4o3oa. Ers pubescent. Ervüm pubescens.
E. pubesèens. DC. cat. hort. raonsp. 109.
Cette espèce tient à peu près le milieu entre l’ers grêle et l’ers velu :
elle différé du premier par ses gousses et ses feuilles pubescentes •
elle se distingue du second, parce que ses gousses ont 4 à 5 graines
au lieu de 2, et que ses pédoncules dépassent pour la plupart un peu
la longueur des feuilles, tandis qu’ils sont plus courts dans l’ers velu ;
les fleurs de notre espèce sont aussi un peu plus grandes. ©. Elle
croît dans les haies aux environs d’Hyères en Provence.
4o3i a. Ers a une fleur. Ervum monanthos.
E. monanthos. Lin. sp. 1040. Lam. Dict. 2, p. 38g. Saint-Hil. not. io .
Sturra. Fl. germ. ic. opt. — Vicia, n. 7. Lin. nps. 21g. — Vicia arti-
culata. Wild. enum. 764. — Vicia monantha. Fl. fr. n. 4017, excl.
syn. et descr. — E. stipulaceum. Bast. Jonrn. bot. 1814, 2 , p. 18.
Cette espèce ressemble à la lentille, mais elle diffère de tous les
ers et de toutes les vesces par ses stipules, dont l’une est entière ,
étroite , linéaire , et l’autre grande, divisée en 6 ou 7 lobes grêles,
divergens et profonds; les folioles sont au nombre de 10 à 12, linéaires
, tronquées ou échancrées au sommet ; le pédicule est plus court
que la feuille, terminé par une arête courte, et portant une fleur plus
grande que dans les autres ers ; sa gousse est glabre , comprimée,
longue d un pouce, à 2, 3 ou 4 graines sphériques qui forment
autant de bosses saillantes. Q . Elle croît dans les moissons , à Nice
( AU. ) ; a \ illefranche en Roussillon ; à l’ile Saint-Loup près Orléans
( St.—Hil. ) ; a Saint-Bonet près Lyon ( Gil. ) ; au pied, du Puy-de-la-
Vache près Clermont ( Bast. ) : on la cultive comme fourrage, sous
le nom dejaraude en Sologne, et comme légume en Roussillon, sous
celui de petite lentille.
4038. Ornithope comprimé. Ornithopus compressas.
J’en ai trouvé deux variétés notables : l’une, à tige droite , à Saint-
Sulpice-la-Pointe près Montauban ; l’autre , à fleurs rouges, aux
environs de Nantes.
4039. Ornithope sans bractées. Ornithopus ebracteatus.
O. ehracteatus. Brot. Fl. lus. a , p. i 5g. Lois. Fl. gall. 467. — O. durus.
Fl. fr. ed. 3 , n. 4039, non Cav. — O. exstipulatus. Thore, chl. land.
3n . — O.pygmeeus. Viv. Fl. ital. fragm. t. 14, f. 2.
Je n ai décrit cette espèce sous le nom d'0 . durus qu’après l’avoir
envoyée à Cavanilles, qui me répondit que c’était bien réellement sa
plante. Cependant il paraît, soit d’après sa description, soit d’après
des échantillons que j ’ai reçus de M. Lagasca , que notre plante est
un peu différente de celle d’Espagne ; elle diffère de la description
de Cavanilles en ce quelle est annuelle et non vivace. Elle se distingue
des échantillons envoyés par M. Lagasca eu ce qu’elle\est
plus faible, moins dure, que ses feuilles sont ovales et nqn en
coeur renversé; que son calice est double en longueur (c’çst-à-
dire, long de 2 lignes dans Y O. ebracteatus, et 1 dans VO. duras),
qu’enfin la gousse, vue à la loupe, est comme légèrement réticulée
au lieu d’être lisse, cylindrique au lieu d’être tétragone. Au reste ,
Y O. durus paraît annuel tout comme le nôtre ; celui-ci est presque
droit quand il est très-petit, étalé sur la terre lorsqu’il est grand. Q .
On le trouve dans les champs , sur les landes , les bords des chemins ,
des terrains sablonneux et humides , principalement dans l’Ouest et
le Midi ; à Nice près l’embouchure du Yar , à la Sablette près Toulon,
Cannes, Antibes, Perpignan, Agen, Tarbes, Bayonne, Dax,
Tête-de-Buch, les Sables-d’Olonne, Cholet, Nantes, dans la haute
vallée d’Anjou et dans le Vesson, à la Turpinière en Sologne, et à
Romorantin , etc.
404.9a/Coronille de montagne. Coronilla montana.
C. montana. Scop. carn. ed. 2 , n. 9 12 , t. 44. Syn. F l. gall. n. 4049” .
— Hall. hélv. n. 388.
Cette belle espèce de coronille a une tige herbacée , droite, haute
de plus d’un pied : elle est toute glabre et d’un vert un peu glauque ;
les folioles sont ovales, rétrécies à la base , très-obtuses, au nombre
de 11—1 3 ; la terminale souvent échancrée ; les deux inférieures touchent
la tige ; les stipules sont soudées en une seule bifide et caduque
; les ombelles sont composées d’une vingtaine de fleurs jaunes
un peu plus petites que dans la C. bigarrée; les gousses sont pendantes
, à 3 ou 4 articles allongés. 2/1. J’ai reçu cette plante de
M. Chaillet, qui l’a trouvée à la montagne de Chaumont dans le
Jura. M. Loiseleur dit qu’elle croit en Provence : il paraît que c’est
celle-ci que divers auteurs ont décrite sous le nom de C. coronata.
4o54a. Sainfoin très-épi- Hedysariun spinosissimum.
neux.
H. spinosissimum. Lin. sp. io 58. Wild. sp. 3 , p. 1212. — P lu k , t. 5&,
t. 2.
Sa racine est grêle , simple ; ses tiges étalées, à peine de la longueur
de la main , presqtie simples ; ses feuilles ailées, à 11 - 13
folioles obovées, un peu échancrées , glabres , petites, un peu épaisses
; les pédicules, plus longs que les feuilles, portent 4 à 6 fleurs d’un