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fleur au milieu de juillet- M. Lapeyrouse, qui lui donne le nom d>
P. asparagoïdes, abr. p. 349, dit qu’elle se trouve dans les Pyrénéer
à la cincle de Comps, à la montagne de Mérial et de Crabère,
2 4 4 3 - P éd icu la ire à épi feu illé . Pedicularis foliosd.
Elle se trouve dans les Yosges au ballon de Guebwiller : c’esf
celle-ci qtré Willemet a désignée sous le nom de P.comosa, phyt. 2 ,
p. 738, excl. syn.
2449. Méldmpyre dés prés. Melampyrum pratense.
Ajoutez à la synonymie i M. fulgatum. Pêrs. ench. 2, p. i'5i ,
ST.- Chaillet a observé qu’il ne s'élève dans le Jura qué jusqu’à la limite
inférieure des Sapins.' '
24^0. Méïampyre des bois. Melampyrum sylvaticum.
Celui-ci: est le M. alpestre, P ers. ench. 2, p. 15 1. Il se trouve en
abondance dans le Jura , au-dessus de la limite inférieure des sapins?
Les feuilles primordiales de cette espèce et de la précédente sont-
ovales—oblongues, obtuses, rétrécies à la base, très-caduques. Celle-
ci aies feuilles plus larges, presque-toutes entières; sa tige n’est pas-
tout-à-fait glabre.'
2452a. Orobanehe roide. Orobanehe rigens.
à . rigens. Lois. Fl. gall. 2, p. 384. 1
Elle ressemble à l’O. majeure ; mais sa tige est garnie d’écailles’
roides, êmbriquées et lancéolées ; toute la plante est parfaitement
glabre , même sur les filets et le style : on ne remarque quelques poils-
que sur les bractées. Lés fleurs sont cOuleür de rouille comme la
tige elle-mêmé If. Elle croit dans lifede Corse, d’après l’herbier dé
M. Richard (Lois.).
24 5ab. O roban ehe fétide. Orobanehe foetida.
\ 0-Joet‘ da. Poir. Voy. Barb. 2 , p. ig jh Eue. bot. 4 , p- 621. Desf. Fl. atl.
P- 09, t. 144'. Lapeÿr. Abr. 358.
La tige est droite, simple , haute , d’environ ün pied, pubescente
ou légèrement hérissée , le plus souvent' rougeâtre, à peine renflée'
à sa base, garnie d’écaillës dressées, ovalës - lancéolées ; l’épi est
ovale - oblong, serré ; chèque fleur naît à l’aisselle d’une bractée
brune, lancéolée, acéréë, un peu poilue en déliors, et plus courte
que la corolle ; le calice se fend en deux lobes , qui sont eux-mêmes
divisés en deux lanières pointues , un peu inégalés. La corolle ëst à
Hntérieur d’un pourpre mordoré, jaunie à l’extérieur et sur les
bords; elle exhale une odeur pénétrante; sa lèvre supérieure est à
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detfX , l’inférieure à trois lobes , tous obtus, crépus et ciliés ; lés
filets sont un peu hérissés en dedans ; le style est pubeseent ; le
stygmate est jaüne , divisé en deux lobes globuleux If. J’ai trouvé
fcette belle espèce en fleur au commencement de juin, parmi les
buissons, sur la côte caillouteuse qui couronne le village des Mées
près Digne en Provence ; elle se trouve encore à Saint-Martory,
et dans le bois du Griffoulet près Toulouse (Lap.). L’O. cruenta,
Bert., dec. 3, p. 56, semble appartenir à notre espèce ; mais M. Ber-
toloni dit qué son odeur est agréable au commencement de la fleu-
raison, et disparaît erisuite.
2453®. Orobanehe spécieuse. Orobanehe speciosa.
Sa tige est droite et s’élève au moins à un pied de hauteur, cylindrique
, peu ou point renflée à sa base., garnie çà et là de quelques
écailles linéaires , aiguës, très-éeartées ; celles-ci, aussi-bien que la
tige, les bractées et les sommités du calice, sont hérissées de poils
blancs, un peu crépus et glanduleux ; l’épi est oblong, serré , composé
de fleurs grandes , nombreuses et jaunâtres ; les bractées sont
lancéolées - linéaires, acuminées , longues de<6—8 lignes; le calice se
divise jusque près de la base en a lobes lancéolés^ linéaires, acuminés,
de la longueur des bractées , entiers, ou à peine munis d’une dent
latérale, caractère qui distingue clairement cette espèce de toutes les
autres ; la corolle a près d’un pouce de longueur , et se divise en
O lobes arrondis , crénelés , dont l’inférieur est un peu plus long que
les autres ; la base interne des filets offre quelques poils : le style se
termine par un stygmate à 2 lobes épais et globuleux If. Gette oro-
banche ma été communiquée par M. Dufour, qui l’a trouvée aux
environs de Toulon.
2459. Lathrée clandestine. Lathrcea clandestina.
Elle ne se trouve que dans les provinces occidentales, et non dans
celles de 1 est ; elle croît aux environs de Rennes (Jaum.); en Anjou ,
au Mans, à Nantes; aux Sables d’Olonne, dans le Morvand (Troufl.) ;
au moulin de la Grattade près Limoges (Nav. ) ; à Albi, Toulouse ,
dans les Pyrénées, à Molles , au pic de l’Héris ( Lap. ) ; au port de
Pailleres. Elle porte les noms vulgaires de madrone, herbe de lu
matrice, herbe cachée, clandestine de Léon.