<|ue dans toutes les autres puccinies. M. Chaillet a trouvé celle-ci
dans le Jura.
585b. Puccinie du lierre-terrestre. Puccinia gleàhomce.
P. glechomatis. DG. Enc.'bo t. 8 , p. 245- — P■ affinis. Hedw. F. fung.
iued. t. Q.
Elle couvre de taches d’un jaune roussâtre la surface inférieure
des feuilles du glécliome lierre- terrestre ; ces taches sont orbiculaires
ou disposées en anneaux assez rapprochés, et soulèvent l’épiderme sans
le déchirer; les pédicelles sont blancs, filiformes; les capsules sont
glabres, un peu variées dans leur forme, cylindriques, quelquefois
presque ovales, obtuses à leur sommet , divisées en deux ou trois
loges par des étranglemens transversaux. On trouve celte production
parasite, en automne, dans les temps pluvieux.
585e. Pucpinie de la reine des prés. Puccinia ulmarioe.
P? ulmarioe. DC. Enc. Lot» 8 , p. 245» — P. spireoe ulmarioe. Hedw.
F. fung. ined. t. i 3.
Cette puccinie s’établit sur la face inférieure des feuilles de la spirée
’dmaire, vulgairement nommée reine des prés ; elle y forme des
taches d’un brun un peu purpurin , fort petites, arrondies , composées
de très-petits points agglomérés; les pédicelles sont filiformes,
de couleur blanche; ils supportent des eapsules qui, selon l’observation
de M. R. A. Hedwig, offrent des formes très-variées ; les unes
sont cylindriques, divisées en trois loges par des cloisons transversales
; les autres plus larges, à trois ou quatre faces, à trois ou quatre
loges séparées par des cloisons perpendiculaires. On trouve celte
puccinie en automne et an commencement du printemps.
585d. Puccinie det l ’absinthe. Puccinia absinthii.
P. absinthii. Hedw. F. fung. ined. t." 1 1 . DC. Enc. bot. S, p. 245.
Sur la surface inférieure et velue des feuilles de l’absinthe on
aperçoit des taches d’un jaune un peu rougeâtre , dans lesquelles
on distingue ensuite un grand nombre de petits points“ arrondis
mélangés de noir et de blanc ; cés points observés au microscope
offrent chacun un pédicelle blanc filiforme qui soutient une petite
capsule d’un brun noirâtre, un peu oblorigue, obtuse, légèrement
hérissée, divisée intérieurement en deux, quelquefois trois loges,
pleine d’une poussière très-fine. Cette puccinie croît en automne.
M. Prost l’a trouvée aux environs de Mende.
588a. Puccinie de la bétoine. Puccinia betonicoe.
P. betonicoe. DC. Rapp. voy. i , p. 9. Enc. bot. 8, p. 247. — Lycoperdon
epiphyllum. Aubry , prog. Morb. an x , p. 22. — P. anémones, uar. /B.
Alb. et Scbwein. Nisk. p. i 3 i.
Celte espèce forme des groupes de couleur roussâtre, petits, con-
vexes , disposés circulairement, situés à la surface inférieure des
feuilles, et quelquefois, mais très-rarement, à leur surface supérieure;
ils soulèvent l’épiderme, le déchirent, et les débris qui en restent
présentent une sorte de cupule assez régulière ; chaque puccinie est
munie d’un pédicelle court qui s,upporte une capsule ovale, obtuse
à sou sommet, divisée intérieurement en deux loges par une cloison
transversale. Elle.croît, au printemps., sur les feuilles de la bétoine
officinale, j
588b. Puccinie de la lychnide. Puccinia lychnidis.
P. lychnidis. DC. Enc. bot. 8, p. 247. Rapp. voy. t, p. 9.
Cette puccinie s’établit sur la surface inférieure des feuilles delà
lychnide dioïque ; elle y forme de petits paquets orbieulaires , convexes
, compactes, d’un brun un peu foncé, tantôt solitaires , tantôt
rapprochés circulairement én forme d’anneau; chacune des petites
plantes qui forment ces groupes est munie d un pédicelle roide, fort
long, et qui soutient à son sommet une capsule oblongue, obtuse,
divisée intérieurement en deux loges par un étranglement transversal.
Cette espècea été trouvée aux environs du Mans par M. Desportes.
591“. Puccinie de l ’éehinope. Puccinia echinopis.
Elle croit sur les deux surfaces dés feuilles de Y e ch in o p s s p hoe r o -
c e p h a lu s , et s’y présente sous un aspect assez différent; du côté
supérieur où la feuille est presque glabre, les pustules sont bien
distinctes; du côté supérieur elles sont à peine reconnaissables sous
le duvet blanchâtre et cotonneux qui les recouvre et qu’elles ont
peine à percer; les pustules sont" éparses, nombreuses, arrondies,
presque planes, peu compactes, d’un brun foncé, d’une demi-ligne
au plus de diamètre, à peine dans leur jeunesse bordées par les débris
de l’épiderme. La poussière, vue au microscope, présente des capsules
ellipsoïdes, obtuses aux deux bouts, portées sur un court pédicelle,
et divisées (autant que leur opacité m’a permis d’en voir l’intérieur)
en deux loges par une cloison transversale. M. Prost a trouvé cette
plante aux environs de Mende.
5g2a. Puccinie du clinopode. Puccinia clinopodii.
Cette espèce m’est connue d’une manière très—incomplète , mats