lisse, obovée, surmontée d’un plateau chargé de 6 à 8 stygmates.
O- Cette plante a été découverte par M. Requien, dans l’ile dit
Levant ( l’une des îles d’Hyères ) , et ce botaniste l’ayant cultivée à
Avignon, a vu que ses caractères résistent à la culture.
D C CX X I* . MECONOPSIS. MECONOPS1 S.
Meconopsis. Vig. — Papaveris. sp. Lin. — Jrgemones sp. Desp.
C ar. Le calice est caduc, a 2 folioles ; la corolle a 4 pétales ; les
anthères s’ouvrent latéralement ; le style est court ; les stygmates sont
persistans, rayonnans, convexes, libres et non sessiles sur le disque ;
la capsule est à une loge , et s’ouvre rarement en autant de valvules
que de stygmates ; les cloisons sont courtes , incomplètes.
O b s . Ce genre est tellement intermédiaire entre les pavots et les
argémones , qu’il y a beaucoup de probabilité que la seule espèce
qui la compose a été décrite en fleurs comme pavot, en fruit comme
argémones . /
4092. Meconopsis du pays de Meconopsis cambrica.
Galles.
M. cambrica. Y ig a ie r , diss. p. 48 , f. 3. — Papaver cambricum. Lin.
sp. 729* Fl» fr* n * 4092. — Argemone pyrenaica. Lin* sp. 727? —
Argemone cambrica. Desp. Dict. scienc. nat. 2 , p. 481.
Rapportez ici la description 4092 de la Flore. Ses capsules ont de
4 à 6 valves : elle est commune le long des haiesdans les lieux frais,
au bord des prairies et des bois dans les Pyrénées.
4098®. Corydalis fève. Corydalis fabacèa.
Fumana fabacea. Retz. prôd. ed. 2 , n. 809 , excl. Fl. dan. syn. —
F. intermedia. Ehrh. beitr. 6 , p. 146. — F. bulbosa, fi. Fl. suec.
n. 83i.
Le nom d’intermédiaire qu’Ehrart avait donné à cette espèce la
peint parfaitement : elle a la racine et le port de la C. bulbeuse, et les
bractées entières comme la C. tubéreuse : elle diffère encore de la
C. bulbeuse par ses fleurs plus petites, portées sur de plus courts
pédicelles, et de la C. tubéreuse, parce qu’elle est de moitié plus
petite , et que sa grappe ne porte qu’un petit nombre de fleurs.
M, Loiseleur l’a trouvée dans la forêt de Compiègne ; M. Schleicher,
au pied des Alpes.
4099. Corydalis jaune. Corydalis lutea.
M . Nestler a trouvé cette espèce à Bâle et à Strasbourg, dans les
fentes des vieux murs.
4 iooa. Corydalys à neuf seg- Corydalis enneaphylla.
mens.
F. enneaphylla. Lin. sp. 984. — Barr. ie. n. 8 6 5 , t. 42.
Cette plante forme une petite touffe lâche ; ses tiges sont tortueuses,
grêles ; les feuilles ont un pétiole assez long, divisé en
3 branches, qui sont elles-mêmes trifides, de sorte que chaque pétiole
porte 9 segmens ovales ou arrondis, obtus ou à peine pointus, toujours
entiers ; les grappes sont courtes ; les fleurs grandes à peu près
comme dans la F. grimpante, portées sur dé plus longs pédicelles ; leur
corolle est d’un blanc mêlé de jaune avec le sommet pourpre ; les
capsules sontovales-oblongues, comprimées, à 3 nervures sur chaque
face, et renferment deux graines. If. Cette espèce croît dans les fentes
des rochers en Catalogne et en Roussillon; à Prades, Saint-Michel-
du-Canigou, Nourri, Arène, etc. ( Lapeyr. ). '
4 to i. Fumeterre grimpante. Fumaria capreolata.
J’ai donné une figure de cette plante dans mes Icônes gall. rar.
p. 10, 4. 34. On la trouve dans presque toute la France méridionale,
à Nice, Arles, Montpellier, Perpignan, Narbonne, Agen, Carcassonne
, et jusque près de Lyon , d’où elle m’a été envoyée par
M. Gilibert.
4 io ia. Fumeterre intermédiaire. Fumaria media.
F. media. Lois. 110t. 101. Bast. snppl, 33. — F. prekensilis. Kit. inil.
hort. Pesth. 1812 , pi 10 .— F. capreolata. Thuil. Fl. paris. e<l. 2 ,
p. 354, non Lin. — Vaill. bot, t. 10 , f. 4.
Cette plante tient le milieu entre la F. grimpante, dont elle a presque
le port, et la F. officinale, dont elle a les principaux caractères;
comme la première , sa tige s’élève, et les pétioles tendent, quoique
avec moins d’energie, à s’entortiller autour des corps voisins ; comme
la seconde, elle a les folioles du calice dentées ; les fruits très-légèrement
tuberculeux, et les lobes des feuilles linéaires : elle s’éloigne de
chacune d’elles par les caractères qui l’approchent de l’autre ; ses
fleurs sont plus petites que dans la F. grimpante , plus grandes que
dans la b. officinale : elles sont d’un blanc purpurin, avec le sommet
seulement d’un pourpre foncé. Q . Elle fleurit à l’entrée de l’été; elle
a été trouvée dans les champs et les vignes près Paris, à Marcoussis,
Saint-Cloud, Romainville (Lois.) ; Chamrosai, par M* Lhéritier;
à Angers, par M. Bastard ; Lauzerte, par M. de Férussac, etc.
4102a. Fumet.erre de Vaillant. Fumaria Vaillantii.
F. Vaillantii. Lois. not. 102. Bast. snppl. 33. — Vaill. bot. 56, t. 10, f, 6.
Elle ressemble beaucoup à la F. à petite fleur, mais ses rameaux