sont foliacés et stériles ; les feuilles sont oblongues, obovées, très-
entières comme toutes celles des espèces de ce groupe, légèrement
scarieuses et un peu toulees en leurs bords, glabres, beaucoup plus
larges que dans VE. cjparissias; celles des rameaux foliacés ont la
même forme que celles de la tige. L’ombelle a 6—12 rayons, une ou
deux fois dichotomes : les feuilles qui naissent à l’origine des rayons
sont à peu près de même forme que les autres, mais plus courtes ;
celles qui se trouvent à la division de leurs rameaux sont en forme
de coeur, presque arrondies, un peu en pointe au sommet. 'If Gette
espèce est commune dans les îles de la Loire , près Angers, Nantes;
en Languedoc, près Nismes, Montpellier; au bord du Rhin, près
Mayence.
2 1 5 ^ . Euphorbe à feuilles de Euphorbia sahcifolia.
saule.
Foliis subtus 'viUosulis. — F. salie fo lia . Host, syn. 267. Lois. Fl. gall.i
728. Walst. et Kit. 1, t. 55.
jÔ. Foliis glabris.
Sa tige est droite, simple, ou rameuse après la fleuraison. Ses
feuilles sont oblongues, entières, obtuses ou presque obtuses, d un
vert un peu glauque, un peu poilues au-dessous, glabres dans
la variété fi. L’ombelle a .7-10 rayons, et em outre des rameaux
axillaires au-dessous d’elle : chacun d’eux se divise en 2 branches ;
les bractées sont larges, celles des branches de 1 ombelle presque,
en coeur. Cette plante a été trouvée aux bords de la Mosson
près Montpellier, aux environs d’Arles et de Tarascan , aux environs
de Nantes. Ne serait-elle qu’une variété de l’Ésule ? La figure
de la Flore de Hongrie lui convient assez. Les feuilles paraissent
plus velues et plus grises en dessous que dans notre plante.
2 158. Euphorbe cyprès. Euphorbia cyparissias.
fi. 'Èsuloïdes. — E. esula. Fl. fr. .3 , p . 337 > exclus, syn.
La difficulté de bien distinguer les espèces de ce groupe est cause
que j ’ai décrit, sous le nom d’E. esula, une plante qui n est pas
VE. esula de Linné , comme je m’en suis assuré par un échantillon
de cette dernière, cueilli en Ecosse, dans le lieu ou Smith 1 indique.
La plante que je réunis à l’E. cyprès est peut-être-une
espèce distincte , mais je n’oserais l’affirmer ; elle en diffère par
ses feuilles plus écartées, par les rameaux stériles de la tige en
nombre moindre et souvent n u i s p a r le rapprochement plus
grand des branches de l’ombelle , par la couleur toujours verte des
bractées.
2160®. Euphorbe des rochers. Euphorbia saxatilis.
E. saxatilis. Jacq. Aust. t. 345. Wild. sp. 2, p. 912. Lois. not. p. 77.
Cette espèce est rameuse à sa base; ses tiges sont simples et ascendantes
; elles n’atteignent que deux ou trois pouces de haut. Ses
feuilles sont oblongues, ou obovées , aiguës, glauques et glabres ;
celles de la collerette générale, ovales-lancéolées ; celles des collerettes
partielles , presque rondes. L’Ombelle est formée de 6-8 rayons ; les
divisions externes de l’involucre sont presque entières, à peine
échancrées ; les capsules et les graines sont glabres et lisses. If M. Loiseleur
indique cette espèce au sommet du mont Yentoux, où elle
a été trouvée par MM. de Suffren et Requien.
2 i6ob. Euphorbe voisine. Euphorbia affinis.
J'iîliymalus marinas acuto liai folio. Barr. ic. 83i.
• .Cette espèce a le port et beaucoup des caractères del’E. de Gérard,
mais elle en diffère : 1°. par ses feuilles moins serrées, les plus
inférieures élargies et échancrées au sommet,' les autres pointues ,
assez larges à la base et à demi-embrassantes ; 2°. par ses feuilles
florales plus pointues ; 3°. par les lobes externes de l’involucre,
échancrés et prolongés en 2 cornes acérées. If Je l’ai trouvée sur
le bord de la mer, à Fréjus.
a i6 i . Euphorbe de Nice. Euphorbia Nicoeensis.
a.. Nicoeensis. — Bracteis subrotundis, capsulis glabris. — E. Nicoeensis.
FL fr. 3 , p. 338, excl. syn. Lam. et Gou. — E. Barrelieri. Sav. bot.
Etr. 1 , p. i 45. |— Barr. ie. 823.
fi. Oleoefolia. — Bracteis subrotundis, capsulis pilosiusculis. — E. oleoe-
folia. Gou. herb. 29. Lois. Fl. gall. 1, p. 282. — Tithrmalus ckaracias
rubens germanicus. Mag. bot. 254- — Tithymalus oleoefolio glaaco
Narbonensis. Tourn. inst. 87.
y. Salzmani. — Bracteis lineari-lanceolatis, capsulis glabris.
<T. Hebecarpa. — Bracteis lineari-lanceolatis, capsulis pilosiusculis.
Dans l’état actuel de la science, les plantes dont nous venons de
noter les différences , doivent être considérées comme des variétés
d’une seule espèce, parce que nous n’avons aucune preuve de la
permanence des caractères. Il est possible que les différences observées
dans la forme des feuilles bractéales soient permanentes' ; alors
les deux premières variétés notées doivent cohstituer une espèce;
les deux dernières une autre espèce , chacune d’elles pourvue ou
dépourvue de poils sur les capsules. Si au contraire les poils