verticillées de 6 à 10 ensemble, très-rapprochées , oblongnes, an
peu épaisses , glabres , terminées par une petite pointe très-courte ,
un peu roulées en dessous par leurs bords ; les fleurs sont jaunes ’
disposées en très-petits corymbes terminaux ; les fruits sont assez
gros , un peu charnus , glabres et sans aspérités, 'if,. Cette espèce
est assez commune dans les sables maritimes de l’Ouest, depuis
Bayonne jusqu’à Vannes : elle ne croit point sur les bords de la
Méditerranée.
3355. Gaillet pourpre. Galiutn purpureum.
Caule basi piloso.
Cette variété a été trouvée par M. Prost à la côte de Vabre près
Mende : elle diffère de la var. * , que j’ai trouvée abondamment au
pied des Alpes du côté d’Italie , par ses tiges plus droites, garnies de
poils dans le bas, et même dans le haut au-dessous de chaque ver-
ticille. Ses feuilles sont un peu plus larges et ses fleurs plus serrées :
elle lui ressemble d’ailleurs tellement, que je ne crois pas devoir l’en
séparer.
336p. Gaillet d’Angleterre. Galium Anglicum.
C’est cette espèce qui a été décrite par M. Gérard, sous le nom
de galium, n. 2 ( Ger. galloprov. 226 ) ; par Pollich, sous celui de
G. rubrum ( Fl. pal. n. i 56, excl. syn. ) ; par Allioni, Dubois , etc.,
sous celui de G. parisiense , elle est assez commune dans toute la
x4 rance.
33'7o. Gaillet divergent. Galium divaricatpm.
Voyez la figure de cette plante ( Icon. pl. gall. rar. 1 , p. 28 ,
t. 24); c’est la même que celle décrite par Villars, après M. La-
marck, sous le nom de G. tenue (Daupb. 2, p. 322 , t. n ) : elle se
trouve a Fontainebleau ( Lois. ) , en Anjou ( Bast. ) , dans la Lozère
(Prost.), aux des d’Hyères (Robert), en Dauphiné (V ill.), dans
les Pyrénées, à Cambre-d’ase, et à la val. d’Eynes ( Lapeyr.) ?
337 3. Gaillet des Pyrénées. Galium Pjrenæum.
Excluez le synonyme de Villars qui appartient à l’espèce suivante.
Le G. des Pyrénées ne croît point dans les Alpes. M. Bertoloni l’a
trouve dans F Apennin.
3374. Gaillet nain. Galium pumilum.
y. Pubescens. Requien, in Guer. Vancl. ed. 2, p. 249.
C’est a cette espèce qu’appartient le G. hjpnoïdes ( Vill. dauph. 2 ,
P- 2 , excl. syn. Gou. ). La var. JS, qui a été observée par
DES R U B I ACTÉES.
M. Requien à Vaucluse et à Marseille, n’en diffère que parce que
“ la surface entière est comme hérissée de petits poils épars • mais
elle est si semblable d’ailleurs, que je n’ose la séparer.
3375a. Gaillet de Villars. Galium Fillarsii.
a megalospennum. Vill. Dauph. 2, p. 3i 9 , non AU- — G. Fillarsii. Req.
in Guer. Vaucl. ed. 2, p. 25o.
Cette espece ressemble beaucoup au G. des rochers, et a en particulier
le port et la consistance qui le distinguent ; mais il paraît en
différer suffisamment, i°. par ses feuilles linéaires point élargies au
sommet, très-peu obtuses, presque pointues , mais non prolongées
en arêtes ; 20. par ses fruits très-gros, et qui mériteraient, à cette
espèce plus qu’à toute autre ,) le nom de G. megalospermum, si
l’antériorité ne forçait à le conserver à la plante d’Allioni. If. Elle
croît parmi les pierres et les rochers calcaires au mont Ventoux ,
d’où elle m’a été envoyée par M. Requien ; en Dauphiné , sous le
Glandaz près Die; à Peyregue dans le Chamsaur, à Bures près des
Baux , où M". Villars l’avait observée.
338r. Gaillet de Vaillant. Galium Faillantii.
Cette espèce me paraît absolument semblable à celle qui, depuis
la publication de la Flore , a été décrite sous le nom de G. infestum
(pl. rar. hung. 3 , t, 102).
338a. Gaillet en litige. Galium litigiosum.
Comme cette espèce a excité beaucoup de discussions parmi les
botanistes, j’en ai donné la figure (le. gall. rar. 1 , t. 26). C’est
celle-ci qui a été désignée par Allioni sous le nom de G. spurium ( A (1.
ped. n. 18 , ex herl), ) , et par Magnol sous celui d'/Iparine rninima.
(Bot. p. 291) : elle est. assez commune dans les lieux pierreux des
provinces méridionales aux environs de Nice , Toulon , Foz. Salon,
Montpellier, Narbonne : elle a été retrouvée en Anjou (Bast.), et,
d’après M. Mérat, à l’étang Coquenard, près Saint-Denis. M. Bertoloni
( Dec. 3 , p. 16 ) pense que cette plan te n’est qu’une variété à fruit
hérissé du G. anglicum ; et quelques individus, où le nombre des poils
du fruit est très-peu considérable , sembleraient confirmer cette opinion.
Au reste, la fleur de l’un et de l’autre est rougeâtre, comme
je l’ai dit, et non jaunâtre , comme le dit M. Lapeyrouse, qui semble
avoir désigné une toute autre plante sous le nom de G. parisiense.