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trouvé dans les terrains sablonneux de l’île de Sainte-Lucie près
Narbonne, par M. Requien : il fleurit en juin.
DXV*. SAUSSURÉE. S JUS SURE J .
Saussurea. DC. Ann. mus. 16 , p. 198. — Serratuloe sp. Lin. — Cirsii sp.
Fl. fr.
Car. L’involucre n’est point épineux; les écailles extérieures sont
aiguës, les intérieures obtuses, un pçu membraneuses : l’aigrette est
composée de poils plumeux, les extérieurs très-courts, et souvent per-
sistans, les intérieurs longs, un peu réunis par le bas des anneaux,
O b s . Les saussurées diffèrent des cirses , comme les sarrètes dès
chardons, par l’involucfe non épineux ; des sarrètes, comme les
cirses des chardons , par l’aigrette plumeuse.
3oq5. Saussurée des Alpes. Saussurea Alpina.
S. alpina. DC. Ann. mus. 16, p. 198. — Serratula alpin a 3 *var. et et fi.
Lin. sp. i i 45. — Cirsium alpinum, et. Fl. fr. n. 3op5.— Pluk. t. i 54 5 f» 3 .
fi. Çynoglossifolia. Dill. Elth. 82, t. 70, t. 81.
Cette plante a une tige droite , simple , environ de la longueur
de la main : ses feuilles sont velues en dessous, presque glabres en
dessus , entières ou légèrement dentées ; les radicales sont ovales—
lancéolées, rétrécies en pétiole; les supérieures oblongues-lancéolées,
sessiles : les fleurs sont au nombre de 3 à 5 J et forment un petit corymbe
au sommet de la tige ; leur involucre est velu , ovoïde, grisâtre ;
leurs corolles de couleur pourpre. La var. fi ne se distingue qu’à
sa tige plus élevée , ses feuilles plus entières , ses fleurs plus lâches ,
et parait le produit de la culture. 2f. Elle croit dans les sommités
des Alpes de la Savoie , du Dauphiné et de la Provence ; dans les
Pyrénées, à Combre-d’ase et à Laurenti (Lapeyr.), à l’Estive de Luz
près Barrèges.
3c>95a. Saussurée discolore. Saussurea discolor.
S. discolor. DC. Ann. mus. 16, p. 199. — Serratula discolor. YYild. sp, 3 ,
p. 164 1 -— Cirsium alpinum, fi. Fl. fr. ed. 3 , n. 3oçj5. — Hall. helv.
n, 179 , t. 6.
fi. Lapathifolia. Clus. List. 2, p. 1S1, ic.
Cette espèce ,^fjui a été confondue avec la précédente, en est certainement
distincte ; ses feuilles sont chargées en dessous d’un duvet
cotonneux parfaitement blanc, et presque glabres en dessus : elles
sont fortement dentées, souvent anguleuses * les radicales pétiolées,
ovales, échancrées en coeur dans la var. «s, un peu en forme de fer
de. flèche dans la var. fi ; celles de la tige sont ovales , lancéolées ,
sessiles; la tige est un peu plus élevée et portant un corymbe ter—
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D E S C O M P O S É E S . 4 6 y
minai de 5 à 6 fleurs. Elle est beaucoup plus rare que la précédente,
et ne se trouve que dans les hautes sommités des Alpes du
Dauphiné.
3097. Carline à feuilles d’acanthe. Carlina acanthifolia.
Elle est commune dans toute la chaîne des collines et des montagnes
qui entourent la région des oliviers , dans les Pyrénées orientales,
les Corbières, les Cévennes, la Lozère, les basses Alpes de
Provence, et l’Apennin génois et toscan.
3ioo. Carline en corymbe. Çarlma corymbosa.
fi. C. Hispanica. Lam. Dict. 1, p. 624. — Barr. ie. t. 5g4.
y. C. raccmosa. Gou. monsp. Yü6, non Lin.
Cette plante est très-variable quant à son aspect ; quelquefois elle
ne porte qu’une seule fleur au sommet d’une tige simple ; le plus
souvent elle se divise ou en rameaux un peu branchus et en corymbe,
comme dans la var. a , ou en rameaux simples et disposés en corymbe,
comme dans la var. fi , ou en rameaux très-courts , et qui
par conséquent semblent disposés en grappe, comme dans la var. y.
On la distingue toujours delà C. racemosa, qui est particulière à
l ’Espagne , en ce que la nôtre est absolument glabre et non revêtue
d’un duvet blanchâtre : toutes ces variétés croissent dans les lieux
pierreux de la Provence, du Languedoc, du Quercv.
3i I2 a. Élychryse à feuilles Elychrysum angustifolium.
étroites.
Gnaphaliuin angustifolium. Lam. Dict. 2 , p. 746. Lois. Fl. gall. 5 5 6 . Pers.
encli. 2 , p. 417• — Gnaphalium Italicum. Roth. cat. 1, p. n 5 ? _ Barr.
ic. t. 1125.
Cet élychryse ressemble absolument au stoechas, et n’en est peut-
être qu’une variété : il en diffère , i°. parce que son corymbe est
composé d’un plus grand nombre de fleurs, que ses fleurs sont un peu
plus oblongues et portées sur des pédoncules plus rameur ; 2°. par
ses feuilles plus glabres et beaucoup plus étroites et linéaires, h .
Il croît dans les lieux secs, pierreux et exposés au soleil ; M, Robert
l ’a trouvé près Ajaccio en Corse ; M. Prost dans les Cévennes : il est
commun en Italie près Gènes , Chiavari, Florence , etc. Le stoechas
qu’on trouve en Bretagne , que M. Aubry (prog. morb. ) rapporte
à l’ E. arenarium , et M. Loiseleur à VE, angustifolium, me paraît
appartenir au vrai E. stoechas.