pins et de sapins dénudés d’écorce ; la yarï /S vient sur l’épiderme de
l’écorce des mêmes arbres ; les individus en sont épârs et écartés.
On peut encore remarquer qu’il est des échantillons où les raies
transversales sont très-visibles, et d’autres où elles manquent entièrement;
qu’enfin , surtotit dans la var. a, la surface du bois est souvent
couverte par une croûte noirâtre , peut-être étrangère à l’hys-
tcrium. Y aurait-il plusieurs espèces confondues ici ?
827“. Hystérium cendré. Hysterium cinereum. '
H.cinereum. Pers. Syn. 99 ? Alb. ét Schw. Nisk. n. 160 ? — H. rotundurn.
Bernli. iu.Roein. arch. 1, p. 8 , t. 1, f. 5 ?
Il nait #tfr le bois tendre dénudé d’écorce, et semble sortir des
petites fentes longitudinales qui s’y trouvent : les individus sont
épars , toujours distincts, quelquefois irrégulièrement .rapprochés;
ils forment un tubercule à peu près ovoïde , un peu renflé, charnu,»
d’un blanc grisâtre, avec une raie grise, longitudinale, un peu déprimée
, et formant une petite fente au sommet : la substance interne
est dure, d’un gris noirâtre; le centre offre une loge qui correspond
à la fente du sommet. Cette loge était vide dans tous les
échantillons que j’ai ouverts ; la fente du sommet était cependant
close. M. Chaillet a trouvé eet hystérium sur de jeunes branches
mortes de frêne ; celui de M. Persoon croît sur le saule marceau.
827b. Hystérium groupé.. Hysterium ûggregatum.
Cet hystérium nait sur les bois moi;ts'dénudés d’écorce; à l’inspection
simple, il ne présente que des taches noires irrégulières de 3 à
3 lignes de longueur ; ces taches , vues à la loupe , paraissent composées
de très-petits corps séssiles oblongs ou allongés , convexes,
quelquefois confluens, serrés, parallèles, disposés dans le sens des
fibres du bois : leur surface est lisse,1 d’un noir intense, et, dans
quelques-uns, on aperçoit, à l’aide d’une forte loupé ; la fente
longitudinale, qui indique le genre auquel cette production doit- être
rapportée. M. Chaillet l’a trouvée sur du bois de chêne mort, dans
le Jura.
82 8b. Hystérium petit. Hysterium minutum.
II naît sur l’épiderme, ou, plus rarement, sur le bois des jeunes
branches mortes: à l’oeil n û , il n’offre qu’un amas irrégulier de
petits points noirs ; vus à la loupe , ces points sont ovales , très-petits,
d’un noir intense , un peu luisant vers le centre , concave, avec les
bords proémincns et à peu près parallèles ; de sorte qu’on pourrait
le regarder, o u comme un hystérium ouvert, ou comme une petite
pçzize ovale et concave. M. Chaillet l’a observé dans le Jura, sur
de petites branches sèches de saule ;et de pommier.
829®. Hystérium du sapin. Hysterium abietinum.
H. abietinum. Pers. Syn. A i . Qbs. myc. 1, p. 3i. — Opegraphaparallela.
Ach. Meth. 20. Lich. 253. . ,
■ Cette espèce , que les eryptûgâmistes les plus habiles placent
tantôt parmi les hystériums, tantôt parmi les opégraphes, et qui
tient en effet dés deux genres , prouve combien leur rapprochement
est naturel ; elle croît sur le bois de sapin dénudé d’écorce et
à moitié pourri : je n’y vois aucune croûte, mais une simple décoloration
de la partie extérieure des fibres ligneuses , qui devient
blanchâtre ; les réceptacles sont noirs, enfoncés dans les petites
fentes parallèles et longitudinales du bois linéaires ou elleptiques ,
pointues aux deux extrémités , munies en dessus d’une espèce de
fente , dont le bord est mince et le disque plane. Ellé croît dans les
Alpes,
83ya. Opégraphe vulvelle. OpegrapUa vulvella.
O. 'vulvella. Ach. Meth. 19, t. 1, f. 9. Lichenogr. 25i >— Lichen 'vulvella.
Ach. Prod. 22.
Sa croûte est blanche ou un peu cendrée, légèrement ridée, et non
limitée sûr ses bords ; les réceptacles sont noirs, un peu saillans ,
ovales ou à peine oblongs, épars , concaves dans lé centre , avec les
bords relevés : cette espèce se distingue très-facilement à ses réceptacles
plus courts et plus larges que dans toutes les autres espèces.
Elle a été trouvée aux environs de Paris par M. Dufour, sur le peuplier
et le noyer.
837b. Opégraphe élevée. Opegrapha elevata.
Cette espèce est très-distincte de toutes les opégraphes , et extrêmement
semblable aux hystérium ; elle a une croûte blanche très-
mince , et à peine visible lorsqu’elle est âgée; les réceptacles sont
très-gros -, très-proéminens , nombreux , ovales ou oblongs , quelquefois
rameux, planes en dessus , avec le bord très-légèrement
saillant, noirs ou recouverts d’un peu de poussière glauque. M. Dufour
a trouvé cette espèce aux- îles d’Eières, sur l’écorçe du genévrier
de Phénicie.
837e. Opégraphe rougeâtre. Opegrapha rubella.
f jfi. O. cenea. Pers. DC. Syn. n. 842*.
Elle ne diffère de la var. «s que par; ses lirelles plus petites , plus
courtes, ovàles-oblongues, presque toujours simples.