naux, droits , solitaires, rougeâtres ; la capsule est hémisphéi’ique ;
son opercule est aplati sur les bords , prolongé par le centre en un
bec grêle un peu courbé, aussi long que la capsule. If Il croît dans
les fentes des rochers, dans les forêts, dans les Alpes, aux environs
de Lyon ; on le retrouve au mont Serrât, en Catalogne (Brid. ) , et
en Angleterre (Dicks.) , d où l’on peut inférer qu’il est dans toute la
France.
1191®. Gymnostome cous- Gymnostomum pulvinatum.
sinet.
G. pulvinatum. Hedw. sp. musc. p. 3 6 , t. 3. Brid. suppl. 1, p. 35.
Les pieds de ce gymnostome sont petits, rassemblés en forme de
coussinets simples ou un peu rameux vers le sommet ; les feuilles
sont d’un vert foncé, embriquées, concaves, ovales-oblongues ; les
inferieures, et celles qui entourent les fleurs mâles, sont obtuses ;
celles qui entourent la base de la fructification se prolongent en un long
poil blanc ; le pédicelle est très-court, droit, chargé d’une capsule
globuleuse , d’un jaune brun ; l’opercule est convexe , orangé.
Il croît sur les rochers, dans le Jura , à la montagne de la Dole.
( Brid. )
1194®. Andréée de Roth. Andreoea Rothii.*
A . Rothii. Web., et Mohr. crypt. 386, t. 1 1 , f. 7 , 8. Hook. Trans. lin.
10, p .3 g3 , f. 3-Schwoegr. suppl. 1, p. 43. Moog. et Ncstl. vog. n. 116.
— A . rupestris. Smith. Fl. brit. 1178. Roth. n. Beitr. 1. Dill. muse. t. 73,
f. 40. ’
Cette espèce est très-distincte des deux autres andréées de France,
quoiqu’elle leur ressemble par le port et la teinte noirâtre de son
feuillage. Elle se reconnaît à ce que les feuilles de la tige sont munies
d’une nervure, tandis que celles du périchætium en sont dépourvues;
les premières sé prolongent, à leur extrémité, en une lanière presque
en forme d alene ; les secondes sont oblongues ; ces feuilles sont déjetées
d’un seul côté, surtout celles de l’extrémité des tiges; celles-ci
sont souvent simples, réunies en faisceau. If Elle croît sur les rochers
siliceux des montagnes : je l’ai cueillie au mont Pilât, près
Lyon ; MM. Mougeot et Nestler, près Bruyères.
1197. Splanc de Froelich. Splachnum Froelichianum.
C’est à cette espèce -qu’on doit rapporter le S. mnioïdes (Brid.
supl. 1 , p. 149)5 qni a été décrit dans mon herbier, d’après des
échantillons envoyés par M. Hedwig.
ri97a. Splanc faux-mnium. Splachnum mnioïdes.
S. mnioïdes. Lin. f. musc. 26. Hedw. crypt. 2, p. 35, t. 11. Sp. musc. 5r.
Ses tiges sont droites , rameuses", longues d’uirpouce ; ses feuilles,
d’un vert gai, elliptiques, lancéolées, pointues, très-entières, se
terminant par une arête flexueuse , jaunâtre , plus longue dans les
feuilles, supérieures que dans les inférieures ; le pédicelle est droit,
de la longueur de la tige ; l’apophyse, qui soutient la capsule, est
verdâtre ^petite, en forme de cône renversé; la capsule elle-même
est d’un jaun'e brun , à peu près de la largeur de l’apophyse ; l’opercule
est convexe, obtus. 0 II croît dans les lieux humides, auprès
des lacs des Alpes de Suisse et de Savoie.
1197G Splanc de Brewer. Splachnum Brewerianum.
S. Brewerianum. Hedw. crypt. 2, p. io 5 , t. 38. — S. fastigiatum. Dicks.
crypt. 3 , p. 2. —1 S. Breweri. With. brit. 792. — S. mnioïdes. Engl. bot.
t. 786, non Lin.
Ses tiges sont droites, réunies en touffe, longues de 8-1 o lignes, rameuses
par leur base, où elles sont souvent couvertes d’un duvet brun;
ses feuilles sont lancéolées, pointues, entières sur les bords , prolongées
par le soinmet en une arête flexueuse et jaunâtre ; le pédicelle
est droit, latéral, un peu plus long que la tige; l’apophyse est en
forme d’oeuf, le gros bout en haut, d’un rouge noirâtre , presque
noire lorsqu’elle est sèche ; la capsule est plus courte et plus étroite
que l’apophyse, ovoïde, presque cylindrique ; l’opercul'e est convexe,
’avec une très-petite pointe. 0 II croît dans les Hautes-Alpes parmi
les rhododendrons.
ï 2 o 3®. Weissie fugace. Weissia fugax.
W. fug a x. Hedw. sp. 64, t. i 3. — Grimmia striata.. Schrad. Joum. 2 ,
p. 55.
Sa tige est droite, longue de 2 lignes , le plus souvent rameuse ,
fragile et formant depetites touffes serrées; ses feuilles sont linéaires,
,d’un vert foncé, munies d’une nervure longitudinale , entières sur
les bords, planes quand elles sont fraîches , tordùes sur elles-mêmes
quand elles sont sèches ; le pédicelle est droit, jaunâtre, de deux
lignes de longueur ; la capsule, presque globuleuse et remarquable
par les stries longitudinales dont elle est marquée lorsqu’elle est vide ;
l’opercule est rougeâtre à sa base, terminé par un bec grêle , court,
jaunâtre, un peu oblique; les dents du péristome tombent promptement
, de sorte qu’on pourrait facilement la prendre pour un
gymnostome. If Elle croît dans les fentes des rochers. M. Schleicher
T ome V . . 1 4