lets sont composés de 2 à 3 fleurs pointues, sans arête, et dont les
valves sont un peu ciliées sur le dos. ip Elle croît dans les lieux
stériles et montueux. M. Clarion l’a trouvée dans les basses Alpes de
Provence, près Seyne : je l’ai cueillie dans les Pyrénées, au port de
Gavarnie, et M. Paul Boileau, à Esquierri.
$ . n . Valves externes des balles hérissées et prolongées
en arête terminale.
169 7^ K eu lé r ie hérissée. Koeleria hirsuta.
K. hirsuta. Gaud. agr. i , p. i 5o. DC. Cat. 118. — Aira hirsuta. Schleich.
Cat. nov. p. 5. — Festuca hirsuta. Fl. fr. ed. 3 , n. i5g2.
Rapportez ici la description n. i5g2, vol. 2, p. 53.
§• HL Valves externes des balles munies d’une arête
qui part un peu au-dessous du sommet j et le plus
souvent bifides au-dessus de l ’arête.
159 7 e. K eu lé r ie ve lu e. Koeleria villosa.
K . 'villosa. Pers. ench. i , p. 97. DC. Cat. i i8 . — Phalarispubescens. Fl. fr,
n. 1487.
Rapportez ici la description n. 1487 , vol. 2, p. 8. Elle se retrouve
dans la Camargue, et près de Montpellier, Narbonne, etc.
i5 9 7 f. K eu lé r ie maigre. Koeleria macilenta.
Sa racine est grêle, fibreuse; ses tiges naissent solitaires ou 2 à 4
ensemble, droites , simples , grêles, filiformes, longues de 5 à 7
pouces : elles sont, ainsi que les feuilles, couvertes d’un duvet très-
rare, un peu grisâtre, mou au toucher et composé de poils qui,
vus a la loupe, paraissent un peu rebroussés. La languette est nulle,
ou très-courte , le limbe très,-étroit, pointu et tendant un peu à se
rouler par les bords, lorsqu’il est sec ; un intervalle assez long sépare
la feuille supérieure de la panicule : celle-ci est droite, grêle,
peu serree , à glumes glabres et luisantes ; l’axe et les pédicelles sont
un peu pubescens ; les pédicelles sont serrés, rameux ; la glume
est à 2 valves, l’extérieure grande, pliée en carène, comprimée,
aiguë ; lisse sur les bords, un peu rude sur le dos ; l’intérieure très-
petite, très-étroite, pointuechaque glume renferme 3 à 4 fleurs:
celles-ci ont la valve externe en carène, assez grande, prolongée
un peu au-dessous du sommet en une arête très-courte; leur valve
interne est très-petite : je n’y vois, au moins sur le seu, qu’une étamine.
© Cette plante croît dans les sables secs du bord de.la mec,
DES G RAM IN É ES . 2 7 I
à Balestras, près Montpellier, où elle a été trouvée par M. Pouzin :
elle fleurit à la fin de mai.
1 5 9 7 g . Keulérie phléole. Koeleria phleoïdes.
K. phleoïdes. Pers. ench. 1 , p. 97- DC. Cat. 119. — Festuca phleoïdes. Fl.
fr. n. i 5g3. — Bromus trivialis. Sa vi, Fl. pis. 1, p. 124.
Rapportez ici la description n. i 5g3 , vol. 2, pag. 54. Elle se
retrouve à Nice, Toulon, Aix, Arles, Saint-Chinian, Béziers,
Agen, etc.
§ . IV . Valves pointues , toutes glabres et sans arête
celles de la glume très-grandes, et enveloppant les
fleurs dans leur jeunesse.
i 5 9 7 h . K e u l é r i e à c a l i c e . Koeleria caljcina ( 1 ) .
Festuca caljcina. Lam. dict. 2, p. 463. 111. t. 46, f. S. Pessim. Cav. ic. 1,
t. 44, f. 2 , non Saint-Am. -— Festuca barbata. Lin. Amoen. acad. 3 ,
p. 400.
Cette petite plante a une racine fibreuse ; ses tiges naissent en
touffes, >3 à 6 ensemble. Elles sont simples , grêles, longues de 3
à 6 pouces : les feuilles sont très-étroites, molles, pointues , hérissées
(surtout sur leur gaine, à la base de leur limbe et à leur gorge) de poils
longs, épars, mous et étalés : la panicule est plus lâche et plus interrompue
que dans aucune espèce de keulérie , et atteint rarement un
pouce de longueur ; les glumës sont glabres, vertes sur le dos, avec le
bord blanc et membraneux, pliées en carène, pointues, entières
et plus longues que les fleurs; celles-ci sont au nombre de deux
assez petites; leur périgone est à 2 valves, l’extérieure bifide au
sommet , un peu velue en dehors. La graine est d’une consistance
cornée, transparente. © Elle croît dans les champs cultivés des
provinces les plus méridionales. M. Clarion l’a trouvée en Provence ;
M. Custer, à Perpignan.
(1) Elle paraît, au premier coup d’oeil, très-différente des autres keuléries,
mais elle en a les caractères ; et il me parait d’ailleurs impossible de la séparer
de la K. brachystaçhja DC-, et du Poa peruviana (Poir. dict. 5 , p. 86). Celui-ci
ne croit point au Pérou, mais à A lep , d’où Michaux en a rapporte les graines;
il est fort différent du Poa peruviana, Jacq., et constitue une espece de koelena,
que je nomme K. multiçulmis, K. panicula spieiformi ovale, spicuhs 5-6 flores,
perigonii valvula exteriore trinervi, subaristulata, basi vdlosa, Joins angustissimis,
ad eollum et ’v a gin ai n hispidis Q *