leurs ne peuvent point en effet servir à les distinguer ; mais la J. inodore
a les feuilles très-évidemment pétiolées , tandis que la J.1 des
dames les a sessiles ; le limbe des feuilles de la première est ovale ,
celui de la seconde lancéolé ; le bord de ces feuilles est, dans la première,
muni de fortes dentelures ou sinuosités inégales : il esl, dans la
seconde, muni de petites dentelures assez régulières et peu prononcées.
o». Cette plante croit dans les lieux frais et montueux , dans les
Cévennes , au lieu nommé Banahu près l’Espérou, et dans les montagnes
d’Aubrae, etc.
4 i 3 i . J u lien n e a p e tite fleur. Hesperis parviflora.
Il faut exclure le synonyme de Gouan, que j ’avais cité avec doute :
on peut consulter la figure de,cette plante publiée par M. Loiseleur
(Fl. gall. p. 414, t. t i ), et par moi (le. gall. rar. p. j 1, t. 35). J’ai
trouvé cette espèce dans les sables maritimes, en Roussillon près Perpignan,
à l’embouchure de la Testa; en Provence, à Fréjus et à
Saint-Tropez.
4 i 3 8 . Giro flée v io lie r . Cheiranthus Cheiri.
y. C. fruticulosus. Lin. mant. 94. Sm ith , FI. brit. 709. — Barr. ré
t. 1228.
' Gn trouve assez fréquemment, dans les lieux secs et sur les vieux
murs, en Languedoc, en Roussillon et dans plusieurs autres lieux,v
une espèce de giroflée ligneuse qui a tous les caractères assignés par
les auteurs au C. fruticulosus de Linné; ses feuilles sont plus petites
, plus pointues, plus blanchâtres que dans le violier des jardins ;
ses fleurs sont d’un jaune plus pur, et sensiblement plus petites : je
ne puis voir dans cette plante que le type sauvage du violier des
jardins, et non une espèce distincte.
4166«. S isymb re de C o lum n a , Sisjmbrium Columnoe.
S. Columnoe. Jacq. aust. 4 , t . 3a3. Lois. not. 97. — Col. eephr r
p. 266, t. 268, ex Wild. ' ’
Cette plante diffère du S. irio, parce qu’elle a toute la superficie
de ses feuilles et de sa tige couverte de poils courts et serrés qui lui
donnent un aspect grisâtre ; elle s’approche beaucoup du S. Loeselii,
mais semble en différer par ses siliques absolument glabres ou à
peine pubescentes à la base; enfin elle diffère du S. altissimum,
parce qu’elle est beaucoup plus petite dans toutes ses parties. Q .
Elle a été trouvée par M. Nestler sur les vieux murs du château de
Herrhsheim près Colmar. J’ai trouvé près d’Arles, de Narbonne, de
H
Ôgi
Carcassonne, une plante qui paraît être la même que celle d’Alsact
majs peut-être ces divers échantillons tendent-ils plutôt à réunir
cette espèce avec le S. altissimum et le S. Loeseliu.
4167*. Sisymbre éleyé. Sisjmbrium aitissimum,
S. altissimum. Liu. sp. 920. Gouan. herb. monsp. 41*. — S. Walteri.
Cràntz. aust. 49* — Buxb. ceüt. 5 , t. Si.
Sa tige est droite, haute de 3 à 4 pieds; toute la partie inférieure
de la plante est chargée de petits poils, tandis que la supérieure est
glabre; les feuilles radicales sont grandes, larges comme la main,
roncinées, à 5 ou 6 lobes de chaque côté ; les supérieures ont les
lobes plus étroits, très-pointus, glabres; celles qui avoisinent les
fleurs sont entières , lancéolées ; les fleurs sont assez petites , d’un
jaune pâle ; les siliques écartées, longues de deux pouces, glabres ,
un peu striées. Q . Cette plante croît dans les jardins, les lieux cultivés
aux environs de Montpellier, Narbonne, Perpignan, Beau-
caire, etc.
4 i 68. Sisymbre dent de Sisjmbrium taraxaçifolium.
lion.
Voyez la figure de cette plante. Icon. pi. gall. rar. 1, p. 11, t. 37.
4 i 68a. Sisymbre de Pan- Sisjmbrium Pannonicum.
nome.
S. pannonicum• Jacq. coll. i , p* Ic. rar. t. i a 3 . S. sinapios.
Retz. obs. 3 , p. 37*.
S a tig e est d r o i t e , p r e s q u e s im p le , m u n ie d an s le b a s d e q u e lq u e s
p o ils ro id e s e t ép a r s , g a rn ie d e fe u ille s d an s to u t e sa lo n g u e u r ; ces
fe u ille s sô n t d iv is é e s , ju s q u ’à la c ô te m o y e n n e , en lo b e s d isp o sé s
com m e le s foliol.es des fe u ille s p en n é e s ; d an s le s fe u ille s in f é r ie u r e s ,
ce s lo b e s s o n t o b lo n g s , d e n té s , le s su p é r ie u r s s o u v e n t s o u d é s , e t le s
in fé r ie u r s r e b ro u s s é s v e r s la ba se ; d an s les su p é r ie u r e s , to u s le s lo b e s
s o n t lin é a ire s , p a ra llè le s , p a r fa item e n t en tie r s ; d an s ce lles d u m ilie u ,
le s lo b e s in fé r ie u r s so n t lin é a ire s e t e n t ie r s , le s su p é r ie u r s o b lo n g s e t
d en té s : le s fleu r s s o n t d ’u n ja u n e p â l e , le s s iliq u e s t r è s - lo n g u e s ,
é c a r té e s de la tig e à a n g le d r o i t , e t p la c é e s h o r izo n ta lem e n t . © .
M . N e s tle r a t r o u v é ce tte p la n te d an s le s lie u x e s ca rp é s de s v ig n e s
d e M u z ig à 5 lie u e s d e S t r a s b o u r g ; M. S c h le ic h e r , d an s le s A lp e s
a u V a l d ’A n iv ié .
4 17 4 . Àrabette enfilée. Arabis perfoliata.
L a p lan te d é s ign é e p a r M . L a p e y r o u s e so u s le n om de sisymbrium