reconnaître. If Elle a été découverte par M. Koch, dans les ruisseaux,
aux environs de Kaiserslautern.
1882. Potamot marin. Potamogeton marinum.
M. Smith ne le regarde que comme une variété du P. pectinatum ;
il a été trouvé dans les étangs saumâtres près Montpellier, par
M. Bouchet.
ï 885. Fluteau plantain d’eau. Alisma plantago.
y. Àngustissima. Poil. pal. 1, p. 372.
Cette variété, que M. Koch a trouvée dans les eaux, près de Ger-
mesheini, est remarquable par ses feuilles presque linéaires, en forme
de bandelette. Au reste, cet accident se retrouve dans toutes les
espèces d'alisma et de sagittaria; les feuilles plongées dans l’eau
s’oblilèrent, et se transforment en de vrais phyllodiums (Théor.
ëlém. 33a.) , c’est-à-dire, que le pétiole s’allonge et s’élargit, tandis
que le limbe avorte. La différence d’avoir le limbe un peu échancré
en coeur ou rétréci à la base paraît aussi peu importante dans ce
genre; ainsi la var. a de VA. plantago diffère de la var. /3 par ses
feuilles échancrées à la base , mais ne doit point être confondue avec
VA. parnassifolià, qui a la feuille plus courte, plus échancrée, et
a 7 ou 9 nervures au lieu de 5. Le vrai A. parndssifolia croît à
l’étang de la Chambrière, près Bourg. U A. ranunculoïdes présente
des variétés analogues ; ses feuilles sont tantôt oblongues, tantôt
échancrées en coeur à la base.
i888a. Fluteau rampant. Alisma repens.
A. repens. Lam. dict. 2, p. 5io . Cav. ic. 1, p. 4 i, t. 55. Lois. Fl. 218.
Ses racines sont fibreuses, blanchâtres, disposées en touffe ; ses
tiges sont grêles, tombantes, allongées; de loin en loin elles poussent
en dessous des paquets de racines, et des mêmes points naissent en
dessus des feuilles en faisceau et une hampe florale ; les feuilles sont
allongées, étroites, pointues, oblongues-linéaires ; les hampes sont à
peine plus longues que les feuilles, chargées d’un très-petit nombre
de fleurs; quelquefois il n’y en a qu’une; quelquefois 2—3 à peu près
disposées en ombelle, et portées sur de longs pédicelles : ces fleurs
sont très-semblables à celles du F. renoncule. If Cette espèce croît
dans les sables humides des landes de Gascogne, près Bayonne, Dax,
Tête de Buch, Agen, etc.
»
1892*. Troscart de Barrelier. Triglochin Barrelieri.
T. Barrelieri. Lois. Fl. gal$'2. p- 7 ^ . — T.palustre, A. De.sf. atl. 1, p. 322.'
_rp palustre, /3. Fl. fr. n. 1892. — T. bulbosum. Koussel, Calv. 70 ?
non Lin. — Barr. ic. t. 2 7 1 .— J. Bauh. hist. 2 , p. 5o8 , f. 3.
Cette espèce a la racine bulbeuse, recouverte de fibres sèches ; sa
hampe ne s’élève guère que de 4 à 6 pouces; ses feuilles sont demi-
cylindriques ; ses capsules sont à 3 loges, comme dans le T. palustre,
mais moins longues, moins serrées contre l’axe; elle est très-voisine
du T. bulbosum, qui est indigène du cap de Bonne-Espérance ; mais,
outre quelle est de moitié plus petite , elle en diffère par ses fruits,
qui sont d’égale épaisseur dans toute leur longueur , et non renflés
vers leur base. 1f Elle croît dans les prés salés et les sables limoneux,
sur les bords de la Méditerranée ; en Provence, en Languedoc, en
Corse. M. Desfontaines l’a retrouvée en Barbarie; M. Roussel parait
l’indiquer sous le nom de T. bulbosum, comme indigène d’Oystre-
ham en Normandie. J. Bauhin dit qu’elle se trouve près le pont du
Gard, ce qui me paraît très-douteux, ne l’ayant jamais vue que dans
des terrains salés.
FAMILLE DES LILIACÉES.
1902. Erythrone dent de Eiythromum dens cahis.
chien.
La capsule est composée de 3 valves un peu réunies par la base,
et chargées d’une cloison sur leur face interne : ce genre n appartient
donc pas à la famille des Colchicacées, mais à celle des Liltacées.
L’E. dent de chien est assez fréquent dans les Pyrénées , où on le
trouve quelquefois mêlé avec la mérendère; celle-ci (n. 1900, Fl. fr.)
a été désignée par Bergeret, sous le nom de geopkila pyrenatca
(Fl. Bass. Pyi’. 2, p. 184).
3.903®. Tulipe de Gels. Tulipa Celsiana.
T. Celsiana. DC. in Red. lil. 1 , t. 38. - T. Sjhestris. Gou. hort. 171. -
T. minor lutea narbonensis. Magn. bot. 272. Tonra. mst. 372. Sauv,
monsp. 376.
Elle ressemble à la T. sauvage par son port et par sa fleur jaune
et pointue, mais elle est de moitié plus petite dans toutes ses parties,
et a, la fleur constamment droite, même avant son développement.