Alpes; ses pustules sont nombreuses, rapprochées, distinctes, orbi-
culaires, d’un jaune pâle, convexes : dans leur jeunesse, l’épiderme
est soulevé, mais entier; ensuite, il s’ouvre par un pore presque
régulier, situé au centre, et les bords de cet orifice sont peu ou
point saillans ; la poussière est d’un jaune pâle, assez abondante,
composée de globules sphériques assez petits. Cette espèce a été
découverte , sur le mont Céuis, par M. Bonjean.
62 5e. Urédo du rosage. Uredo rhododendri.
Cet urédo croît sur le rhododendron fürrugineum, soit à la Surface
inférieure des feuilles, soit à la surface externe des fruits ; dans
sa première jeunesse , il est caché par les écailles qui couvrent ces
surfaces ; ensuite il paraît sous la forme de pustules très-petites,
planes, discoïdes , un peu charnues , d’un jaune pâle , entourées par
les bords soulevés des écailles; ces pustules sont distinctés, mais
souvent rapprochées en groupes orbiculaires ; la poussière est peu
abondante , composée de globules sphériques. M. Bonjean a découvert
cette espèce dans les Alpes de Savoie.
626. Urédo confluent. Uredo- confluens.
a. Mercurialis perennis. Fl. fr. n. 626.
Euphorbice pépins. —- U. euphorbice peplus. Schieich. pl. exs.
y . Allii ursini. — Æcidium allii ursini. Fers. S\ 11. 210.
A Ribis alpini. Per s. ic. pict. 4 , p. 53, t. 2 3 , f. 3.
Quoique la diversité des plantes qui servent de support me fasse
penser que ces urédos pourraient bien être des espèces distinctes ,
je ne vois aucun caractère qui puisse servir à les séparer ; dans
tous (outre ceux que j ’ai indiqués), la poussière est d’un jaune
pâle, composée de globules à peu près sphériques, sessiles, et très-
fugaces; les pustules sont planes, bordées par les débris de l’épiderme.
627. Urédo des laitrons. Uredo sonchi.
U. sonchi. A lb . et Schw. n. 346. — U. sonchi arvensis. Pers. $yii. p. 217.
— V. rubigo [i. Fl. fr. n. 627, excl. var. * et y. •
Les divers urédos que j ’avais réunis sous le nom , d’ailleurs peu
convenable, d’U. ruhigo, sont assez distincts pour être considérés
comme autant d’espèces ; celui qui croît sur les laitrons n’attaque
jamais que la surface inférieure des feuilles ; il y forme des pustules
éparses, d’abord arrondies, puis confluentes, presque absolument
planes pendant toute leur vie, d’un jaune pâle un peu fauve;
1 épiderme est d’abord un peu soulevé , puis il se rompt et borde la
pustule de ses débris ; les capsules, vues au microscope, sont
ovoïdes, presque sphériques. J’ai trouvé cet urédo sur le sonchus
arvensis et le sonchus palustres; il a aussi été trouvé sur le sonchus
oleraceus.
627». Urédo des campanules. Uredo campanulæ.
U. campatiulcé. Pers. Syn. 217. Alb. et Schw. Nisk. n. 124.— U. rubigo a..
Fl. fr. n. 627, excl. var. jè et y.
Cet urédo croît à la surface inférieure des feuilles ; il y forme des
pustules éparses, arrondies, un peu convexes, quelquefois confluentes,
d’abord couvertes par l’épiderme, puis entourées de ses
débris ; la poussière fraîche est d’un jaune orangé assez vif, mais
pâlit tout-'à-fait par la dessiccation : elle est composée de globules
sessiles presque sphériques. Cet urédo croît sur presque toutes les
campanules : C. trachelium, rotundifolia, patula , rapunculoïdes, etc.
MM. Albertini et Schweinilz l’ont même trouvé sur le phjteuma
spicata.
63/|a. Urédo de la camarine. Uredo einpetn.
U. empetri. Pers. in Moug. et Nestl. vog. crypt. n. 3g i .
Il naît à la surface inférieure des feuilles de Yempetrum nigrum;
les pustules sont éparses, le plus souvent solitaires, assez grosses,
relativement à la grandeur de la feuille , ovales , d’abord convexes,
l’épiderme étant clos et fort soulevé, puis concaves, l’épiderme étant
rompu ; ses bords entourent alors la pustule de manière qu’elle
ressemble à celle des éeidiums ; la poussière est jaune, composée de
globules ovoïdes sans pédicelles, et assez opaques. Cet urédo a été
trouvé , dans les Vosges , par MM. Mougeot et Nestler.
634b. Urédo des saxifrages. Uredo saxifragarum.
IL naît à la surface inférieure des feuilles de diverses saxifrages,
telles que les sax.ifraga rnuscoïdes , coespitosa , autumnalis, pub es—
cens, etc. ; ses pustules sont peu nombreuses , assez grosses relativement
à la grandeur de la feuille, ovales, ou souvent un peu
irrégulières, bordées par les débris de l’épiderme déchiré, planes,
d’un jaune un peu fauve pâle ; la poussière est composée de globules
sphériques : elle se disperse de bonne heure, et laisse à nu une espèce
de disque plane un peu charnu. Cet urédo est assez commun, dans
les Alpes et les Pyrénées, sur les gazons des petites saxifrages.
635®, Urédo de la eonsoude. Uredo sj mphyti.
XJ. sy mphyti. DG. Enc. bot. 8 n p. a32.
Des pustules très-petites, très-nombreuses, arrondies ou ovales*