F A M I L L E
i 394*. Neckère naine. Neckera pumila.
2V.pumila. Hedvv. st. cr. 3 , t. 20, sp. 2o5. Smith, Fl. luit. 1272. Mcrag.
et Nestl. vog. n. \3 O■ — Hrpnum pennatum. Dicks. crypt. 1, p. 5 , t. h,
f. 8 .— Fontinalis pennata. Huds. Angl. 478, excl. s y n .— Hypnum
fontinaldides. Lara. dict. 3 , p. 164.
Elle semble au premier coup d’oeil n’être que la N, crispa de moitié
plus petite qu’à l’ordinaire dans toutes ses parties ; ses feuilles sont
un peu moins ondulées , toutes, et surtout les inférieures, plus
aiguës ; celles du perichætium sont en forme d’alêne, et atteignent au
moins les trois quarts de la longueur du pédicelle, tandis qu’elles
sont 3 fois plus courtes que lui dans la JY. crispa ; le pédicelle n’a
guère que a lignes, et la capsule environ une ligne de longueur.
’if Elle croit sur les troncs des arbres, dans les forêts de sapins des
Vosges, où elle a été trouvée par MM. Mougeot et Nestler.
1397. F o n lin a le incombu s- Fontinalis antipyretica.
tib le.
jS. F. erecta. Vill. Dauph. 3 , p. 9 19 , es cat. Strasb. 37.
Elle ne diffère de l’espèce ordinaire que parce qu’elle est droite, et
a les feuilles du perichætium plus acérées. M. Villars dit qu’elle se
trouve aux environs de Gap. — Quant au F. minor de Villars, et
de presque tous les auteurs, elle 11’est autre chose que le F. squarn-
mosa, n. i 3g8.
1398®. FonFinale de Saint-Julien. Fontinalis? Juliana.
F. Juliana, Savi. El. pis. 2 , p. 414■ — Shitophyllum fontanum. Lapil.
Journ. bot. 1814, sera. 2 , p. i 58, t. 3 4 , f. 2.
La fructification de cette plante est inconnue, et 011 ne peut par
conséquent la rapporter qu’avec doute au genre des fontinales, et
moins encore en faire un genre particulier : ses tiges sont grêles,
filiformes, rameuses dès leur base,- longues de 2 à 3 pouces ; les
feuilles sont alternes, écartées, étalées, demi-embrassantes, et un
peu concaves à leur base, planes, lancéolées-linéaires, acuminées,
aiguës , entières sur les bords, longues de près de 2 lignes, munies
d’une nervure longitudinale, qui disparait un peu avant d’arriver
'au sommet. Elle croit dans les fossés pleins d’eau, les puits et les
fontaines. Je l’ai reçue de M. Sa.vi, qui l’a trouvée dans les fossés
•deseaux thermales de Saint-Julien. 1YJ. Grateloup l’a trouvée à Dax;
M. Hectot, à Nantes ; M. Duvau, à Rennes, à Laval, Ponthivy, Fou-
gères (Lapil.). , ,
FAMILLE DES FOUGÈRES.
i4 o i. Adianthe odorant. Adianthum odorum.
A . fragrans. Fl. fr. n. 1401. Viv. Ann. bot. 2, p. 190. Fragm. 9 , 1 . 1 1, f. 2.
Pteris acrosticha. Balb. Acid. 98, mise. 46* Lois. H. gall. 703. Poly-
podium fragrans. Desf. Atl. 2 , p. t. 2.57. ■— Gheilanth.es odora.
Sw. syn. 127 et 327. Wild. sp. 4 , P* 4^7-
M. Swartz assure que la plante de l’Inde, décrite par Linné sous
le nom de polypodiutn fragrans, est differente de celle d Europe ; et
la figure qu’il en donne confirme assez cette opinion pour que je
croie devoir adopter le nom spécifique d'odorum qu’il a donné à
l’espèce européenne. Je rapporte à celle-ci le synonyme de Desfontaines,
d’après des échantillons donnés par lui-même , et qui ne diffèrent
certainement pas des plantes décrites paryM. Balbis et Viviani :
la longueur des pédicelles , le nombre et la longueur des poils écailleux
qui les garnissent, la profondeur des dentelures des segmens de
la feuille , sont des caractères qu’on voit varier dans les différens jets
de la même touffe. Notre fougère croît en Corse (Lois. ), en Provence,
sur les rochers des îles d’Hyères, où elle a été trouvée par
MM. Robert et de Suffren; dans les montagnes des Albères, voisines
de Perpignan , d’où elle m’a été envoyée par M. Custer ; dans les environs
du Vigan, où elle a été observée par M. Thibaud. Je doute
fort si la plante de Natolie, dont M. Swartz a fait son Ch. suaveolens,
diffère de celle-ci.
1402. Ptéris de Crète. Pteris Cretica.
Ajoutez à la synonymie : Pt. oligophylla.. Viv. ann. 2. p. 18g. —
Pt. semiserrata. Forsk. descr. 186. — Il faut remarquer que le synonyme
de P. Alpin, d’après lequel Linné avait donné à cette plante le
nom de Pt. Cretica, appartient au Pt. ensifolia de Swartz (1), et que
par conséquent le Pt. Cretica n’a point encore été trouve en Crète.
Comme il croit en Arabie , en Perse, en Italie , il est très-probable
qu’il s’y trouvera un jour , et le nom peut par conséquent etre provisoirement
conservé. Cette fougere est assez commune le long des 1
(1) Le synonyme de P. Alpin est sur, et ce sont au contraire ceux de Boccone
et de Bavrelier qui me paraissent douteux, parce qu’ils n’ont pas la base des
folioles écbancrée et auùculce^