i o 5c)a. Embricaire laineuse. Imbricaria lanuginosa.
Parmelia lanuginosa. Ach. Meth. 207. Excl. Syn. Lich. univ. 465. —
Lichen lanuginosus, Hoffm. enurn. 82, t. 10, f. 4* — Lichen mernbra-
naceus. Dicks. crypt. 2 , p. a i , t. 6 , f. 1.
Son feuillage est disposé en rosette irrégulière, d’un blanc tirant
un peu sur le jaunâtre, et recouvert plus ou moins complètement
d’une poussière grenue assez adhérente; la surface inférieure est
hérissée d’une laine épaisse d’un noir un peu bleuâtre ; les lobes
sont embriqués, planes, divisés en lanières arrondies et -crénelées.
Je n’ai point vu les scutelles, qui, d’après M. Acliarius, sont
très-rares à rencontrer, petites, d’un roux brun, avec le bord entier
, pulvérulent, un peu roulé en dedans. Elle croît parmi lès
mousses, à Fontainebleau , où elle a été trouvée par M. Persoon.
io 59b. Embricaire meunière. Imbricaria aleurites.
I. aleurites. Syn. n. io 5ga. — Parmelia aleurites. Ach. Meth. 208. Lich.
univ. 484. — Lichen aleurites. A ch. Prod. 117.
yg. Diffusa. Ach. loc. cit. — Placodium diffusum. Hoffm. ennm. t. io , f. 2.
Son feuillage forme une rosette rayonnante , irrégulière, ridée,
plissée, d’une couleur pâle, blanchâtre, un peu verdâtre lorsque
la plante est jeune , rousse ou presque brunâtre quand elle est
âgée, toute couverte d’une poussière grenue et adhérente, excepté
sur les bords de la rosette ; les lobes ont leur surface inférieure
blanchâtre ou roussâtre, avec quelques petites fibrilles noires ; ceux
du bord sont distincts, planes , arrondis, incisés, un peu crénelés;
les Icutelles sont rares, comme dans toutes les espèces chargées de
poussière , planes , à peu près brunes , avec le bord pulvérulent,
un peu crénelé, surtout dans leur vieillesse. Ce lichen croît sur
les poutres à la machine de Marly, etc. On le trouve aussi, mais
plus rarement, sur l’écorce des vieux pins.
1064a. Embricaire centrifuge. Imbricaria centrifuga.
Parmelia centrifuga. Ach. Meth. 206. Lich. univ. 488..— Lichen, centré,
fugus. Lin. sp. 1609. Ach. Prod. 118.
Cette espèce, qu’on a souvent confondue avec I’embricaire ponctuée
, m’en paraît bien distinete : elle forme sur les rochers des
rosettes arrondies, grandes, et dont le eentre va toujours en s’évi—
dant à mesure que la circonférence s’accroît par une marche centrifuge
; son feuillage est d’un blanc verdâtre en dessus, de couleur
blanche en dessous; les lobes des feuilles sont un peu étroits,
convexes , tnultifides , obtus ; les scutelles sont d’un roux brun ,
concaves, assez grandes ; leur bord est entier, de la couleur du
feuillage , un peu roulé en dedans , au moins dans l’état de dessiccation.
J’ai trouvé ce lichen sur les rochers schisteux de la Lozère.
i o 6 q . Embricaire charbonnée. Imbricaria encausta.
y. Lichen intestiniformis.Mill. Dauph. 4 , P- 497- Bel1- APP- 27°- Parmelia
intestiniformis. Ach. Lich. univ. 4g 5.
Cette variété , que j’ai reçue de M. Bellardi, ne diffère de 1 espèce
ordinaire que parce qu’elle a les feuilles un peu plus planes, plus
luisantes, d’une teinte grise ou rousse vers les bords de la rosette,
et qui sont peu ou point ponctuées.
1070®. Embricaire du Styx. Imbricaria stygia.
Parmelia stygia. Ach. Meth. 2o3. Lich. univ. 471; - Lichen stygius. Lin.
Syst. veg. 783. Ach. Prod. 109. Hoffm. pi- lich. t. a5 , f. 2. Enum.
t- 14 , f- 2.
Elle ressemble beaucoup à l’Emb. de Fahlun, et prend comme
elle une couleur noirâtre ; mais elle s’en distingue clairement par
sa superficie supérieure, dont l’aspect est luisant et comme vernissé,
par ses lobes convexes et non concaves , parce que les bords
se recourbent en dessous au lieu de sé courber en dessus. J ai
trouvé cette espèce sur les rochers au Mont-Pilat près Lyon.
M. Mougeot l’a cueillie sur les sommités des Vosges; M. Bouchât,
à la Ferèze dans les Cévennes.
j 074®. Physcie jaunâtre. Physcia flavicans.
P . flavicans. DC. Rapp. 1, p. 16. — Parmelia flavicans. Ach. Meth. 268.—
liorrera flavicans. Ach. Lich. 5o4- — Lichen flavicans. Swartz. Fl. md.
occ. 3 , p. 1908. — Lichen 'vulpinus. Auhry, Morb. x , p. i 3 ,n o n . Lin.
Cette espèce est d’un jaune doré : elle forme une touffe serrée,
composée d’un grand nombre de feuilles menues très-rameuses, à
lanières linéaires un peu comprimées, presque anguleuses à leur
base , légèrement concaves du côté le plus pâle , dichotomes , à
rameaux aigus, divergens, irréguliers, un peu roides et ressemblant
quelquefois à de petits cils ou à de petites épines. Les scutelles
sont de la même couleur que la feuille, latérales , planes ,
orbiculaires , munies d’un bord entier et peu saillans. Je ne les ai
jamais vues sur les échantillons4le France, et je les décris d après
un individu de la Jamaïque, qui provient de 1 herbier de M. Swartz .
les nôtres offrent çà et là de très-petits paquets ( soredia ) latéraux,
d’une poussière grenue. Ce lichen croît sur les troncs d’arbres des
provinces de l’ouest; à Quimper-Corentin, où M. Bonnemaison la