, 84^. Jonc inond é. Juncus tenageja.
J. gracilis. Lejeune, Fl. Spa. ï , p. 166.
Cette -variété; qui est plus grêle que l’espèce ordinaire, et qui a
les 3 lanières externes du përigone un peu plus pointues, ne me
paraît en aucune manière pouvoir se séparer du vrai J. tenageja ;
elle croît dans les fossés aquatiques, aux environs de Yerviers ,
d’Angers , de Narbonne ; etc.
j 84aa. Jonc de Gérard. Juncits Cerardi.
J. Gerardi. Lois. nol. 60. — Barr. ic. t. 747, f. 2.
11 ressemble beaucoup au jonc bulbeux, mais il en parait suffisamment
distinct par sa tige , qui s’élève jusqu’à un pied et au-delà ;
par ses feuilles moins roides, par sa panicule plus grêle et plus roide,
par ses fleurs plus petites , par ses capsules plus étroites et plus
longues; mais surtout par sa feuille, qui dépasse de beaucoup la
panicule. II croît dans les prés , au bord des ruisseaux, près
Castellane, en Provence, d’où il m’a été envoyé par M. de Suffren.
1845. Jonc p ygm é e . Juncus pygmoeus.
Ajoutez à la synonymie : J. nanus, Dub. orl. 297.
1849®. Jonc ram p ant. Juncus repens.
j , repens. Requien, in Guer. Vaucl- ed. 2 , p. 253.
Ce jonc a des tiges longues et rampantes, qui se ramifient d uné
manière qui lui est absolument propre; les rameaux ne partent
point de l’aisselle des feuilles, mais de la partie de la tige, située à la
base de la feuille, de sorte que c’est la feuille qui est à 1 aisselle du
rameau : ces feuilles sont cylindriques, noueuses comme dans le
jonc des bois, mais plus petites; les fleurs sont en petit nombre ,
disposées en panicule décomposée , blanchâtres , remues par petits
faisceaux; le périgone a ses lobes aigus, presque égaux entre eux.
M. Requien a trouvé ce jonc au bord de la Durance, et à Cadcnct,
près Avignon, dans les lieux humides.
famille des asparagées.
i 853a. Asperge amère. Asparagus amarus.
A . amarus. DC. Cat. monsp. 81. Red, lil. t. 446. - A . marinas.*Clns. hbt. 2,
p. 179. Ic. Magn. bot. 3o. — A. maritimuscrassioreJolio. C. Bauh. pm.
490. Sanv. monsp. 4 5 , n. — A scaber. Brign. Forojul. p. 22 ?
Cette espèee diffère de l’A. officinale par ses fruits deux fois plus
gros ; par ses stipules décidément épineuses, étalées, et un peu crochues;
par ses pousses d’une saveur amère, et non pas douce ; par
la grandeur et la rigidité de toutes ses parties ; par sa tige un peu
rude ; par ses feuilles plus nombreuses dans chaque faisceau. If. Elle
croît souvent mêlée avec la var. maritime de l’A. officinale dans les
sables du bord de la mer , aux environs d’Aigues-Mortes et de
Montpellier.
i 854. Asperge à feuilles me- Asparagus tenuifolius.
nues.
Ajoutez à la synonymie : A. sylvestris tenuissimo foho, C. Bauh.
pin. 4go. —- A. officinalis var. sylvestris, Vill. dauph. 2, p. 273.
M. Dunal et moi avons trouvé cette plante très-commune dans les
Cévennes, àu bois de Salbouz ; M. Requien, dans File de Courtine,
près Avignon. M. de Mirbel dit qu’elle est commune dans les prairies
et les fossés autour de Grenoble ; elle se retrouve encore à Pégli,
près Gênes; le long des rivières de Fontanetto, près Yerceil.
1861. Muguet multiflore. Convallaria rnultiflora.
y?. C. latifolia. Hoffm. Fl.- germ. 3 , p. 162. Fl. fr. n. 1860 , non Jacq. —
C. rnultiflora, Bul’l. b.erb. t. 3oç^
Cette variété ne diffère du M. multiflore que parce qu’elle a les
feuilles plus larges; mais elle est absolument glabre, tandis que le
vrai C. rnultiflora de Jacquin est tout couvert de petits poils courts
et serrés : ce dernier n’a point encore été trouvé en France.
1861*. Muguet dichotomie. Convallaria dichotoma.
C. dichotoma. Pers. ench. 1, p. 37 3—
Cette plante est fort remarquable par sa tige rameuse, assez exactement
dichotome ; ses rameaux naissent alternativemei» de 1 aisselle
des feuilles de la tige ; celle-ci est lisse , peu anguleuse, souvent fléchie
en zig-zag; les feuilles sont glabres, écbancrées en coeur, eî