4370“. Lychnide des Pyrénées. Lychnis Pyrenaïca.
L. pyrenaïca. Berg. Fl. bass. pyr. 2 , p. 264. DC. rapp. voy. 2 , p. 84. —
L. nummularia. Lapeyr. Abr. pyr. 263.
Cette plante forme des touffes lâches, remarquables par leur teinte
glauque ; elle est entièrement glabre, et ressemble un peu à la silène
chloroefolia; ses tiges se ramifient à leur base, et -varient de 4 à
8 pouces de longueur ; les feuilles inférieures sontovales-oblongues,
rétrécies en un pétiole allongé ; celles du haut sont sessiles, orbicu-
laires, munies à leur sommet d’une très-petite pointe ; les fleurs sont
couleur de chair, assez semblables à celles de la gypsophile couchée ,
mais plus grandes, terminales, paniculées, au nombre de 1 à 5 ,
portées chacune sur un pédicelle grêle; les pétales ont leur limbe
oblong, presque entier, couronné, à l’entrée de la gorge, de deux
écailles pointues; les anthères sont blanches; la capsule a une loge à
5 valves. Elle a été découverte par M. Bergeret dans les basses
Pyrénées à la vallée d’Aspe, entre Bédous et Lrdos : je l’ai cueillie,
d après son indication , sur les rochers qui bordent la route près de
N*~Pb de Sarrance. Elle a les pétales un peu échancrés comme les
lychnis de Linné, et la capsule a une loge comme les agrostemmu ;
elle tend encore à réunir ces deux genres.
D C C L X X I * . LOEFLINGIE. L (EF L INGIA.
Loeflingîa. Lin. Jass. Lam.
Car. Le calice est à 5 parties, munies chacune sur leur bord d’une
dent acérée ; les pétales sont petits, rapprochés, au nombre de 5 ; les
étamines au nombre de 3 ; l’ovaire porte un style, un stygmate; la
capsule est à une loge à trois valves.
4376«. Loeflingie d’Espagne. Loeflingia Hispanica.
L. hispanica. Lin. sp. 5o. Loefl. itin. n 3 , t. 1 , f. 2. Cav. ic. x , p. 64,
t. 94*. Lam. ill. t. 29.
Petite herbe qui a un peu l’aspect du scléranthe ; sa tige est
rameuse, pubescente; ses feuilles sont petites, lancéolées-linéaires,
rapprochées vers le haut de la tige, élargies vers leur base, et garnies
de dents aiguës, un peu membraneuses, analogues à celle du calice ;
les fleurs sont très-petites, sessiles, axillaires, serrées vers le haut
des branches de manière à former des épis courts , oblongs , feuillés et
serrés. ©• M. Pech a trouvé cette plante sur le bord de la mer, à l’île
de Sainte-Lucie près Narbonne; M. Custer, dans les champs, entre
Argelez et Elue en Roussillon.
D C C L X X I I I* . G O U F F E IA . G O U F F E l A.
Gouffeia. RobiL et Cast. diss. ined.
C a r . Le calice est à 5 folioles étalées ; la corolle a 5 pétales entiers ;
les étamines sont au nombre de 10 ; l’ovaire porte 2 styles; la capsule
est globuleuse, à une loge, se fendant longitudinalement en 2 parties
à la maturité, et renfermant une graine.
O b s . Il y a probablement deux ovules, dont un avorte. Ce genre
est dédié à M. Lacour Gouffe, directeur du jardin botanique de Marseille.
' , \
4379». Gouffeia faüsse-sabline. Gouffeia arenarioïdes.
G. arenarioïdes. Rob. et Cast. diss. ined.
Cette plante est glabre, un peu visqueuse dans le haut, diffuse,
divisée dès sa base en branches menues, ascendantes , souvent rougeâtres
, longues de 3 à 4 pouces ; les feuilles sont petites, ovales—
lancéolées, pointues, rapprochées, et souvent rétrécies en pétiole
dans le bas des tiges, écartées et sessiles dans le haut ; les fleurs sont
petites, nombreuses, terminales, portées sur des pédieelles grêles
disposés en panicule; le calice a ses folioles aiguës, striées, de la
longueur des pétales; ceux-ci sont ovales, blancs, persistans.
MM. Robillafd et Castagne ont découvert ce nouveau genre dans les
endroits rocailleux des collines qui entourent Marseille. IF fleurit au
premier printemps.
4386a. Élatine à six étamines. Elatine hexandra.
E. hexandra. DC. ic. far . 1, p. 1 4 , t. 43, f. 1. — E. hydropiper, 0 . Fl. fr.
ed. 3 , n. 4386. — E. hydropiper. Smitb. Fl. brit. 3 , p. i 3g6. — T illoe a
hexandra. Lapierre, Journ. pbys. flor. an x i. — Birolia paludosa. Bell.
Mém. acad. T u r in, 1808, descr. et ic.
Cette plante ressemble beaucoup à VE. hydropiper, mais elle en est
constamment distincte, i°. en ce qu’elle est toujours plus petite,
même lorsqu’elle croit dans des lieux plus humides ; 20. en ce que
toutes ses parties sont en nombre ternaire (3 phylles, 3 pétales,
3 styles, 6 étamines ) et non quaternaire ; 3" par sa fleur rose et non
blanche. 0 . Elle est au moins aussi commune que l’E. hydropiper :
je l’ai trouvée dans les lieux marécageux inondés aux environs de
Paris, Angers, le Mans, Nantes, Rennes, Mayence, Turin, etc.
4395a. Géraiste des murs. Cerastium murale.
Au milieu des nombreuses variations du C. commun, on ne peut
affirmer d’une manière positive si cette plante est une espèce particulière
; elle parait cependant distincte par sa racine plus dure,
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