B. sur les feuilles vivantes. (Sphoeria lichenoïdes. Fl. fr.)
i. Hederoecola. — S. punctiformis, fi. Pers. Syn. go ? Sclileich. exs.
n. 60. — Taches très-blanches, d’une ligne et demie de diamètre,
circonscrite par une raie brune ; points épars, convexes en dessus.
Sur le lierre.
£. Cornicola. — Taches grises, orbiculaires, de I à 2 lignes de diamètre
, circonscrites par une raie d’un gris foncé; points épars,
orbiculaires, avec le centre déprimé. Sur le cornouiller sanguin.
tj. Asclepiadicola. — Taches blanchâtres, orbiculaires, circonscrites
par une raie noire et par un bord brun d’une ligne de diamètre ;
points épars , peu nombreux, petits, presque planes. Sur l’asclé-
piade dompte-venin.
S-, Gentianoecola. — Taches rousses, mal circonscrites, orbiculaires,
un peu zonées, d’un pouce de diamètre ; points très-nombreux
situés dans le centre, très-petits, un peu convexes. Sur la gentiane
jaune.
/. Betoecola. — Taches roussâtres à bord brun, orbiculaires, très-
nombreuses , d’une ligne de diamètre ; points extrêmement petits
et nombreux , à peine visibles à l’oeil nu. Sur la bette commune,
var. rouge.
n. Convallarioecola. — S. punctiformis ci. Sehl. crypt. exs. n.-6t.—
Taches d’un roux pâle, entourées d’un bord plus brun, ovales,
de 2 lignes de longueur ; points centraux peu nombreux, convexes
sur les deux surfaces. Sur les muguets sceau,de Salomon et
mültiflore.
a. Paridicola. — Taches blanchâtres mal circonscrites, bornées par
les nervures de la feuille , de 3 à 4 lignes de longueur ; points
paraissant épars à la vue simple, et la plupart composés (lorsqu’on
les voit à la loupe) de 3 à 4 petits points ramassés. Sur la parisette
à 4 feuilles. Celle-ci est peut-être un xyloma ?
ft. Chelidonicola. — Taches blanchâtres circonscrites par les nervures
, de 1 à 2 lignes de longueur ; points épars, presque planes,
simples. Sur la chélidoine éclaire.
v. Populicola. — Taches blanches entourées d’une raie brune , orbiculaires
, d’une ligne de diamètre ; points peu nombreux , noirs,
convexes, visibles du côté inférieur de la feuille, ou ils percent
quelquefois l’épiderme. Sur les peupliers noirs et d’Italie.
.. Convolvulicola. — Taches rousses un peu zonées, circonscrites
par un bord proéminent, orbiculaires, souvent confluentes, de
2 lignes de diamètre; points très-rares, convexes. Sur le liseron
des haies.
vr. Geicola. — Taches d’un blanc sale et roussâtre, orbiculairês ou
sinueuses, circonscrites pàr une raie d’un roux brun, de i à 2
lignes de diamètre ; points très-petits , très-nombreux sur la face
supérieure, nuis à l’inférieure. Sur la benoîte urbaine,
f. Ballotæcola. — Taches d’un blanc roussâtre, arrondies ou anguleuses
, bordées d’une raie brune de î à 3 lignes de diamètre ;
points très-petits, épars à la surface supérieure, nuis ou très-
rares à l’inférieure. Sur la ballotte noire.
r. Scabiosoecola. — Taches arrondies, de 3 à 5 lignes de diamètre,
entourées d’une raie brune, et divisées en compartimens par des
raies semblables ; compartimens stériles de couleur rousse ; compartimens
fertiles de couleur blanche ; points rares, très-petits ,
visibles, ainsi que les compartimens du côté supérieur seulement.
Sur la scabieuse des champs.
t. Calthoecola. — Taches d’un blanc pur, entourées d’une petite
zone, mal circonscrites, très-nombreüses, d’une ligne de diamètre,
arrondies , ovales ou confluentes, souvent stériles; points épars,
peu nombreux, presque planes, visibles en dessus. Sur le popu-
lage des marais.
v. Buxicola. — Taches blanches, entourées d’une raie noirâtre ,
ovales ou oblongues, naissant constamment sur le bord des
feuilles) longues de 2 à 3 lignes; points nombreux,, épars, un
peu convexes, visibles du côté inférieur seulement. Sur le buis.
LVIII*. STILBOSPORE . S T I LBOSPORA .
Stilbospora. Hoff. Pers. Alb. et Schw.
Car. On ne distingue dans les stilbospores aucune loge ni aucun
réceptacle ; mais on voit sortir de dessous l’épiderme une matière
pulpeuse ou compacte, ordinairement noire, et qui, vue au microscope
, est toute composée de capsules de formes diverses , toujours
dépourvues de pédicelles , souvent cloisonnées à l’intérieur.
O b s . Ce genre diffère des sphéries par l’absence de toute enveloppé
générale ; il se distingue des némaspores, en ce que les graines n’y
sont pas à nu et flottantes dans la pulpe, mais renfermées dans
des capsules. Les stilbospores sont aux sphéries ce que les urédos
sont aux æcidiums. Peut-être le genre bullaria devra-t—il être réuni
aux stilbospores.