5-6 fleurs. Il croît dans les lieux arides et découverts , au bord
des murs et dans les terrains pierreux, dans le Maine , l’Anjou, au
pied des Alpes , entre Cette et Agde, etc.
1612*. Paturin du Mont-Cénis. Poa Cenisia.
Ajoutez à la synonymie : P . distichophylla, Gaud. Agr. 1, p. 199.
_p.flexuosa , Schleich. exs. •— P. stolonifera, Bell. app. 215, t. 3 ,
ƒ_ j ._Notre espèce, qui est sûrement celle d’Allions, n’est pas la
même que celle à laquelle M. Host a donné ce nom ; mais comme
notre espèce est celle qui l’a primitivement reçu, et la seule qu’on
trouve au Mont-Cénis, elle doit garder son nom ; et c’est celle de
Host qui doit en changer : au reste, elle se retrouve dans les Alpes
voisines du Mont-Cénis.
x6i 4a. Paturin à courtes feuilles. Poa brevifolia.
P . brevifolia. DC. Syn. n. i 6 t3* .— P . badensis. Wild. sp. 1, p. 3ç)2.Poir.
dict. 5 , p. 90. — P. collina. Host. gram. 2 , t. 66. — P . alpina. Koel.
gram. 176. — P . alpina, var. Schrad. Fl. germ. 1, p. 292. Gaud. agr. 1,
p . 193.
Cette plante ressemble beaucoup au P. des Alpes, et plusieurs
botanistes ne la considèrent que comme une simple variété de cette
espèce : elle en diffère par sa panicule plus ovale et plus serrée ,
par ses épillets ovales, à 6 fleurs, par ses glumes rudes sur le dos,
par ses balles très-hérissées de poils à leur base, et surtout par ses
feuilles très-nourtes, un peu roides et dont la languette est grande ,
membraneuse, déchirée et très-saillante. If Elle croît dans les lieux
sablonneux , près de Mayence , où elle a été observée par M. Koeler ;
dans les vignes et sur les collines près Nantes, par.M. Hectot ; dans
les Alpes, etc.
1616. Paturin de Molineri. Poa Molinerii.
Comme je l’avais indiqué , vol. 2 , p. 721 , les deux plantes que
je n’ai désignées que comme des variétés , sont de vraies espèces.
La var. « est le vrai poa Molinerii, Balb. add. p. 85; la var. /3
est le poa concinna, Gaud. Agr. 1 , p. 198. C’est à cette dernière
qu’appartient la description n° 1616, vol. 2 , p. 62; mais ni
l ’une ni l’autre n’ont été trouvées dans les limites actuelles de la
France.
1622. Paturin divergent. Poa divaricata.
C’est le même que le poa expansa, Savi,Fl. pis. 1 , p. 100. Il se
retrouve dans les.lieux saumâtres , à Pecquai, Arles, Toulon, et en
Roussillon.
î 6a3®. Paturin couché. Poa procumbens.
P. procumbens. Smith, Fl. brit. 1, p. 98.
Sa tige est plutôt genouillée et ascendante qu’elle n’est réellement
couchée; cette espèce est intermédiaire entre le P. rigida et
le P. dura ■: elle diffère du premier, parce qu’elle a les feuilles plus
larges , que sa panicule est rude entre les rameaux , cjue ses épillets,
au lieu d’être à 6-12 fleurs lisses, n’en ont que 5 , dont les
valves sont relevées de nervures très-saillantes : elle se distingue
du P. dura par sa panicule plus rameuse ,j à rameaux scabres , et
par ses glumes relevées de 5 nervures seulement, au lieu de 9-.©
Je l’ai trouvée en fleur au mois d’août, dans les prés salés, autour
de Dieppe et de Quimper : M. Aubry l’a cueillie à Damgan, près
Vannes , sur la terre qui recouvre les tas de sel.
, 1629. Brome épais. Promus grossus.
Ajoutez à la synonymie : B. velutinus, Schrad. Fl. germ. 1 ,
p. 34g. — B. grçssus var. «, Gâud. Agr. helv. 1 , p. 3oi. Il se retrouve
aux environs de Strasbourg ( Nestl.), Angers et Baugé (Bast.),
Verviers, Malmedy, Liège , etc.
1620®. Brome allongé. Bi'omus elongatus.
B. elongatus. Gaud. Agr. helv. 1, p. 3o5. Schleich. pi; exs.
Cette espèce ressemble beaucoup au B. secalinus et au B. race—
mosùs: elle diffère du premier, parce que les fleurs de ses épillets sont
toujours embriquées , et ne deviennent pas distinctes à la fin de
la fleuraison : on doit la séparer du second à cause de sa tige lisse ,
de ses feuilles presque toutes glabres, de ses pédicelles souvent ra-
meux et de ses épillets allongés : il se distingue encore de tous deux
par sa panicule toujours droite. © Il croît dans les prés et les
champs; M. Gaudin dit qu’il est commun dans la vallée de Genève.
i 63oa. Brome en grappe. Bromus racemosus.
B. racemosus. Lin. sp. 114. Smith, Fl. brit. 128. Engl. Lot. t. 1079. —.
B. simplex ? Gaud. Agr. helv. 1 , p. 296. — B. multijlorus. Schleich.
exs. 3 , n. 17.
Sa tige est droite ,\simple, longue de 1-2 pieds, très-légèrement
rude sous la panicule ; les feuilles sont pointues, Jargesde 2 lignes ,
hérissées de quelques poils sur les deux surfaces et sur leur gaine : la
panicule est oblongue , droite ou un peu penchée, presque toujours
simple ; les pédicelles naissent solitaires , géminés ou ternés , atteignent
jusqu’à 1 pouce de longueur, et portent chacun un. épillet