sont oblongues - lancéolées, assez aiguës, à peine pulvérulentes $
les inférieures sinuées-dentées , les supérieures oblongues-linéaire»
et presque entières. Les grappes sont terminales, rameuses, presque
sans feuilles. Les calices des fleurs fertiles sont petits ; leurs lobes
sont entiers dans leur partie supérieure , et portent sur le dos des
dents nombreuses placées principalement vers leur base Q . Elle a
été trouvée par M. Hectot à l’ile Videment près Nantes.
22 58a. Anserine à feuille Chenopodium opulifolium.
d’obier.
C. opulifolium. Schrad. ex Koch , inéd. — C. viride. Loisel. Fl. gall. p. i 45.
— C. erosum. Bast. Journ. de Bot. 18 14 , t. 3 , p. 20. — C. çpulifolio.
Vaill. Bot. par. t. 7 , f. 1.
Cette espèce a souvent été confondue avec le C. leiospermum.
Comme celle-ci, elle a les graines lisses, mais elle en diffère par
scs feuilles plus courtes et plus larges, toutes inégalement dentéesr
souvent obtuses , jamais entières, plus glauques en dessous ; par
ses grappes plus courtes et plus ramassées 0 - Cette espèce croît
dans les lieux stériles et inontueux de la vallée du Rhin , près Spire
et Durckheim (Koch. ) ; aux environs de Paris (Vaill. Lois.); d’Angers
(Bast.). Il est vraisemblable qu’on la trouvera dans beaucoup,
d’autres lieux, lorsqu’on saura la distinguer.
2 263“. Anserine fausse-blite. Chenopodium blitoïdes.
C. blitoïdes. Lejeune, Fl. de Spà, 126. Mérat, Fl. par. g6.
Sa tige est presque cylindrique , légèrement cannelée , rayée de
vert et de blanc, glabre, haute de 3 à 4 pieds, portant des rameaux
simples, axillaires, d’autant plus courts qu’ils sont plus
supérieurs ; les feuilles sont glabres et lisses comme la tige ; un peu
en forme de coin à leur base , se prolongeant en pointe , irrégulièrement
sinuées, à découpures anguleuses et aiguës ; les fleurs
sont très-petites, disposées en petits paquets sur des grappes axillaires
, grêles et un peu redressées contre la tige 0 . Elle se trouve
dans les lieux frais, le long des murs et des fossés, à la Bastille
et ailleurs , près Paris (Mérat.); à Maëstricht, Mons, Spa , etc.
"(Lejeune ).
226.8“. Anserine porte-soie. Chenopodium setigerum.
C. setigerum. DC. Hort. monsp. ined. t. 87. Cat. h , m , p. 94.
Cette plante a beaucoup de rapport avec l’anserine maritime :
elle en diffère principalement par ses feuilles plus arrondies, demi-
transparentes, terminées par une soie droite assez longue. Toute
la plante , en outre, a une couleur glauque , mêlée souvent d'une
nuance rougeâtre , qui la fait reconnaître au premier coup d’oeil.
Ce n’est pas le salsola sativa des auteurs ; cependant j ’ai reçu
les graines de cette espèce des environs d’Alicante, sous le nom
de Barilla cCAlicante, et peut-être cette espèce fournit une partie
de la soude d’Alicante du commerce 0 . M. Pouzin a trouvé
cette belle espèce dans les lieux maritimes humides et salés des environs
de Montpellier, à Maguelone, aux Cabanes de Lattes : ou
la,trouve aussi dans des terrains de même nature, vers l’embouchure
du Vidourle. La soude ( salsola soda) ayant été quelquefois
cultivée dans les lieux où cette plante se rencontre, peut - être s’y
est-elle naturalisée mélangée avec ses graines, et n’en est-elle pas
indigène.
2269. Anserine maritime, Chenopodium maritimum.
Ajoutez à la synonymie : salsola sativa. Aubry, morb. progr. x
p. 26, et salsola salsa. Vill. Dauph. 2, p. 56o. Villars l’indique
à Courteison , et M. Requien m’a dit qu’on la trouve seule et en
abondance à l’étang de ce nom.
2274- Soude épineuse. Salsola tragus.
Cette espèce a souvent été confondue avec la S. kali, à laquelle
elle ressemble beaucoup. Sa tige n’est pas toujours droite, comme
on l’a d it, mais le plus souvent couchée et se redressant. Ce qui distingue
principalement la soude épineuse de la S. kali, est la forme
du périgone après la floraison. Dans la S. épineuse, le périgone
est à peu près ovoïde, et chacun de ses lobes est muni, sur le
dos , d’un appendice très-court ; dans la soude kali, le périgone est
moins long, et les appendices sont très-larges, arrondis, membraneux
et transparens : ils sont bien représentés dans les figures citées
de Goertner et de Lamarck. La soude épineuse est très commune
sur les bords de la Méditerranée : elle remonte le long des
bords du Rhône jusqu’à Avignon ( Bouchet ), et jusqu’à Pierre-Bénite
près Lyon (Gilibert).