FAMILLLE DES IRIDÉES.
3990®. Iris de F lo rence. Iris Florentina.
I. Florentina. Lin. sp. 55. Red. lil. t. 23. — I. flore albo. J. Bauh. List. 2,
p. 519, ic.
fi. I. alba. Savi, Fl. pis. 1, p. 3a. — Lob. ic. t. 5g.
Cette iris ressemble beaucoup à l’I. germanique ; mais elle paraît
en différer d’une manière constante, x°. par sa racine beaucoup plus
odorante, surtout lorsqu’elle est sèche ; 2°. par la teinte beaucoup
plus glauque de ses feuilles; 3°. parce que sa hampe ne porte que
1 à 3 fleurs; 4°* par ses fleurs blanches, et non bleues, sessiles, et
non pédiculées; 5°. par son tube à peine aussi long et non aussi
long que l’ovaire ; 6°. par les divisions inférieures de sa fleur
entières , et non échancrées au sommet, déjetées sur les bords vers
leur base, et non planes. If Elle croît abondamment sur les murs de,
clôture, aux environs de Toulon, où elle a été observée par M. Robert
; et de Grasse , selon M. Jauvy.
1994. Iris fétide. Iris foetidissima.
(è. Flavescens.
L’iris fétide est très-remarquable par ses graines d’un rouge vif, dont
le spermoderme est renflé , charnu , semblable à celui des baies, et
présente, d’une manière bien évidente, l’organe que j ’ai désigné
sous le nom de sarcoclerrne ( Thebr. elem. 3q5 ) ; la _var. fi, que
M. Nestler a observée aux environs de Strasbourg, est remarquable
par sa fleur d’une couleur jaune sale et peu prononcée.
1998®. Iris tu b é reu se . Iris tuberosa.
I. tuberosa. Lin. sp. 58. Red. lil. t. 48. Cnrt. Bot. mag. t. 53i . — Lob.
ic. 98.
Sa racine est-.composée de 2-3 tubercules épais, cylindriques,
divergens , et de quelques fibrilles peu ou point ramifiées ; sa tige
est cylindrique , roide, haute d’un pied, couverte par les gaines des
feuilles ; celles-ci sont fistuleuses, tétragones, marquées d’un sillon
sur chaque face, plus longues que la tige ; les supérieures sont
réduites à de simples gainés ; la fleur est droite, solitaire, d’un vert
sale, avec les trois divisions externes, réfléchies à leur sommité . et
d’un pourpre foncé et velouté. If Cette singulière plante , qu’on
regardait comme particulière à l’Orient, a été retrouvée à Gênes par
Em. Vincens; à Olioulles près Toulon, par M. Robert; à Agen,
par M. de S a i n t - Amans; dans le haut Poitou, par M. Desvaux.
1999. Glayeul commun. Gladiolus communis.
y. Parviflorus. Bast, in Litt.
Cette variété, que M. Bastard a trouvée dans les landes de l’Anjou
, rie diffère de l’espèce commune que par le petit nombre et la
petitesse de ses fleurs.
2000. Ixia bulboeode. Ixia bulbocodium.
Il y a probablement plusieurs espèces confondues parmi les variétés
rapportées ici par tous les auteurs ; celle à petites fleurs a été trouvée
en Bretague près Saint-Pol-de-Léon , par M. Bonnemaison ; et à Cel-
leneuve et la Gaillarde près Montpellier, par M. Gouan (c’est le
crocus safivus, Fl. monsp. ex Gou. herb. p. 3 ); la var. à grandes
fleurs est commune dans les landes de Bayonne, de Dax et de Bordeaux.
L’une et l’autre sont figurées à la planche 88 des Liliacées de
M. Redouté.
FAMILLE DES ORCHIDÉES.
2008. Orchis punais. Orchis coriophora.
fi. lnodora.
G ette variété se distingue à sa stature plus petite, à ses fleurs
moins nombreuses et absolument inodores. Elle a été trouvée, entre
Saint-Tropez et Toulon, par M. Robert : je l’ai reçue d’Orient sous le
nom d'orchis sancta ; mais elle répond mal à la description d’ailleurs
très-incomplète de cette espèce.
2008®. Orchis de Provence. Orchis Provmcialis.
O. Provincialis. Balb. mise. ait. p. 20, t. 2. DC. Syn. n. 2008*. Lois. Fl.
gall. 2 , p. 6o3. Bert. dee. 3 , p. 40.— O. pallens, fi. Bert. dec. 2, p. 20.
— O. pallens. Sa vi, Fl. pis, 2, p. 3oo.
Lâ racine a des tubercules ovoïdes ; la tige s’élève de 6 à 9 pouces ;
les feuilles sont oblongues, presque linéaires, obtuses, avec une
très-petite pointe ; les fleurs jaunâtres , un-peu écartées , disposées
en épi lâche ; leur ovaire est très-long ; l’éperon redressé, cylindrique
, aussi long que l’bvaire ; les divisions supérieures du pen-
gone sont dressées, lancéolées, un peu aiguës, et calleuses à leur