mehl grisètte. La var. fi de l’agaric engaîrfé, qui èst représentée à
la planche 5 1 2 de Billliard, sê troùye aussi aux environs de Montpellier
, et s’y vend aü marché , sous les noms de coucoumèle jaune ,
coucoumèle orangée, ou irandja , nom qu’on donne aussi à l’agarie
oronge.
58 i a. Puccihië du framboisier. ■ Puccinia rubi idoei.
Ascopltbra discijlcirà fi byssiha. Tode Mekl. ï , p. 16 , t. 3, {. 27.
Celte puccinie est si exactement intermédiaire entre celle des
rosiers et celle de la ronce, qu’on peut ou la considérer comme une
espèce distincte, ou revenir à l’idée de Tode et de Persoon, qui ne
faisaient de ces plantes que des variétés. La base, qui lui sert de
support, est, selon Tode, d’une consistance plus bissoïde, moins
compacte ; les pédicelles sont plus cylindriques, beaucoup moins
épaissis à leur base ; les capsules sont cylindriques comme dans la
P. du rosier, non étranglées d’espace en espace comme dans celle
de la ronce, un peu rudes à leur surface, et terminées par une
pointe fort courte comme dans cette dernière. Elle est assez fréquente
à là surface inférieure des feuilles du framboisier.
082®. Puccinie de la sangui- Puccinia sanguisorbæ
sorbe. Æk
Cette puccinie ressemble tellement à celle du framboisier, qu’elle
ne peut s’en distinguer qu’avec peine , et conduira peut-être à l’opinion
que toutes les puccinies des rosacées sont une seule espèce.
Celle-ci se trouve , comme dans les rosiers, presque toujours naître
sur un groupe d’urédo qui se distingue à sa couleur jaune, tandis
que la puccinie est d’un noir décidé; les groupes qu’elle forme sont
très - petits, épars à la surface inférieure de la feuille. Chaque
puccinie, vue au microscope, présente un pédicelle i'oide., blanc,
cylindrique, nullement évasé, et plutôt un peu rétréci à la base;
la capside est cylindrique, divisée en quatre loges par trois cloisons
transversales , terminée par une pointe mousse à peine visible.
M. Prost a trouvé ce champignon, aux environs dé Mende, sur les
feuilles de la sanguisorbe officinale.
582b. Puccinie de la potentille. Puccinia potentilloe.
P . potentilloe. Pers. Syn. 229. DC. Syn. n. 582*.
Cette espèce est voisine des P. de la ronce et des rosiers; mais elle
en diffère en ce que les péricarpes 11e sont pas- terminés par une
pointe à leur sommet, et n'ont ordinairement que trois, quatre,
ou très-rarement cinq loges ; elle attaque la surface inférieure des-
feuilles, où elle se réunit en petits paquets médiocrement épais , de
couleur noire ; les pédicelles sont blancs, filiformes ; les péricarpes-
glabres, cylindriques, un peu ovales, obtus et arrondis à leur sommet,
divisés intérieurement en trois, quatre ou cinq loges par des
cloisons membraneuses. Elle croît presque toute l’année, mais surtout
au printemps, sur le revers des feuilles des potenlilles printanière
et argentée.
582e. Puccinie du faux-fraisier. Puccinia fragariastri.
P.fragarioe. DC. Enc. bot. 8, p. 244. Rapp. voy. 1, p. 9.
Elle est fort pètite , souvent mélangée avec une espèce d’urédo
encore mal connue ; elle forme de petits paquets épars- d’un brun
roussâtre; ses pédicelles sont courts, filiformes, de couleur blanche;
les capsules cylindriques, obtuses à leur sommet, divisées intérieurement
en 4 , quelquefois 5 loges par des cloisons transversales ;
elle se trouve sur l’une et l’autre surface des feuilles de la potentille-
fraisier.
5 8 4 . Puccinie d e la spargoute. Puccinia spergulce.
fi. Arenarioe serpyllifolioe.
M. Prost a trouvé dans les environs de Mende des pieds de la
sahline à feuilles de serpolet chargés d’une puccinie qui ressemble tout-
à-fait à celle de la spargoute, et que je crois en être une simple
variété ; les pustules qu’elle forme sont un peu plus grosses et
déforment la feuille d’une manière marquée. Peut-être cette parasite
est-elle commune à d’autres earyophyllées.
585a. Puccinie de la globulaire. Puccinia giobularioe.
Elle croît à la surface inférieure des feuilles de la globulaire commune
; on trouve ça et là quelques pustules à la surface supérieure -
celle-ci est ordinairement marquée de taches arrondies et d’un rouge
brun qui sont produites par les puccinies de la surface inférieure ;
les pustules sont éparses, convexes, rousses, très-compactes, de I à |
de ligne de diamètre, nues ou à peine entourées par l’épiderme à leur
première jeunesse ; les plantules qui forment les groupes sont difficiles
à voir à cause de la consistance compacte et serrée de la pustule ;
-chacune d’elles offre un pédicelle filiforme un peu roide , et une
capsule oblongue amincie aux deux extrémités, le plus souvent à
deux, quelquefois à trois loges séparées par des cloisons transversales.
Ces capsules sont plus petites, plus serrées et plus transparentes