44 F A M I L Ii JE .
pâles, pnis lilas, puis roussâtres ; son chapeau arrondi ou irrégulier,
tellement dépourvu de chair qu’on voit le jour à travers, d’un blanc
sale tirant sur le roux à sa superficiel II croit sur les vieux troncs
de saule aux environs de Montpellier, où les pauvres gens le mangent
confondu avec beaucoup d autres, sous le nom depivoulade de saule.
36 i a. Agaric fade. Agaricus mitis.
A. mitis. Pers. Obs. myc. i , p. 5 4 , t. 5 , f. 3. Syn. 481. Alb. et Schwein.
Nisk. n. 680.
Il ressemble à l’A. stiptique, mais sa saveur est douce, nullement
stiptique; il est tout entier de couleur blanche; son pédicule est
court, horizontal, quelquefois nul ; son chapeau est orbiçulaire ou
réniforme, de 3 à 9 lignes de diamètre, mince, à peine charnu, glabre
sur les deux surfaces , revetu en-dessous de feuillets qui divergent
a leur origine et sont tous parfaitement simples. Cet agaric croît en
sociétés nombreuses sur l’écorce des sapins, en automne , dans le
Jura , ou il a été trouve par M. Chaillet ; on le trOuvé aussi sur
l’éeorCe des mélèzes, d’après M. Persoon.
36aa. Agaric a feuillets ridés. Agaricus lamellirugus.
II ressemble, pour sa forme générale, à l’A. pétale, mais il en
différé par ses feuillets de. couleur safran ou orange pâle , saillans
comme dans les agarics, anastomosés comme dans les mérules, tous
marques de rides transversales qui semblent de petites nervures; les
feuillets les plus longs sont décurrens sur un pédicule court, latéral
ou presque nul; le chapeau est horizontal, plane, un peu rqulé en-
dessous par les bords, oblong ,*en langue ou peu régulier, d’un blanc
sale : je l’ai trouvé dans les bois de pins de Font froide, près Mont- .
pelher, en octobre, adhérent à une vieille racine à fleur de terre.
363a. Agaric noisette. Agaricus avellanus.
À. avellaniis. Thor. LandJ Clil. 479. _ A. salignus. Pers. Syn. 478 ?
Il croît en groupes imbriqués et attachés latéralement aux troncs
de peupliers tombés à terre ; son pédicule#est plein ; coriace, court
et velu ; son chapeau acquiert 6 à 8 pouces de diamètre ; il est plus
long que large , doublé de feuillets inégaux ; blanchâtres, décurrens
sur le pédicule; la surface supérieure est luisante, très-glabre, d’une
belle couleur noisette; il.a une odeur de violette tant qu’il est frais;
M. Thore l’a trouvé, en automne, prè'à de Dax.
368a. Agaric de l’olivier. Agaricus olearius.
Oreille de l'olivier. Panlet. Champ, a , p. n 2. — Mich. Gen. p. 191 , n. 7.
Ce champignon est-très-reconnaissable à sa vive couleur d’un roux
DES CHAMP IGNONS , 4 5
doré, quelquefois un peu brun en dessus ; il naît par touffes, ou
rarement solitaire, sur les racines à fleur de terre des oliviers; je l’ai
aussi trouvé cependant sur le charme, le lilas, le laurier-tin, 1 yeuse ;
il est très-variable dans sa forme, tantôt attaché par un pédicule
court ou long de 4 à 8 centimètres, latéral, excentrique ou rarement
central, courbé ou très-rarement droit,, toujours plein, à chair filandreuse
de, la même couleur que la peau ; les feuillets sont inégaux,
très - décurrens. Il est commun autour de Montpellier, où on le
nomme champignon de Volivier; il est vénéneux. On m’a assuré que
lorsqu’il se gâte , il jette une lumière phosphorique.
38aa. Agaric à. petit-lait. Agaricus scrijiuus.
Il est tout entier d’un brun fauve, un peu plus pâle ou jaunâtre
sur les feuillets ; sa consistance est sèche, un peu ferme ; il émet en
petite quantité un lait âcre, demi-transparent, et qui ressemble au
petit-lait,; le pédicule est cylindrique, plein, long de 1 a 2 pouces,
épais, de 2 à 3 lignes ; le chapeau est d’abord plane dessus avec les
bords foulés en-dessous , puis concave avec les bords irréguliers
redressés; les feuillets sont un peu décurrens, entremêlés de 3 demi-
feuillets ; le diamètre du chapeau est plus grand que la longueur du
pédicule. Il croît sur la terre humide, dans les bois d'yeuses et les
bruyères, aux environs de Montpellier.
387a. Agaric à petits flocons. Agaricus fiocculosus.
Son pédicule est blanc , long de i 5 lignes, épais de 3 à 4 ,' creux,
cylindrique , sans collier, sortant d’une volva fugace, laissant sur le
chapeau de petites houppes blanches, nombreuses, éparses sur toute
sa superficie"; le chapeau est hémisphérique, strié en-dessus, d’un
gris cendré sur les bords, un peu roux au milieu ; les feuillets sont
nombreux , non adhérens , réguliers, d’un violet tirant sur le brun,
puis sur le noir. Il croît en hiver, solitaire, sur la terre , dans le
jardin des plantes de Montpellier.
4o3a. Agaric des sables. Agaricus arenarius.
Son pédicule est nu , cylindrique, aminci à sa base , creux, glabre,
blanchâtre, long de 4 à 5 pouces ; le chapeau est d’abord convexe,
grisâtre ; il devient ensuite plane , orbiçulaire , large de a pouces
environ ; la peau qui le forme se détruit dans toute la partie extérieure,
de sorte que les feuillets y sont absolument à nu , et la partie
centrale forme une espèce de disque d’un gris sale, ridé et comme
froncé; les feuillets sont très-nombreux, parfaitement noirs , au
moins à la fin de leur yie, et se dessèchent sans pourir. Malgré cc
% -• iljPffrJiftJ1 jM