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464 . FAMILLE
3082. Cirse jaunâtre. Cirsium ochroleucum.
C. ochroleucum. Ail. ped. n. 546. —■ C. ochroleucum, fi. Fl. fr. ed. 3 ,
n. 3082. — Cnicus qchroleucus. Wild. sp. 3 , p. 1680. — Cnicus ciliatus.
Vitm. summ. 4 , p. 447-— Erisithales. Dalech. Lugd. 10941 ic.
fi. Cnicus paludosus. Lois. Fl. gall. 542.
y. Cnicus hybridas. Schleich. pl. exs.
Cette espèce a les feuilles embrassantes , toutes pinnàtifides, glabres
, ciliées ; ses pédoncules sont droits , un peu courts , recouverts
d’une légère laine blanchâtre , chargés de 5 à 6 fleurs non
pendantes ; leur involucre n’est point glutineux , et est composé
d’écailles linéaires lancéolées, un, peu recourbées, presque point
épineuses. If. Elle croît dans les prés et les bois humides des Alpes :
la var. f i , qui n’en diffère que parce que l’involucre est garni de
quelques poils laineux et semblables à des toiles d’araignée , a été
trouvée par M. Richard dans les bois autour de Paris , où elle a
peut-être été semée. La var. y , qui croît dans les Alpes , a les pédoncules
presque glabres , les feuilles supérieures assez grandes :
j ’ai vu cette plante, cultivée dans le jardin de Montpellier, avoir
tous les styles rougeâtres à leur sommet.
3o82a. Cirse glutineux. Cirsium glutinosum.
C. glutinosum. La ni. Fl. fr. 2, p. 2 7 .— Cnicus erisithales. Wild. sp. 3 ,
p. 1679, an Lin. ? — Carduus erisithales. Lam. Dict. 1 , p. 704» Jacq.
obs. 1 . 17. — C. erisithales. Scop. carn. n. 999. — C. ochroleucum, 'var. a.
Fl. fr. ed. 3 , n. 3082.
Cette plante est suffisamment distinguée de la précédente pour
en être séparée comme espèce : elle est entièrement glabre, au lieu
d’être un peu pubescente ; ses pédoncules sont très-longs , chargés
de 1 à 3 fleurs un peu penchées ou pendantes ; leur involucre est
gluant et a ses écailles lancéolées , étalées et non recourbées. If. Elle
croit dans les prés et les bois humides des Alpes , du Jura et des
montagnes d’Auvergne et du Gévaudan.
3o84- Cirse à trois têtes. Cirsium tricephalodes.
y. Carduus salisburgensis. Pers. ench. 2 , p. 388. — Cnicus salisburgensis.
Wild. sp. 3 , p. 1675.
La var. y ne diffère des deux précédentes que parce que sa tige
ne porte que 1 ou 2 fleurs, que ses feuilles et sa tige sont un peu
hérissées, les radicales ovales presque entières, rétrécies en pétiole.
On trouve un grand nombre d’individus intermédiaires entre cet
état et ceux que j ’ai décrits dans la Flore. Je l’ai reçue de M. Chaillet,
qui l’a observée dans le Jura , et je l’ai moi-même trouvée dans
les Pyrénées au pied du pic de Bergons.
d e s c o m p o s é e s : 4 6 5
3o85. Cirse ambigu. Cirsium ambiguum.
y . Carduus autareticus. Vill. Danph. 3 , p. 12, t. 19. — Cnicus autareticus.
Wild. sp. 3 , p. 1676. — Serratula autaretica. Poir. Dict. 6, p. 563.
Cette variété, que j ’avais mal,à propos rapportée au n° 3o83, ne
diffère du cirse ambigu que parce qu’elle porte 2-3 fleurs blanches
et agrégées.
8087. Cirse bulbeux. Cirsium bulbosum.
y . C. medium. Ail. ped. n. 542, t. 49, excl. syn. Gouani (1). — Cnicus
pedemontanùs. Wild. sp. 3 , -p. 1675. — Carduus pedemontanùs. Pers.
ench. 2, p. 38g.
Cette variété est remarquable en ce que les lanières de ses feuilles
sont divisées en 3 lobes peu réguliers , mais ne paraît pas d’ailleurs
différer du cirse bulbeux , qui est assez variable quant à la forme
de ses feuilles.
3o88. Cirse d’Angleterre. Cirsium Anglicum.
J2. Muldjlorum.
Cette variété ne diffère de l’espèce ordinaire que parce que sa
tige porte , vers son sommet, trois fleurs , une terminale, une ses-
sile à côté d’elle , et' une portée sur un court pédicule à l’aisselle
de la feuille supérieure. Elle a été trouvée par M. de Saint - Hilaire
auprès d’Orléans , et par M. Bastard, en Anjou.
3o g ia. Cirse échiné. Cirsium echinatum.
Carduus echinatus. Desf. Fl. atl. 2, p. 247. — Cnicus echinatus. Wild. sp. 3,
p. 1668. .
- Cette espèce ne s’élève pas au-delà d’un pied ; sa tige est très-
rameuse , couverte d’un duvet blanc et laineux ; chaque branche se
termine par une fleur purpurine de moitié plus petite que dans le
C. eriophorum, plus grande que dans le C. lançeolatum ; les feuilles
sont sessiles , allongées , pinnàtifides, à lobes ordinairement géminés
ét terminés par une longue épine jaune; leur surface supérieure est
verte, garnie de poils courts et roides; l’inférieure blanche et laineuse;
les feuilles entourent l’involucre comme autant de bractées;
l’involucre est ovale, un peu laineux, à écailles serrées, droites, en
forme d’alêne et prolongées en épine jaunâtre, ci'? Ce cirse a été
(1) Le carduus médius de Gouan, que MM. Wildenow et Lapeyrouse ont
classé parmi les Cirses , est certainement un chardon (n. 3o2i, Fl. fr.), d’après 1
son aigrette à poils simples ; j ’en dirai autant du carduus argemone de Pourret
(Fl. fr. n. 3o23), que M. Lapeyrouse a placé dans les Cirses, quoiqu’il n’aie pas
l ’aigrette plumeuse.
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