environs de VerViers, je n’en ai point encore vu d’échantillon trouvé
en France : tout ce que j ’ai reçu sous ce nom est le P. dilatatum, ou
le P. tanacetifolium.
1429. P o lyp od e com m u n . Polypodium commune.
y. serratum. Wild. sp. 5 , p. 173. — Barr. ic. t. 38.
Cette variété a été trouvée par M. Dufour , dans lesLandes , près
Saint-Sever; elle est beaucoup plus grande que l’espèce ordinaire ;
ses feuilles ont jusqu’à 24 lobes de chaque’ côté ; ces lobes sonl
proportionnellement plus' étroits , beaucoup plus longs dentés en
scie sur les bords, terminés en pointe; chacun d’eux a jusqu’à 24
groupes de fructifications de chaque côté-de la nervure moyenne. —
La var. /3 n’a pas été trouvée spontanée en France ; M . Savi 1 a rencontrée
sauvage dans les montagnes qui entourent les bains de
Lucques.
1429“. P o lyp od e h y p e rb o - Polypodium hyperboreum.
réen.
Ceterach alpinum. Fl. fr. n. i 435. — P. hyperboreum. Wild. sp. 4 , P-
Sturm. Fl- gëriÿi» ic. — i 3- urvonicum. Sm. br. i i i 5.
Rapportez ici le n°. 1435. Les groupes de capsules sont dépourvues
de tégumens.
i 43oa. P o lyp od e des Grisons. Polypodium Bhæticum.
P. Rhceticum. Lin. sp. i 55a. Roth. Fl. germ. 3 , p. 67. Vill, voy . bot.
p. 12. — P- molle. A il. ped. n. 2406 (ex herb.). Vill. Daupb. 3 , p. 844,
var. — J. Bauh. hist. 3 , p. 74», f. 1.
Cette belle fougère peut se décrire par une seule phrase : elle a
toute la forme de l’athyriumfelix foemina, mais ses groupes de capsules
naissent à nu , et ne sont jamais recouverts par un tégument :
les feuilles sont deux fois ailées ; leurs côtes, soit principales, soit
secondaires, sont nues, blanchâtres ; les folioles sont au nombre de
35 à 40 sur chaque côte secondaire, oblongues, pinnatifides, les
inférieures écartées et longues de 6 lignes, les supérieures confluentes,
diminuant insensiblement de longueur, de manière à ce que chaque
pinnule est acuminée au sommet ; lès lobes des folioles sont au nombre
de 5 à 6 sur chaque côté de la nervure, ovales-oblongs, obtus,
dentés ; chacun d’eux porte un ou rarement deux groupes de capsules
: ces groupes sont exactement orbiculaires, assez petits. <î£ Elle
croît dans les pâturages élevés et entremêlés de bois et de rochers
des Alpes ; dans les Grisons , près le lac du Sentis (Yill. ) ; au mont*
Fouly (Schleich.), au mont Cénis (Balb. ) , en Dauphiné (Vill.)-
14 3 i a. Polypode du calcaire. Polypodium calcareum.
P . calcareum. Smith. Fl. br. 3 p . 1 117. Wild. sp. 4 , p- 210. — P . dryop-
teris. Boit. Cl. t. 1. — Clus. hist. 2 , p. 212 , f. 1. — P. dryoptcris, /2.
FI. fr. n. r4 3 r.
Il diffère du P. dryoptère par sa stature un peu plus petite , sa
consistance plus roide, et la position de sa feuille plus droite et non
étalée ; son pédicelle est garni, vers sa base, de petites écailles rous-
sâtres, qui manquent dans le P. dryoptère ; ses lobes sont un peu
plus petits ; les groupes de capsules se soudent souvent ensemble
dans leur vieillesse de manière à les recouvrir en entier. II croît
dans les bois et les landes des pays calcaires ; dans le Jura, au creux
du Van et an Chasseron ; au mont Esquierri, dans les Pyrénées.
1434. Ceterach de Maranta. Ceterach Marantoe.
Cette fougère, qui n’avait encore été trouvée qu’en Piémont ou en
Ligurie, a été cueillie par M. Prost, sur les rochers volcaniques
de Thueis , département de l’Ardèche ; et par M. Requien, à Tour-
non, au rocher du Pied-de-Boeuf. M. Wildenow dit qu’elle croît en
Savoie , et M. Lapeyrouse , au pic de l’Héris.
1437*. Botryche matricaire. Botrychium matricarioïdes.
B. matricarioïdes. Wild. sp. 4, P- 62.— Osmunda matricarioe. Sehranck.
bav. 2, p. 419. Hoppe, in Sturm. FI. germ. ic. — Moris. hist. s. 14 ,
t. 5 ,f. 26.
Cette espèce a une racine composée de fibres cylindriques ; ses
feuilles sont au nombre de deux, attachées si près du collet, que la
tige paraît absolument nue ; elles sont alternes, pétiolées , divisées
en trois segmens courts, et qui sont eux-mêmes pinnatipartites , à
lobes arrondis ou oblongs, obtus, un peu dentés ; la hampe s’élève
de trois pouces, et porte une petite grappe d’épis dont les inférieurs
sont simples et les supérieurs un peu rameux. Elle croît dans les
forêts des Vosges (Schauenb.), et dans celles des Pyrénées , àMelles,
au bois" de la Téchède ( Lapeyr. ).
i 4 3 8 a. Ophioglosse de Por- Ophioglossum Lusitanicum.
tugal.
O. Lusitanicum. Lin. sp. i 5i 8 . Lam. ilL t. 864, f. 3. — Barr. ic. 1280,
t. 2 5 2 , f. 2.
Cette espèce ressemble beaucoup à l’O. vulgaire ; mais elle çst
constamment de moitié au moins plus petite ; sa feuille est lancéolée,
rétrécie à la base, de g à 10 lignes de longueur et de 2 à 3 de largeur;
son épi est long de 4 à 5 lignes, et est porté sur un pédicelle