. ic. 751.
Cette plante a des rapports nombreux avec les E.peplus, falcata ,
et surtout avec VE. terracind. Sa tige est droite, simple ou peu
rameuse, glabre comme les autres parties de la plante ; les feuilles
sont presque sessiles , mucronées ; celles de la base de la tige échan-
crées au sommet ; les autres feuilles de la tige , et les feuilles florales,
sont acuminées ; les lobes extérieurs de l’involucre sont rougeâtres,
et à deux cornes très-peu prononcées; les capsules sont très-lisses. 0
Elle a été trouvée dans les champs , en divers lieux de la Provence,
aux environs de Cotignac et de Draguignan, par M. de Suffren ;
près d’Avignon, par MM. Requien et Gocbnat.
2 147- Euphorbe en faux. Euphorbia falcata.
L’E. mucronata de Lamarck me paraît devoir en être distingué ,
et se rapporter à Y euphorbia obscura de Loiseleur. L’espece que
M. Bastard a designée dans son Supplément, p. 12 , sous le nom
<YE. mucronata , ne me paraît pas distincte de celle-ci, qui est la
■ variété /3 de YE. falcata de la Flore. Je crois que ses fleurs sont
constamment d’un jaune-verdâtre, et non rougeâtre.
2148*. Euphorbe émoussée. Euphorbia retusa.
E. retusa. Cav. ic. 1, t. 34, f. 3. — E. ejcigua, fs. Fl. fr. n. 2148. — 'Mag.
bot, p, 259. Ic. 258.
Cette espèce est plus petite que YE. exigu a. Les feuilles du bas de
la tigê sont obtuses ou un peu éckancrées ; les lobes extérieurs de
l’involucre sont d’un rouge-brun entiers, et au nombre de cinq. 0
Elle croît dans les champs en jachère et les lieux incultes, à Agde,
Montpellier, Frontignan, Avignon ( Req. ).
2148V Euphorbe rouge. Euphorbia rubra.
E. rubra. Cav. ic. t. 3 4» f / i . ;— E. tricuspidata. Lapeyr. abr. p. 27r.
Cette plante a beaucoup de rapport avec les E. exigua et retusa.
Comme cette dernière , elle a 5 lobes extérieurs rougeâtres à l’in-
volucre ; mais elle en diffère par ses feuilles , en forme de coin,
émarginées et comme embriquées; ses ombelles ne sont pas toujours
bifides. 0 J’ai trouvé cette jolie espèce dans les environs de Béziers,
«t M. Requien me l’a envoyée d’Avignon.
2 14g. Euphqrbe à feuille Euphorbia tenufolia.
menue.
E. gracilis. Lois. Fl. gall. 728. Not. p. 78.
Cette plante , décrite par M. Loiseleur sous le, nom à'E. gracilis,
a été trouvée dans les environs d’Arles par MM. de Suffren et
Artaud.
2 154a. Euphorbe à pétales Euphorbia seticornis.
cornus.
E. seticornis. Poir. voy. 2 , p. 178. Desf. Fl. atl. 1, p. 385.
Elle a presque tous les caractères de l’E. des blés, mais i°. ses
feuilles et ses bractées ont ch et là quelques dentelures aiguës ;
2°. leur consistance est plus molle et leur couleur souvent d’un
vert plus foncé; 3°. les bractées sont lancéolées, très-élargies à la
base, assez brusquement rétrécies, et prolongées en pointe. 0 Je
l’ai cueillie sur les collines qui entourent la ville de Digne.
2 154b- Euphorbe à longues Euphorbia longi bracteata.
bractées.
Cette plante, qui a les plus grands rapports avec l’E, des blés, en
diffère principalement, i°. par sa tige ordinairement plus forte et
plus rameuse ; 20. surtout par ses longues bractées linéaires ou
aiguës, sessiles et obliquement en coeur à leur base. <f M. Pouzin
l’a prouvée à Salaison près Montpellier.
2 154e- Euphorbe de Portland. Euphorbia Portlandica.
E. Portlandica. Lin. sp. 656. Smith, Fl. brit. 5i 5. Engl. bot. t. 4 4 1.—
Ray. syn. t. 24, ĥ 6.
Elle ressemble beaucoup à quelques variétés de l’E. des blés; sa