8 F A M I L L E
8/|a- Varec kali. Fucus kaliformis.
F. kaliformis. ïra n s . linn. 3 , p. 206, t. 18. Engl. bot. t. 64o. Laraonï.
Fue. p. 57, t. 29.
Sa couleur est d’un rouge clair; sa consislance molle, un peu gélatineuse
; sa tige est cylindrique, grêle, longue de 5 à i5 pouces,
un peu bosselée et comme légèrement articulée, di-visée en rameaux
nombreux, épars ou irrégulièrement verticillés; les petits rameaux
du dernier ordre sont sensiblement verticillés et portent çà et là,
épars sur leur surface, de petits tubercules sphériques d’un rouge
plus foncé , qui sont les organes de la fructification. Ce varec croit
dans l’Océan, près Saint-Pol-de-Léon, en Bretagne.
84b. Varec à feuille épaisse. Fucusxlasyphyllus.
F. dasyphyllus. Trans. linn. 2 , p. 23g , t. 2 3 , f. i - 3. Engl. bot. t. 847.
Sa couleur est rougeâtre; sa consistance est tendre, demi-cartilagineuse
, un peu gélatineuse ; ce varec adhère facilement au papier
après sa dessiccation ; il est fixé sur les rochers par un petit disque
aplati d’où, sortent une ou plusieurs tiges grêles, cylindriques , divisées
, dès leur base, en rameaux épars, irréguliers ; ceux-ci sont
garnis de petites folioles éparses , cylindriques, un peu obtuses au
sommet, rétrécies à leur base ; la fructification consiste en globules
d’un rouge plus vif, épars sur les-folioles et sur les rameaux. Il
croît dans l’Océan et dans la Méditerranée.
, 85a. Varec très-menu. Fucus tenuissimus.
F. tenuissimus. Trans. linn. 3 , p. 2 i5 , t. ig .
Ce varec est remarquable par l’extrême ténuité de son branchage;
sa couleur est blanchâtre, sa consistance est tendre, presque gélatineuse
; il 11’adhère point au papier lorsqu’il est sec ; sa tige est
filiforme, très-ramifiée ; ses rameaux principaux et secondaires^ sont
toujours alternes et aigus ; les fructifications sont des globules sphériques,
sessiles , latéraux, ordinairement solitaires le long des dernières
ramifications. Il a été trouvé dans l’Océan , en Bretagne,
près Saint-Pol-de-Léon.
88. Varec vermifuge. Fuciis helminthocorton.
Voyez, pour la description et l’histoire de cette plante, le Mémoire
de M. de Latourette , inséré dans le Journal de Physique,
vol. 20 , tom. 166, t. 1 ; l’article de M. Jaume Saint-Hilaire, pl. franc,
t. 4 , f. 12, et une note dont j ’ai inséré l’extrait, dans le Bulletin Philomatique,
vol. 3, pag. 263. M. Bouchet l’a retrouvé à Saint-Tropès,
en Provence.
©5*. Céramium rose. Ceramium roseum.
C. roseum. Roth. Cat. 2 , p. 182. — Conferva rosea. Engl. bot. t. 966.
Ce céramium est d’une jolie couleur rose, et d’une grande délicatesse;
ses tiges sont nombreuses, en gazon lâche, divisées en rameaux
alternes, très-brânchus et comme flôcdnneux ; les articles
sont oblongs, un peu comprimés aux extrémités; les tubercules
fructifères sont latéraux, disposés d’un seul côté, presque sessiles
et en forme d’oeuf, dont le gros bout est^à l’extrémité. Il croît dans
l’Océan, près des rochers du Calvados.
95b. Céramium bisse. Ceramium bissoïdes.
Fucus byssoïdes. Trans. linn. 3 , p. 229. — Conferva bissoïdes. Engl. bot.
t. 547. — Ceramium bissoïdes. DC. svn. n. 95**.
Il est de couleur purpurine, d’une extrême délicatesse; sa tige
est cylindrique , très-menue , plusieurs fois divisée en rameaux
grêles, allongés, alternes; les dernières ramifications sont fasciculées
et comme floconeuses; les articles sont très-difficiles à apercevoir
de sorte qu’on peut facilement confondre cette espèce avec les varecs ;
les tubercules fructifères sont sessiles, globuleux. Il croît dans l’Océan
, en Bretagne ,en Normandie.
iooa. Céramium de Mertens. Ceramium Mertensii.
Conferva Mertensii. Tnrn. — Fucus •viridis. Fl. fr. n. 8 i, excl. syn.
Ce céramium naît parasite sur 1 e fucus serratus ; il y forme des
touffes d’un beau vert, extrêmement rameuses, longues de 8 à 12
centimètres.La tige principale est assez grosse, tellement x-ecouverte
par les nombreuses ramifications auxquelles elle donne naissance ,
qu’on a peine à la distinguer ; il en est de même des branches secondaires;
les dernières ramifications sont menues, capillaires, et on ne
peut y apercevoir des articulations qu’à l’aide de loupes très-fortes,
ou même du microscope. Je ne connais pas sa fructification. J’ai
trouvé cette plante dans l’Océan, près Dieppe.
i 4 i b. Batrachosperme hé- Batrachospermum hce-
matite. matités.
Conferva hcematites. Rainond. ined. — JS. hcemàtites. DC. syn. n. 1
Cette algue ressemble au B. hémisphérique ; mais elle naît dans
l’eau douce comme la plupart des espèces de ce genre; elle y forme
des mamelons hémisphériques ou arrondis, très-compactes, lisses et
comme onctueuît à leur surface, d’un beau vert, et de 6 à 10 lignes
de diamètre.; lorsqu’on les coupe longitudinalement, on reconnaît que