3g 35a. Lotier aristé. Lotus aristatus.
L. aristatus. DC. cat. hort. monsp. 122. — L. coimbrensis. Brot. Fî.
lus. 2 , p. 118. — L. coimbrensis. Balb. mise. ait. 24. Lois. Fl. gall. 488,
non Wild.
Sa racine est grêle, fibreuse ; ses tiges nombreuses, grêles, étalées,
glabres ; ses stipules larges et ovales ; ses folioles ovales , rétrécies à
la base, presque toujours pointues , terminées ,. ainsi que les stipules
et les lobes du calice, par un ou’ plusieurs poils allongés qui forment
une petite houppe ; les fleurs sont solitaires, presque sessiles , blanches
, avec le sommet de la carène purpurin; les gousses sont cylindriques
, glabres, un peu arquées, longues d’un pouce. Q . M. Balbis
a trouve cette plante aux environs de Fréjus, et M. Lejeune, à Enervai
près Liège. L espece décrite sous le nom de L. coimbrensis par Wil-
denow est une autre plante que , pour éviter toute équivoque , j ’ai
nommée L. glaberrimus (Cat. 1. c. ).
° 9 ^7- Lotier à petites fleurs. Lotus parviflorus.
Z. parviflorus. Desf. Fl. atl. 2 , p. 206, t. 211. DC. ic. gall. rar. 1, p. g ,
t. 3o. Lois. not. 116. — L. hispidus. Fl. fr. ed. 3 , n. 3937, excl. syn.
Ses gousses dépassent à peine la longueur du calice , et ne renferment
que 3 à 5 graines, caractère qui le distingue très-bien du
vrai L. hispide. M. Leukens l’a trouvé aux iles d’Hyères.
3937a. Lotier hispide. Lotus hispidus.
L. hispidus. Desf. cat. 190. Pers. ench. 2 , j>. 354. Lois. FI. gall. 2 ,
p. 491 , t. 16 , non Fl. fr.
Une racine un peu dure, presque ligneuse, donne naissance à un
grand nombre de tiges étalées, longues de 8 à 10 pouces ; toute la
plante est hérissée de poils mous, nombreux et blanchâtres ; ses
stipules et ses folioles sont ovales-oblongues, pointues ; les pédicelles
sont un peu plus longs que les feuilles, terminés par 3 à 5 fleurs
semblables à celles du L. corniculé, mais plus petites, doubles
cependant de la longueur du calice ; les gousses sont cylindriques ,
trois fois plus longues que le calice, c’est-à-dire, ayant environ
8 lignes de longueur et 1 d’épaisseur. %. Cette plante croît dans le
midi de la France (Desf.), en Corse (Pars.), à Bayonne (Lois.). Je
lai trouvée à la Ramette près Toulouse, dans une vigne inculte,
mêlée avec le L. très-étroit, l’un et l’autre en fruit aux premiers
jours de juin. La figure citée représente bien assez notre plante,
mais celle-ci n est pas droite et n’a pas les gousses si longues.
3937K Lotier très-étroit. Lotus angustissimus.
Z. angustissimus. Lin. sp. 1090. — Z. angustifolia. Gon. hort. 394. —
Z. corniculata siliquis singularibus seu biais tenuis. J, Bauh. Inst. 2 ,
p. 3 56, f. 2.
Il ressemble beaucoup au précédent, mais ses pédicules ne portent
que 1 à 3 fleurs, et les gousses sont projiorlionnellement plus longues
et plus grêles; elles atteignent un pouce de longueur, et n’ont guère
qu’une demi-ligne de largeur ; les pédicules dépassent peu la longueur
des feuilles. 0 ? Il se trouve dans les champs en friche et les lieux
secs à Montpellier, notamment à Grammont et près le pic Saint-
Loup (C. Bauh.), aux îles d’Hyères (Req.) , à la Ramette près
Toulouse, aux Desvalières près Nantes ( Ilect.) , à la Dinerie sur les
bords de l’Erdre , à Quiberon.
3q37c. L o tie r étalé. Lotus diffusus.
Z. dijfusus. Smith , Fl. brit. 794.
Il ne me paraît différer du L. très-étroit ( avec lequel la plupart des
auteurs l’ont peut-être avec raison confondu) que parce qu’il est
plus petit, et que ses pédicules dépassent 3 ou 4 fois la longueur des
feuilles. 0 . Il croît dans les provinces de l’Ouest, dans les champs et
les'Landes; aux environs de Dol en Normandie (Villarm.), d’Angers
(Bast, ), dans le département des Landes (Schrad.).
3938a. L o tie r soyeux. Lotus sericeus.
Z. sericeus. DC. cat. hort. inonsp. 122. — Z. tomenlosus. jRohde in
Schrad. nen. Journ. bot. 1809 , p. 42, in not. — Z. hirsutus incanus.
Lois. not. 116.
H ressemble beaucoup au L. hérissé, mais il est tout entier d’un
blanc soyeux ; ses tiges sont plus courtes, plus rameuses par le bas ,
moins branchues par le sommet ; ses stipules tres-grandes , ses pétioles
un peu plus longs , ses feuilles couvertes de poils tout-à-fait couchés
et non hérissés, ses calices beaucoup plus velus; son style est plus sensiblement
articulé sur l’ovaire. ï) . Cette plante croît dans les lieux
secs exposés au soleil, dans la Ligurie, les environs de Nice et les îles
d’Hyères; cultivée à côté, du L. hirsutus, elle conserve absolument
l’aspect qui lui est propre.
3967“ . Astragale de Bayonne. Astragalus Bayonensis.
A. bayonensis. Lois. Fl. gall. 474-— 1 ■ 'L austriacus. Thor. chl. land. 0x7?
non Lin. — A. arenarius. Lapeyr. Abr. pyr. 429 > non Lin.
Ses tiges sont rameuses, couchées à leur base, couvertes, ainsi
que le reste de la plante, de poils courts et serrés qui lui donnent un