feuilles se prolonge insensiblement en pointe allongée dans la S. cylindrique
, tandis qu’il est presque obtt*%, et se resserre subitement en.
pointe courte dans la S. bleuâtre ; 2°. la languette est nulle ou
presque absolument nulle dans la S. cylindrique, saillante, obtuse
et longue d’une demi-ligne dans la S. bleuâtre ; 3°. l’épi de la S.
cylindrique est allongé, et atteint jusqu’à 18 lignes de longueur dans
l’état sauvage, et 3 pouces dans l’état de culture ; celui de la S.
bleuâtre n’a que 6~io lignes de longueur, même dans l’état cultivé;
4°. les valves des glumes sont oblonguës-lancéolées, rétrécies insensiblement
en pointe acérée dans la S. cylindrique , ovales-lancéolées,
rétrécies brusquement en pointe aiguë dans la S. bleuâtre ; 5°. les
dents qui terminent les valves sont plus aiguës dans la S. cylindrique
que dans la S. bleuâtre. Cette espèce tiént exactement le milieu
entre la S. bleuâtre et la S. allongée; elle a ses glumes luisantes,
tantôt bleuâtres, tantôt argentées. 'If Elle croît dans les lieux
pierreux des collines ; on la trouve dans toute l’Italie : elle est assez
fréquente aux environs de Nice , à Lucerame, Orméa , etc. ; et se
retrouve sûrement dans les lieux analogues de la rive droite du Var. -
i 6 4 7 b. Seslerie allongée. Sesleria elongata.
S. elongata. Host. gram. 2 , p. 69, t. 97. Schrad. germ. 1, p. 271. Gand.
Agr. helv. 2 , p. 3ig.
Cette seslerie diffère de la S. bleuâtre par tous les mêmes caractères
que la S. cylindrique; elle ressemble beaucoup à'celle-ci, mais
paraît cependant mériter d’en être distinguée^ sa racine est fibreuse',
et pousse des-drageons ; son épi même, à l’état sauvage; atteint
3 pouces de longueur, et est sensiblement plus grêle , surtout à la
base ; ses épillets ont presque toujours 3 fleurs ; ïes valves de leur
glume sont terminées en pointe plus longue et plus acérée; lâ valve
externe de la balle est le plus souvent terminée par 5 , rarement
3 arêtes plus longue? et plus brillantes que dans la S. cylindrique.
*lf Elle m’a été envoyée par M. Schleicher, comme étant originaire de
Michelfelden près Huningue.
i 6 5 3 a. Rottbolle droite. Rottbolla erecta.
R. erecta. Savi, Bot. etr. i , p. 26. Giorn. pis. 4 > p- ^3o, f- 5 , 6. — iî.
incurvata, Fl. fr. n. i 653. — Barr. ic. t. 6. — Bocc. mus. t. 5q. —
Lam. ill. t. 48, £ 2.
Elle ressemble beaucoup à la R. courbée ; mais sa tige est droite,
son épi un peu comprimé ; sa glume a les valves étalées après la
fleuraison, et non dressées ; les balles sont presque égales à la
longueur des glumes. © Elle croît dans les lieux sablonneux ou
argileux des bords de la Méditerranée , à Hyères, Toulon , la
Camargue , Montpellier , etc., souvent mêlée avec le R. incurvata.
i 653b. Rottbolle en alêne. Rottbolla subulata.
R. subulata. Savi, Bot. etr. 1, p. 27. Giorn. pis. 4, p. a3o , f. 4 , 8. — Barr.
ic . t. 5.
Ses tiges soht rameuses , un peu étalées à leur base, longues
de 6 -12 pouces, à noeuds bruns et glabres; les feuilles sont presque
lisses, excepté au sommet; la languette est courte, tronquée; l’épi
est épais , en forme d’alêne , pointu, droit, glabre ; le rachis est un
peu strié ; la glume est à une seule valve , roide, nerveuse, pointue,
étalée pendant la fleuraison; la balle est à 2 valves, dont l’extérieure
est presque égale à la glume. '© Elle croît dans les lieux argileux,
au bord de la Méditerranée, près de Cette, où elle a été trouvée
par M. Roubieu, et où elle est beaucoup plus rare que les deux
autres.
i6 6 ia. Froment glauque. Triticum glaucum.
a . Foins superne pilosis. — T. glaucum. Desf. Cat. Hort. par. 16. —
T. junceum, y2. Lam. dict. 2 , p. 562.
jÊ. Foliis superne glabris. — T. distichum. Schleicli. exs» 3 , B. *2. —~
T. inter medium, var. y. Gaud. agr. 1, p. 346.
Sa racine est un peu rampante ; ses feuilles planes et non roulées
sur leurs bases, d’un vert très-glauqüe ; les épillets sont alternes,
disposés sur deux rangs en un épi interrompu, et dont l’axe est
rude au toucher; les glumes sont obtuses, un peu inégales entre elles,
à 7 nervures ; les fleurs fertiles se terminent par de longues barbes ;
les stériles sont nues. % La var. as est cultivée dans les jardins de
botanique :' on ignore son pays natal ; elle a les feuilles poilues en
dessus. La var. qui a lès feuilles glabres, mais qui d’ailleurs
ressemble beaucoup à la précédente, croît abondamment aux environs
de Bex dans le Valais, où elle a été trouvée par M. Schleicher.
L’une et l’autre ont été indiquées en France, mais sans désignation
précise.
1662. Froment à feuilles de jonc. Triticum junceum.
T. jUnceum. Fl. fr. n. i662 (e x cl. var. et syn. Keel, et Mor.). Schrad.
Flrgerm. i , p. 3g4 , non Vill. Thuil. Bast. Lapeyr. — T.farctum. Yiv.
; fragm. i , p. 28., t. 26, f. i . — T. glaucum. Syn. n. 166a.
Sa racine est rampante ; ses feuilles sont roulées par leurs bords ;
ses épillets disposés sur deux rangs presque continus ; les valves