(Mapp. ). Cette plante est singulièrement embrouillée dans sa synonymie
: la figure de Plukenet (t. 206, f. 2) se rapporte au C. alpi-
num ; celle de Morison ( S. 9 , t. 10, f. 1 ) , qui représente les fruits
hérissés, ne convient pas à notre plante; le synonyme de Burser me
paraît évidemment appartenir au bunium denudatum.
34a8a. Cerfeuil cicutaire. Choerophyllum cicutaria.
C. cicutaria. Vill. Daupli. 2. p. 644.
Cette plante pourrait bien n’être qu’une variété du cerfeuil hérissé;
elle paraît cependant en différer parce que sa tige est glabre»
de moitié plus mince proportionnellement à sa hauteur ; que ses
feuilles sont presque glabres, à segmens beaucoup plus allongés ;
que ses ombelles ont un moindre nombre de rayons; que ses pétales
sont toujours glabres, moins profondément bifides. If. Elle croît
dans les lieux humides des Alpes; le long des ruisseaux à Sassenage»
à la grande Chartreuse, etc., en Dauphiné (Vill.).
344°- (Enanthe fistuleuse. (Enanthe Jïstulosa.
Notre var. /3 paraît être 1 ’ (E. Taberncemontani. Gmel. Fl. bad. i*.
,P* 676 ; mais, en en excluant le synonyme de Pollicb, qui appartient
à notre (E. rhenana, je ne crois pas que cette variété puisse être
considérée comme une espèce.
3442. (Enanthe peucédane. (Enanthe peucedanifolia.
C’est 1’ (E. Pollichii, Gmel. Fl. bad. 1, p. 67g ; mais il n’y a aucune
raison pour changer le nom consacré par Pollich.
3442*. (Enanthe du Rhin. (Enanthe rhenana.
(E- pimpinelloïdes..-Poil. pal. n. i q i , excl. syn. — CE. Lachenalii. GmeL
Fl. bad. 1, p. 678 ?
Elle ressemble à 1’®. pimprenelle, mais elle en parait certainement
distincte ; sa racine est composée de plusieurs fibres cylindriques ,
longues et noirâtres ; sa tige est à peine striée,- tandis qti’elle est
cannelée dans 1’®. pimprenelle ; ses feuilles radicales sont ailées, à
folioles cunéiformes, dentées ; celles de la tige deux fois ailées, à folioles
linéaires ; les pétioles ne sont pas élargis à leur‘base en aile
membraneuse; l’ombelle générale est à 6—8 rayons, et sa collerette
à 4~6 folioles linéaires; les ombelles partielles ont un. très-grand1
nombre de petites fleurs, et leurs collerettes à 5 ou 6 folioles ; les
fruits sont petits, oblongs; couronnés. If. Je décris cette plante
d’après les notes et les échantillons envoyés par M. Koch, qui l’a
trouvée dans le Palatinat, aux lieux mêmes indiqués par Pollich,
près Durckheim, Alzey, Oppenheim dans les prés humides : il paraît
qu’elle se retrouve à Basle (Gmel.), et par conséquent dans l’Alsace.
3443». (Enanth e ce r feu il. (Enanthe choerophylloïdes.
CE. choerophy lloïd e s . Pourr. Act. toul. 3 , p. 3î 3. — CE. p im p in e llo ïd e s , 0.
Fl. fr. ed. 3 , n. 3443. — Caïn. epit. 610, f. 11 Ci
' I l me p a r a î t ce r ta in q u e ce tte p la n te d o it fo rm e r u n e e sp è c e d is t
in c te . I l n ’y a r ie n à ch a n g e r a u x c a ra c tè r e s p a r le sq u e ls j e l ’a i d is t
in g u é e d an s la F lo r e . If. E lle a é té t r o u v é e à D o n o s e t F o n t la u r ie r
p r è s N a rb o n n e p a r M . P o u r r e t ; à B a r r è g e S , p a r M . R am o n d ; e n
A n j o u , p a r M. B a s ta rd .
3443b. (Enanthe rapprochée. (Enanthe approximata.
(E. approximata. Mérat, Fl. par. n 5. — CE. pimpinelloïdes. Thuil. Fl.
par. ed. 2 , p. 146 ?
Sa racine se compose de fibres cylindriques un peu épaisses; sa
tige est peu sillonnée, droite, plus courte que dans 1’®. pimprenelle;
les feuilles radicales sont ailées, à folioles presque toutes
divisées en 3 lobes ovales, obtus, entiers ; les feuilles de la tige ont
ces lobes linéaires, obtus , toujours plus larges que dans 1’®. pimprenelle
; l’ombelle générale a de 5 a 8 rayons, et manque absolument
de collerette ; les ombelles partielles ont un grand nombre de
fleurs serrées et une collerette a 5-6 folioles linéaires ; le fruit est
ovale, couronné. If. Elle croît dans les lieux humides aux environs
de Paris, à Marcoussis (Mér.), à Montmorency.
3446. Rerie à larges feuilles. Sium latifolium.
Cette espèce, qui croît dans les fossés plus ou moins remplis
d’eau, est très-remarquable par les variations de ses feuilles radicales
: on en trouve quelquefois qui, sur les mêmes individus , ont
des folioles ovales, ovales-lancéolées, dentées, lobées, ou même absolument
multifides, à lobes oblongs du linéaires.
3447“- Berle de Sicile. Sium ? Siculum.
S. siculum. Lin. sp. 362. Desf. atl. 1, p. 256. — Zanon. hist. 78, t. 3o. —
Ligusticum balearicum. Lin. mant. 218. Wild. sp. 1, p. 1427.
Cette espèce diffère essentiellement de toutes les berles par ses
fleurs jaunes; sa tige est droite, très-peu striée, glabre comme le
reste de la plante ; ses feuilles radicales sont pétiolées, ailées, les
folioles inférieures sont elles-mêmes ailées, les autres comme lyrées ;
tous les segmens ovales, dentelés, peu pointus ; les feuilles de la tige