un peu charnue ; «elle est sessile, glabre, un peu pulvérulente en
dessous, plane ou un peu ondulée et comme sinuée sur les bords,
de forme un peu irrégulière. Elle croit sur l’écorce des chênes,’
parmi les touffes des lichens, au printemps, dans le Jura, où elle
a été découverte par M. Chaillet.
ào3a. Pezize couleur de feu. Peziza flamrriea.
P.jlammea. Alb. et Schwein. PJisk. n. 902, t. 1, f. 6.
A sa naissance cette pezize est globuleuse; ensuite elle s’épanouit
en une cupule sessile, régulièrement hémisphérique , dont les bords
sont épais, un peu roulés en dedans , ridés et comme crénelés ; le
diamètre ne dépasse guère une ligne. La plante' est toute entière
d une couleur de rouille très-vive et tirant sur la couleur de feu ;
sa surface extérieure est ridée, très-légèrement cotonneuse. Elle
croit sur les bois durs desséchés et dépouillés d’écorce, en automne,
dans le Jura.
ao3b. Pezize verdâtre. Peziza virens.
P. 'Virens. Alb. et Schwein. Nisk. n. xoii , t. 10, f. 10.
Une ^croûte mince et adhérente , d’un vert un peu olivâtre et
tirant sur le jaune par la dessiccation, porte des cupules éparses,
nombreuses, sessiles, orbiculaires, couleur de chair ou d’un blanc
un peu rougeâtre; leur bord est épais, glabre , parfaitement entier;
le disque est plane, étroit, un peu plus coloré que le bord; le
diamètre de ces cupules est à peine d’une demi-ligne. Cette pezize |
comme toutes celles qui ont une croûte pulvérulente, ressemble
beaucoup aux patellaires. Elle croît dans les cavités des vieux troncs
de sapin, au printemps, dans le Jura.
2° 4a- Pezize citrinelle. Peziza citrinella.
P, su/phurea. Pers. Syn. 649??
Elle est eparse, sessile, d’un jaune intermédiaire entre celui du
sou re et celui du citron, de 1 à 2 lignes de diamètre, d’une consis-
tan e mince et charnue , susceptible de reprendre sa forme et sa
couleur lorsqué, étant sèche , elle est de nouveau humectée ; ses
cupules sont d’abord globuleuses, puis en forme de coupe hémisphérique;
Iehord est entier; la. surface extérieure est garnie d’un
duvet très-court, à peine apparent à de.fortes loupes , et beaucoup
plus court que dans les deux espèces désignées par M. Persoon sous
le nom de P. sulphurea; la surface intérieure est concave,, glabre,
munie dans le fond, d’après l’observation de M, Chaillet, de petites
cupules eparses, noires, proéminentes, qui rapprochent celte espèce
des ascoboles. Elle a été trouvée par M. Chaillet, dans le Jura , au
printemps, sur l’écorce des tiges des plantes herbacées mortes et
tombées à terre.1
206“. Pezize en forme de Peziza caljcina.
calice.
P . calycïna. Pers. Syn. 653. — Octospora calyciformis. Hedw. St. cr. 2,
p 78 , t. 22, f. B.
Elle n’est pas tout-à-fait sessile , mais sa base a à peu près la forme
d’une toupie , de 1 à 2 lignes au plus de longueur ; sa surface
extérieure est blanche, légèrement veloutée; le bord est blanc, un
peu velu : il se roule en dedans dans la jeunesse de la plante, et
alors la cupule est concave ; à mesure que le bord s’étale, la cupule
tend à devenir plane ; elle est d’une teinte rose tirant sur la couleur
de l’ocre, lisse, orbieulaire. Cette pezize croît solitaire , ou par
groupes de 2 à 3 individus un peu soudés par leur base. M. Chaillet
l’a trouvée à la fin de l’hiver, dans le Jura, sur l’écorce des sapins.
aon*. Pezizë hérissée. Peziza hispidula.
P . hispidula. Scbrad. Jonrn. 2 , p. 64, n. i 5. — jP. strigosa fi. Pers. Syn.
648. Alb. et Schw. n. 949.
Ses cupules sont éparses, sessiles, concaves , d’une ligne environ
de diamètre, d’une consistance charnue , d’une couleur grisâtre pâle
à la face supérieure ; l’extérieure est d’un roux noirâtre , hérissée
de poils longs , roides, un peu luisans. Elle croît sur l’écorce des
petites branches d’herbes ou d’arbres tombées à terre.
2©7b. Pezize roux olivâtre. Peziza rufo-olivacea.
P . rufo-olivacea. Alb. et Schw. Nisk. n. g 53 , t. 1 1 , f. 4.
Elle ressemble beaucoup à la précédente , mais elle est d’un roux
plus décidé, et sa surface extérieure, au lieu de porter de longs
poils, est garnie d’un duvet court et comme pulvérulent qui lui
donne presque un aspect grenu et chagriné; la surface supérieure
est moins concave, d’une teinte un peu olivâtre ou blanchâtre.
Je réunis ici trois pezizes, ou tout-à-fait identiques, ou bien voisines;
celle de MM. Albertini et*Schweinitz croît, en été, sur les branches
mortes de la ronce. M. Chaillet a trouvé les deux autres, au printemps,,
sur les branches mortes de l’yèble et du troè'ne.
207e. Pezize gris bleuâtre. Peziza cæsia.
P . cæsia. Pers. Syn. 657. — P. lichenoïdes. Pers. Ic. et Descr. fnng. p. 29,
n. 3 1, t. 8, f. 1 et 2.
Ses cupules sont rapprochées, distinctes, sessiles, presque planes,