écliancrée. If. J’ai reçu eette plante de M. Koch, qui l’a recueillie
dans le Palatinat, ,aux lieux même indiqués par Pollich. Selon
M. Loiseleur, elle se trouve aussi en Alsace.
4247- Tabouret eresson-alenois. Thlaspi sativum.
y. Lepidium Pollichii. Roth. germ. a , p. q i .
dette plante, décrite par Roth, n’est qu’une variété du eresson-
alenois, dont les feuille^ inférieures sont découpées, et les supérieures
linéaires ; les silicules sont semblables. On ne doit point la confondre
avec la var. /3 du lepidium iberis, n° 424l.
D C C X L V IP . GUÉ PINIE. * G U E P IN I A .
Guepinia. Bast. — lberidis et lepidii sp. Lin. — Thlaspidis sp. Fl. fr.
Car. Filets des étamines munis à'leur base interne d’un appendice
pélaloïde ; süicule ovale émarginée ; deux graines dans chaque loge.
O bs. Les deux plantes qui composent ce genre sont très-petites,
herbacées, annuelles, munies de feuiliçs radicales, pinnatifides, qui
forment une roset te de laquelle naissent'une ou plusieurs hampes
nues; les fleurs sont en grappe simple, très-petites, de couleur
blanche ; ces plantes ont été placées par divers botanistes dans les
iberis, lepidium et thlaspi., et diverses circonstances de leur structure
pouvaient en effet motiver ces différentes opinions ; cependant leur
port est tellement semblable, que les botanistes, amis des rapports
naturels , sentaient la nécessité de les rapprocher. M. Bastard a très-
bien indiqué le vrai caractère de ce genre, qu’il a observé dans la
G. ibéride, et que j ’ai vérifié dans la G. passerage. Les deux variétés
du thlaspi nudicaule de la Flore pourront donc être classées comme
•il suit.
4258a. Guépinie passerage. Guepinia lepidium.
Lepidium nudicaule. Lin. sp. 898. — Thlaspi nudicaule. Desf. Fl. atl. 2*
p. 6 7.— Thlaspi nudicaule, J2. Fl. fr. ed. 3, n. 4248. — Magu. bot. 186,ic.
Cette espèce ne s’élève guère au-delà de 3 pouces 5 ses feuilles
sont très-courtes, pinnatifides, à lobes linéaires; les fleurs ont leurs
pétales égaux entre eux ; les silicules sont ovales, moins orbiculaires-
que dans la suivante, échancrées au sommet. Q. Elle croît dans
les lieux sablonneux, au bord des bois et dans leurs clairières, principalement
dans les provinces méridionales.
42 58b. Guépinie ibéride. Guepinia iberis.
Iberis nndicaulis. Lin, sp. 907. Sturm. Fl. germ. ic. opt. — Thlaspi
nudicaule, 'var. «. Fl. fr. ed. 3, n. 4248. — Guepinia nudicaulis.
Bast. suppl. 35.
Cette espèce, quoique trçs-petite, est la plus grande du genre j
elle s’élève jusqu’à 4 et 5 pouces de hauteur ; ses feuilles sont sirmées
dans l’extrémité, presque pinnatifides à leur base , de sorte que leurs
lobes inférieurs sont plus profonds et plus écartés que les supérieurs ;
les fleurs, et surtout celles du bord du corymbe, ont les pétales
extérieurs plus grands que les intérieurs. Q . Cette espèce croît dans
les lieux sablonneux, au bord des bois et dans leurs clairières, dans
presque toute la France. La figure citée de Sturm. représente très-
bien le* caractère du genre.
4266“. Ibéride ciliée. Iberis ciliatar.
I. ciliata. AU. ped. auct. p. iS , non Wild. .
Sa racine est dure, rameuse ; sa tige droite, anguleuse , branchue,
garnie de feuilles légèrement ciliées , dont les inférieures sont un peu
rétrécies à la base ; les supérieures sessiles, linéaires, un peu obtuses ;
les branches, comparées entre elles , forment une espèce de corymbe
et chaque branche se termine elle-même par un corymbe de fleurs
blanches assez semblables à celles de Viberis pinnata, mais dont les
silicules ovales, ailées et tronquées au sommet, restent rapprochées
en corymbe sans se changer en grappe par l’allongement de l’axe, o* •
Elle croît aux environs de Nice dans les lieux pierreux, à l’Escarène
au-dessus du pont et aux bords du Paillon. L’espèce décrite par
Wildenow onze ans plus tard, sous le même nom, est très-différente
de celle-ci, et devra recevoir un autre nom (1).
4270. Cameline de roche. Myagrum saxatile.
(6. Foliis lyratis pinnatijidisve.
Cette plante est très - variable ; ses feuilles sont ordinairement
glabres, quelquefois pubescentes ou velues, le plus souvent entières,
quelquefois munies de quelques dents inégales, quelquefois enfin
sinuées , pinnalifides ou en lyre, comme dans cette variété que
M. Chaillet a trouvée dans le comté de Neufchâlel.
4270a. Cameline à oreillettes. Myagrum auriculatum.
Cheiranthus auriculatus. Lapeyr. Abr. 383. — Myagrum alpinum. La,
peyr. Abr. 362.
Cette plante ressemble, par son port et sa racine vivace, à là C. de;
roche, et, par les oreillettes de ses feuilles, à la C. cultivée ; sa racine*
est dure, ligneuse ; l’herbe entière est glabre, haute de 6 à 7 pouces ;
les feuilles radicales sont étalées, pétiolées, oblongues, obtuses,
(1) I. simplex. caule herbaceo simplicissimp, foliis subcarnosis cilialîs ..
radicalibus spatulatis, caulinis linearibus y fructibus carjcmbosis. Q f • Habitat.,
in Caucaso.