FAMILLE DES RHINANTHACÈES (i).
a3&2. Polygala commun. Polygala vulgans.
Pubescens. Rhocte i Tl Lois. .Tourn. Lot. 2., p. 35çj.
y. Ccespitosa. Pers. ench. a , p. 271. — Dalech. lugd. 1174» f- 1 ?
<T. Obtusifolia. — P. ainara. Desv. Journ. bot. 2 , p. 3o3.
s. Elata. — P. major. Magn. bot. 207, excl. syn.
Angnstifolia. — P. monspeliaea. Vill. Dauph. 3 , p. 388 ? — Onobryehis
tertia. Dalech. logd. 491, iq.
6. Grandijlora. — P . monspeliaea. AIL ped. n. 1089.
L a. var /3 a la lige demi-couchée et les feuilles pubescentes : elle se
trouve aux environs de Nice. La var. y aies tiges couchées, g£î-
zonnantes, les feuilles linéaires, les grappes feuillées ; elle croit dans
les lieux un peu montueux ; la var. y a les tiges couchées, ga.zon-
nautes, et les feuilles inférieures très-obtuses, un peu rétrécies à
leur base : on la trouve sur les collines du haut Poitou, de la
Touraine , de la Bretagne ; la var. £ a les tiges droites, les feuilles
ovales-oblongues, les fleurs bleues. Elle croît aux environs de Montpellier
: la var. Ç a les tiges droites , les feuilles linéaires, les fleurs
roses. Elle croît dans les lieux stériles du Roussillon, du Languedoc,
de la Provence. La var. ô a les tiges droites, les feuilles linéaires,
les fleurs roses très-grandes : elle est commune entre Nice et Gênes.
Les quatre premières variétés ont la fleur bleue, quelquefois blanche,
très — rarement rose 1 les deux dernieres , qui constituez ont
peut-être un jour une espèce particulière, ont la fleur toujours
rose ; elles diffèrent du P. monspeliaea par leur racine vivace, et du
P. major ( qui se trouve au mont Braco dans les Apennins ) par leur
ovaire sessile dans le calice.
2383a. Poljgala grêle. Polygala exilis.
P. exilis. DC. Cat. Hort. mous. i 3 3 , n. 167- — P- parviflara. Danth. in
Lois. Journ. bot. 2, p. 36o , non Poir. — P. nova? Boissieu, Fl. eur. 1 ,
t. 474, f- *•
Sa racine est grêle , annuelle ; sa tige droite, très-rameuse, de
la longueur du doigt ; les feuilles de la tige sont linéaires, un peu
(1) Le genre Polygala forme aujourd’hui le type de la famille des Polygalées,
et le reste des Rhinanthacées une section des Personées; mais je continue à
suivre, dans ce Supplément, l ’ordre adopte dans 1 ouvrage. Voyez Juss. Ans .
mus. 5 , p. 25o, i% p. 386. DC. Théor. elem. p. 2i5»
épaisses, presque obtuses^, légèrement courbées eh gouttière; les
grappes sont grêlçs, terminales ; les fleurs petites , pendantes, avec
la carène purpurine ; les ailes caltcinales sont ovales , obtuses , de
la longueur de la capsule , plus longues que la corolle et marquées
par une raie verte , longitudinale. Toute la plante est glabre ; il
arrive souvent qu’à l’époque de sa fleuraison, elle conserve encore
ses feuilles séminales , qui sont ovales , obtuses , rougeâtres en-dessous
©. Elle croît dans les lieux sablonneux , près des rivières.
M. V. Auger l’a trouvée le long de l’Ain, à Château-Gaillard, près
Ambérieux ; M. Requien , à Avignon ; M. Danthoine , en Provence ;
MM. Roubieu et Salzinan ; à Montpellier , dans les sables maritimes.
a38/(. Poljgala de Montpellier. Polygala Monspeliaea.
J’ai donné la figure de cette espèce, Icon. gall. rar. x , p. 3 ,
t. g. On en trouve aussi, mais dans des états différens , dans-
J. Bauhin. Hist. 3 , p. 388 , et dans Boçcone. Mus. p. 141, t. gg.
Elle ne s’est encore trouvée en France, à ma connaissance , qu’à
Montpellier. Tout ce qui a été indiqué ailleurs sous ce nom était
ou le P. exilis , ou les variétés Z, et 8 du P■ vulgaris.
2385. Poljgala des rochers. Polygala saxatilis.
M. Cas. Rostan l’a retrouvée à Estac, près Marseille.
2389®. Véronique à large feuille. Veronica latifolia.
F . latifolia. Lin. sp. i8..Vahl. enum. p. 76. — V. latifolia, var. et. Schr.
Fl. germ. 1, p. 35. —’ F . pseudochamoedrys. Jacq. Fl. austr. 1, t. 60. —
F. teucrium. Poil. pal. n. i 3.
fi. Foliù ternis. -
Elle ressemble beaucoup à l’espèce que j ’ai décrite , d’après Yahl,
sous le nom de V. teucrium> et qui paraît réunir la V. latifolia var.
fi et la V. dentata de Schrader ; la Y . à large feuille diffère de notre
teucriette par sa tige droite , peu ou point ascendante, proportion-
^ nellement plus épaisse et plus velue ; par ses feuilles plus larges,
plus profondément dentées, Ifcpssiles, ovales, un peu échancrées en
coeur à leur base If. Elle ctoît en Alsace près Strasbourg , ou
M. Nestler en a trouvé uqe variété à feuilles ve ticillées trois à trois.
La V. latifolia d’AUieri appartient au V. urticcefolia n° a 388.
2391. V é ro n iq u e couchée. Veronica prostrata.
fi. V. satureicefolia. Poit. et.Iurp. Fl. paris, 22, Desv. Journ. 2, p. 52.
Lois. not. 2.
Cette plante paraît devoir se rapporter comme variété à la V.
eouchée ; ses feuilles inférieu .-es sont oblongues, dentées en scie vers