espèce plusieurs variétés; les lobes de ses feuilles ont les bords
quelquefois roulés en-dessous , quelquefois planes ; les silicules sont
aussi quelquefois très-légèrement ppbescentes, comme je le vois dans
un échantillon recueilli à Beaucaire par M. Colladon. If. Elle croît
dans les lieux secs et pierreux des provinces méridionales à Nice,
Beaucaire, Montpellier, Perpignan, etc.
4axi. Lunetière ciliée. Biscutella dilata.
B. ciliata DC. diss. p. 6. — B. coronopifolia. Wild. sp. 3 , p. 474. DC.
Fl. fr. 4 , p. 690, n. 4211. Ic. gall. rar. 1 , p. 12 , t. 39, non Lin. —
B. apttla. Lam. Dict. 3, p. 618, excl. syn. — B. didyma. Wild. enum. 2 ,
p. 673, non Lin.
Il n’y a rien à changer à ma description, mais il faut exclure la
désignation des localités. Il est très-douteux que cette espèce croisse
en France, quoique M. Lapeyrouse dise qu’on la trouve dans les
Pyrénées à la val d’Eynes, au Llaur'enti à la montagne de Sissoy,
et au Mail du Cristal. Q .
421 i a. Lunetière corne de Biscutella coronopifolia.
cerf.
B. coronopifolia. Lin. mant. 255. W il. enum. 673 *. DC. diss. p. 9, t. 8. —
B. didyma , X- Gon. ill. p. 4 i.
Sa souche est grêle, dure, vivace; ses feuilles presque toutes
radicales , velues , étroites , pinnatifides ; elles n’ont, de chaque côté
de la côte moyenne, que deux lobes oblongs, écartés , et dont l’inférieur
est le plus court : la tige est presque nue, glabre, divisée en
rameaux longs, divergens, et terminés par une petite grappe composée
de 3 à 17 fleurs; les silicules sont glabres, lisses et nullement
ciliées. If. Cette plante croît dans les lieux pierreux exposés au soleil
au mont Ventoux ; aux environs de Digne en Provence ; à la Mouche
rolle au Glandaz, et dans l’Oysans (Vill. ); au pied du Llaurenti
près Bagnères de Luchon.
4 2i 6. Alysson à feuilles d’ha- Alyssum halirn folium .
lime.
A Foliis obtusioribus. — A. pyrenaiciun. Lapeyr. A i r . 371.
Cette variété croît dans les Pyrénées orientales près de la Font-de—
Combs, et peut à peine se distinguer de l’espèce ordinaire; elle a les
feuilles plus obtuses , plus cotonneuses. *
42 i 6a/Alysson blanchâtre. Alyssum incanum.
Cette plante a les fleurs blanches, comme je l’ai dit dans ma description;
mais c’est par une transposition à l’impression qu’elle a
été placée sous la rubrique des alyssons à fleurs jaunes; elle doit
suivre immédiatement l’A. à feuilles d’halime.
4220. Alysson de montagne. Alyssum montanum.
yS. A . arenarium. Lois. FL gall. 401. Not. p. 96.
Cette plante est fort petite, peu rameuse, beaucoup plus hérissée
que l’espèce des montagnes; ses feuilles sont plus arrondies; ses
grappes ou corymbes sont très-courts et comme sessiles au milieu
des feuilles ; les calices sont hérissés de longs poils blancs ; les ovaires
très-cotonneux. Elle croît dans les sables maritimes de l’Ouest, à
Bayonne (Lois.), aux'Sables-d’Olonne.
42 2 8a. Drave subulaire. Draba subularia.
Draba. Lam. ill. t. 556, f. 3. — Subularia aquatica. Lin. sp. 896. Sturm.
Fl. germ. ic. opt.
Très-petite plante à racine.fibreuse, à feuilles radicales, glabres,
menues , en forme d’alêne , à hampe grêle, plus longue que les
feuilles , terminée par une grappe simple de 5 à 6 petites fleurs blanches
; les pétales sont ovales, obtus ; le style manque ; la silicule est
ovale, semblable à celle de la D. printanière, excepté que ses valves
sont un peu plus concaves ; cette différence est si légère, que, bien
loin d’autoriser la formation d’un genre) elle pourrait à peine servir
de caractère spécifique : les graines sont au nombre de 6 environ ,
ovales, comprimées. Q. Cette plante croît dans les lieux frais et
aquatiques , dans la Campine aux environs de Liège , et, selon
MM. Willemet et Loiseleur, dans les Vosges, où M. Mougeot ne peut
la retrouver,
42 3g, Corne de cerf commune. Coronopus vulgaris.
M. Lapeyrouse a décrit deux fois cette espèce dans son histoire
abrégée des plantes des Pyrénées; une fois (p. 36g) sous le nom de
coronopus Ruellii, qui lui avait été donné par Goertner ; l’autre, comme
espèce nouvelle, sous le nom de buniasglomerata (p. 362).
4241* Passerage ibéride. Lepidium iberis.
fl. Foliis inferioribus incisis. — L. Pollichii. Lois. Fl. gall. 394, non
Jtoj h. — L. iberis Poil. pal. n. 607 *.
Cette variété ne diffère de la P. ibéride que parce que ses feuilles
radicales, encore existantes au moment de la fleuraison, sont oblon-
gues, incisées, à dents inégales et aiguës,; les supérieures sont
linéaires, entières; sa racine est vivace et sa silicule ovale, comme
dans l’espèce à laquelle je la rapporte, et ces caractères la distinguent
très-bien du A, Pollichii de Ro Lh, qui a la racine annuelle et la silicule